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Mourou : «Le gouvernement doit sortir de sa peur et gouverner pour de vrai»
13/02/2012 | 1
min
Mourou : «Le gouvernement doit sortir de sa peur et gouverner pour de vrai»
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Invité sur le plateau de Mosaïque Fm, lundi 13 février 2012, Abdelfattah Mourou, ex membre d’Ennahdha, s’est exprimé par rapport à diverses questions d’actualité, dont le rendement du gouvernement actuel, les récentes fusions de partis, la diplomatie tunisienne ou encore les récentes visites des prédicateurs islamistes orientaux.

Il a commencé par ironiser sur le fait qu’il « n’a pas gouté au plaisir du ministère », faisant allusion ainsi à sa déception lors des nominations des membres du gouvernement. Il a enchaîné par reprocher à ce dernier sa passivité et même sa peur. «Le gouvernement doit gouverner pour de vrai!», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, M. Mourou a dénoncé les agressions subies par les agents de sûreté tout en précisant : «Comment peut-on tolérer des agressions perpétrées contre des gens censés nous protéger?» Il a affirmé, à ce propos, que la confiance doit être rétablie entre le peuple et les forces de sécurité. Il a ajouté que certaines parties politiques sont derrière cette crise de confiance, car elles appellent à la passivité face à la violence.

Evoquant le retour des destouriens sur la scène politique, Abdelfattah Mourou a affirmé qu’on ne devrait pas exclure toutes les personnes qui ont travaillé avec l’ancien régime, car certaines sont intègres et que cette généralisation est injuste.
Il a critiqué, par la suite, le gouvernement, considérant son rendement faible et mettant en garde contre un éventuel échec. Il a ajouté, en cas d’échec, ce sera le retour de l’anarchie et de la dictature. Par ailleurs, il a mentionné les fameux propos de M. Chourou, l’élu de la Constituante et a minimisé leur impact en ironisant : « M. Chourou a proposé un remède périmé!».

Arrivant à l’invitation polémique du prédicateur défenseur de l’excision, M. Mourou a affirmé que la question ne se pose même pas en Tunisie.

D.M
13/02/2012 | 1
min
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