alexametrics
dimanche 19 mai 2024
Heure de Tunis : 07:09
Dernières news
Réactions des partis politiques tunisiens aux derniers événements égyptiens
15/08/2013 | 1
min
Réactions des partis politiques tunisiens aux derniers événements égyptiens
{legende_image}
Suite aux événements qui se sont produits, mercredi 14 août 2013 en Egypte, les partis politiques tunisiens ont, dans leur ensemble, condamné le recours à la violence qui a fait plusieurs centaines de morts et de blessés.

Ainsi, Nidaa Tounes s’est dit, dans un communiqué, préoccupé par les événements douloureux d’Egypte et par la détérioration de la situation sécuritaire du pays qui a généré la mort de civils et d’agents de l’ordre. Il souligne que tous les citoyens ont le droit de manifester pacifiquement, mais condamne la violence et regrette la transformation de ce sit-in de sa qualité pacifiste en des affrontements armés avec les autorités.
Le parti a condamné l’élargissement de ces violences pour viser les citoyens égyptiens coptes et l’incendie de leurs églises, espérant une solution rapide pour préserver le sang égyptien.

Pour sa part, le Mouvement des patriotes démocrates (Watad) a souligné son attachement à la liberté de manifester pacifiquement et son refus d’user de la violence pour contrer ces mouvements.
Il a exprimé sa condamnation et son refus face à l’approche d’escalade usée par les Frère musulmans et qui a consisté à l’armement des sit-inneurs, ce qui a entraîné le pays dans un tourbillon de violences. Il a exprimé, aussi, son refus de toute exclusion qui vise l’élimination du paysage politique de n’importe quelle partie et son attachement au militantisme pacifique. Al Watad note son attachement à la poursuite de la transition démocratique en Egypte.

Pour Al Joumhouri, ce qui s’est passé en Egypte est un crime très proche du génocide. Le parti réaffirme son attachement à la démocratie et au pacifisme et condamne ce crime odieux, dénonçant l’affrontement des sit-in pacifistes avec les forces de l’armée. Il a renouvelé son engagement pour éviter à la Tunisie les risques de glissement vers la violence et le chaos.

De son côté, la Troïka a fermement dénoncé l’usage de la force armée pour lever le sit-in «pacifique», appelant à mettre fin à l’usage excessif de la force contre des «civils non armés» pour préserver le sang égyptien. Pour le CPR, ceci est la conséquence du coup d’Etat orchestré par l’armée à qui il fait porter la responsabilité de ce «génocide» et de tous les dépassements.

I.N
15/08/2013 | 1
min
Suivez-nous