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Noureddine Bhiri raconte son arrestation et sa détention en résidence surveillée
01/04/2022 | 12:41
3 min
Noureddine Bhiri raconte son arrestation et sa détention en résidence surveillée

 

Le dirigeant nahdhaoui, Noureddine Bhiri, a raconté son arrestation et sa détention en résidence surveillée – qualifiée de « kidnapping » – vendredi 1er avril 2022 lors d’une conférence de presse organisée par son comité de défense. 
 
 
 
Revenant sur les faits qui se sont déroulés le 31 décembre 2021, l’avocat et politicien a indiqué d’abord que ses ravisseurs étaient tous en tenue civile et portaient de longues barbes. Ceux-ci étaient à bord de véhicules neufs, selon Noureddine Bhiri. Après lui avoir bloqué le passage alors qu’il s’apprêtait à monter dans sa voiture avec sa femme, les ravisseurs l’ont interpellé et conduit dans un autre véhicule pour ensuite prendre la route. Une fois arrivé à Menzel Jemil, Noureddine Bhiri a été enfermé dans un garage où il a attendu trois heures avant d’être conduit au poste de police de la région, toujours selon son témoignage. 
 
 
 
Au poste de police, il a été informé de la décision de sa mise en résidence surveillée par le chef du poste et en présence de plusieurs agents en civil et autres hauts cadres sécuritaires. L’avocat a ajouté que le chef du poste de police a prétendu que l’imprimante était hors service quand il a demandé à examiner l’ordre de sa mise en résidence surveillée. Il a affirmé qu’il avait ensuite été conduit dans un local abandonné au fin fond de la forêt de Rimmel à Bizerte. 
 
L’avocat a signalé que le chef du poste de police a refusé de lui communiquer l’identité de ses ravisseurs et qu’il avait été empêché de déposer une plainte. Il a assuré, par ailleurs, que quand son état de santé s’était dégradé, il a été conduit de force à l’hôpital à bord d’un véhicule de la protection civile non-équipé et sans personnel médical à ses côtés. Il a ajouté, dans ce sens, que le service de réanimation où il a été admis avait été transformé en une caserne de par le dispositif sécuritaire déployé dans les couloirs de l’hôpital. 
 
 
 
S’adressant au ministre de l’Intérieur, Noureddine Bhiri a appelé à ce que l’endroit où il a été assigné à résidence soit révélé au public rappelant que Taoufik Charfeddine a mis trois jours avant de s’adresser aux médias pour annoncer la décision de mise en résidence surveillée. Il a souligné que le ministre de l’Intérieur l’avait appelé après 67 jours à l’hôpital pour lui annoncer la levée de la décision de sa mise en résidence surveillée sans que les motifs de sa détention et de sa libération ne lui soient communiqués. Il a assuré que « son kidnapping » n’était qu’une tentative d’assassinat le visant. 
 
 
 
Trois jours après l’arrestation de Noureddine Bhiri et compte tenu de la polémique que cet évènement a suscitée, le ministre de l’Intérieur Taoufik Charfeddine a organisé une conférence de presse pour expliquer ses motivations. Il a annoncé, alors, que Noureddine Bhiri faisait l’objet d’une enquête dans le cadre d’une affaire d’octroi illégal de certificats de nationalité. Le politicien a, rappelons-le, été relâché le 7 mars 2022. Aucun détail sur l'instruction qui le visait n'a été communiqué. 
 
 

N.J. 

01/04/2022 | 12:41
3 min
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Commentaires
Ancien '?lu de la république française
Mr Bhiri bientôt vous serez convoqué par la justice
a posté le 01-04-2022 à 20:32
Mr Noureddine Bhiri, patientez encore un peu, bientôt vous serez convoqué par la justice, petit à petit l'oiseau fera son nid, les 82 juges a qui vous avez fait subir des choses ignoble, edahrou taouil vous les avez humilié
St Just
D'autres n'ont pas cette chance.... ils sont sous terre!
a posté le 01-04-2022 à 16:37
Nous espérons que la justice aille jusqu'au bout.
Combien de personnes n'ont plus cette chance de respirer, de se montrer et de partager?
Combien de personnes sont sous terre poussées par ces individus vers l'intégrisme et le désespoir?
Stranger
Ben voyons!
a posté le 01-04-2022 à 15:06
Un type de son âge qui attraperait une gripette serait plus malade que cet énergumène après soi-disant 3 mois de grève de la faim. On nous a tellement roulé dans la farine que l'on s'est dit: sob7anelledhi yo7 yil3idhama wehya ramimou
DIEHK
Mais on s'en fout.......
a posté le 01-04-2022 à 15:00
C le + grand destructeur de la Tunisie avec sa secte néfaste, criminelle et terroriste!!!
Et on ose aujourd'hui encore parler de lui ?
Il n'a eu qu'1 partie de ce qu'il méritait vraiment....
La mémoire courte de notre 4ème pouvoir commence à fléchir attention à l'Alzheimer...
Nous avons d'autres chats à fouetter que de parler d'1 mec qui a beaucoup de sang de Tunisiens sur la main & sa conscience.....
Alya
Les victimes de ce mec devraient lui repondre
a posté le 01-04-2022 à 14:07
Toutes les victimes de cet affreux sbires ne sont pas mortes . Les survivants devraient lui répondre quant à la justice qui sévissait pendant son règne et même par la suite.