Les députés d’Ennahdha se sont réunis hier à l’ARP et passé en revue la situation politique et générale dans le pays. Imed Khemiri, chef du Bloc d’Ennahdha à l’Assemblée a signé un communiqué publié ce vendredi 14 janvier 2022, où il réaffirme que son parti est fier de célèbrer, aujourd’hui, une révolution qui a apporté la démocratie, la justice sociale et les libertés.
Ennahdha, explique que malgré les difficultés, naturelles dans toutes les transitions démocratiques, rien ne peut justifier un retour en arrière, de renverser les acquis constitutionnels et institutionnels et ouvrir la porte devant l’autocartie, la tyrannie et le populisme.
Le mouvement islamiste a renouvelé son appel aux Tunisiens à célébrer la révolution, et à exprimer par tous les moyens, légaux et pacifiques, leur attachement à ses valeurs et condamner le coup d’Etat.
Ennahdha a également appelé, une énième fois, à la libération immédiate de son dirigeant et ancien ministre de la Justice, Noureddine Bhiri, placé en résidence surveillée et remercié les partis et personnalités qui lui ont exprimé leur soutien
Le mouvement dit soutenir toutes les positions anti-coup d’Etat exprimées cette semaine par de nombreux partis politiques, personnalités nationales et de larges franges du peuple tunisien, exhortant les membres de l’ARP à assumer leur responsabilité et protéger les institutions de l’Etat.
M.B.Z
Ecrit par A4 - Tunis, le 26 Novembre 2020
Je viens te voir pour ton anniversaire ...
A peine dix ans et tu n'as plus de dents
Je n'ai ni fleurs ni délicieux desserts
A présenter pour cet évènement
Je viens en ami, pas en adversaire
Je viens te pleurer mes vieux rêves d'enfant
Tu me fais pitié, t'es pas belle à voir
Te voilà misère jetée sur la paille
Te voilà broyant que des idées noires
Entourée d'idiots et de vieilles canailles
Te voilà raide au bout du désespoir
Tes gosses ont fait que tous tes trains déraillent
Tes rejetons ferment vanne après vanne
Pour te faire souffrir, pour te faire mourir
A petit feu, organe après organe
A petit feu, jusqu'au dernier soupir
D'autres sont partis, loin dans la savane
Ou au fond des eaux, juste pour te fuir
Est-ce ma faute si tes enfants sont stupides
S'ils ne veulent rien faire de leurs dix doigts ?
Si toutes leurs machines ne tournent qu'à vide
Et leurs maisons n'ont ni portes ni toits ?
Est-ce ma faute si tes ignobles caïds
Partent égorger armés de fatwas ?
Même mon crayon avec sa bonne mine
Manque terriblement d'inspiration
Comment t'écrit-il ce qui le chagrine ?
Comment t'exprime-t-il sa déception ?
Car ce sont tes enfants qui t'assassinent
Et te donnent cette mauvaise réputation
J'aurais bien aimé écrire autre chose
Mais il se trouve que le tableau est noir
J'ai beau dessiner dessus une rose
Ma rose se fanera avant ce soir
Elle se fane quand les assassins l'arrosent
De haine et de sang de leurs égorgeoirs
Tu y a échappé ... la premiere fois.
Zaba t'a offert la liberté et la vie sauve au printemps 1988 ... en échange d'absence d'attentat durant "son regne" ...
Tu as gagné une battaille ; je le reconnais.
...
On verra si tu échapperas toujours a la condamnation, @ R.G.
Les crimes de tes sbires commis durant ton mandat a la tete du M.T.I. de 1984 a 1987, ne resteront pas impunis ... je l'espere.