alexametrics
mardi 14 mai 2024
Heure de Tunis : 11:17
A la Une
Ces occidentaux qui n'ont rien compris à la révolution tunisienne
05/12/2014 | 19:59
8 min
Ces occidentaux qui n'ont rien compris à la révolution tunisienne
Le succès de Nidaa Tounes aux législatives et de Béji Caïd Essebsi au premier tour de la présidentielle, a suscité les commentaires de plusieurs observateurs occidentaux, notamment français. Ils n’arrivent pas à comprendre comment une révolution de jeunes a pu remettre en scène l’ancien régime et un octogénaire au pouvoir. Que s’est-il réellement passé en Tunisie entre 2011 et 2014 pour que les résultats des dernières élections soient ainsi et comment se fait-il que des analystes supposés avisés ne voient pas les choses telles que nous les vivons ? Flashback.

C’est l’ancien régime qui revient. Un papy au pouvoir. La révolution tunisienne a avorté. Ce sont là les principales grandes lignes de ce qu’on lit, ces dernières semaines, dans les médias politiques les plus prestigieux en Europe, et notamment en France. La Tunisie a-t-elle réellement échoué et a-t-elle réellement remis au pouvoir l’ancien régime ? CQFD.
Le principal élément déclencheur de la révolution tunisienne, un certain 17 décembre 2010, était un vendeur ambulant qui s’est immolé par le feu, après avoir vu sa balance saisie par la police municipale. Plusieurs émeutes après, et un tapage médiatique extrême de la part de la chaîne Al Jazeera, a conduit le 14 janvier 2011 le président Zine El Abidine Ben Ali à quitter le pouvoir.
Après quelques semaines de flottement, Béji Caïd Essebsi est nommé à la tête du gouvernement avec pour mission principale de calmer le pays et de le mener vers des élections transparentes et démocratiques. La mission est accomplie le 23 octobre 2011. Les islamistes d’Ennahdha gagnent les élections et prennent le pouvoir avec les deuxième et quatrième classés, à savoir le CPR que préside Moncef Marzouki et Ettakatol que préside Mustapha Ben Jaâfar. Ils sont supposés être républicains et laïcs et le gouvernement composé est une alliance de cette troïka laïco-islamiste. Ennahdha prend la présidence du gouvernement, Ettakatol celle de l’Assemblée et le CPR celle de la République. Ils ont été élus pour un an ferme ayant pour mission unique, telle que définie par un décret-loi, de rédiger la constitution. A leur première année d’exercice, ils s’occuperont de tout sauf de la constitution. Celle-ci ne sera votée que le 27 janvier 2014.

Leur pouvoir oscillera par une permissivité extraordinaire envers les uns, notamment les salafistes radicaux, et une sévérité excessive envers les autres, notamment la société civile laïque et républicaine. Le 9 avril 2012, des manifestants de cette société civile laïque sont violemment dispersés et la police (accompagnée par des milices proches du pouvoir) fait preuve d’un usage excessif de la force. Cet usage excessif de la force sera observé dans plusieurs autres manifestations « laïques » dont la plus spectaculaire sera celle de Siliana, en décembre 2012, où la police a tiré à la chevrotine (interdite) sur les manifestants. Les blessés sont nombreux et la vague de colère est telle que les Silianais se sont rassemblés pour quitter carrément leurs demeures et laisser les autorités gérer une ville déserte.
En parallèle, les Salafistes et radicaux bénéficiaient d’une totale impunité de la part des autorités. Pire, les médias qui dénoncent les abus de ces salafistes sont vilipendés. La ville de Sejnane est devenue un émirat islamiste, dénonce le quotidien Le Maghreb et la Ligue tunisienne des Droits de l’Homme. Intox répondent en bloc les autorités. Des terroristes s’entrainent à la montagne Chaâmbi. Intox, répondent les mêmes. Des armes fuitent quotidiennement depuis l’Algérie et, surtout la Libye. Accusations infondées, manipulation médiatique et tentatives de déstabilisation du pouvoir, répondent en chœur les officiels.
L’impunité la plus spectaculaire des salafistes sera constatée le 14 septembre 2012 avec l’attaque de l’ambassade américaine à Tunis. Des dizaines de salafistes pénètrent de force la chancellerie, incendient les voitures et retirent la bannière étoilée pour la remplacer par la bannière des salafistes. Ils s’en tireront tous ou presque avec de légères condamnations assorties de sursis. Le ministre de l’Intérieur de l’époque, l’islamiste Ali Laârayedh, desserrera même l’étau sur leur chef supposé Abou Iyadh pour lui permettre d’échapper aux forces de l’ordre.
Le pire arrivera, ou plutôt commencera, le 18 octobre 2012 avec le lynchage à mort de Lotfi Nagdh militant de Nidaa Tounes, parti créé par Béji Caïd Essebsi. Des proches du pouvoir sont accusés du meurtre. Ils sont emprisonnés, mais ils seront néanmoins défendus par des proches du président de la République et même par des députés de la troïka qui demandent à ce qu’on les relaxe au prétexte d’être acteurs révolutionnaires. Le sang coulera encore le 6 février 2013, le 25 juillet 2013 avec l’assassinat des leaders politiques Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi. Régulièrement, on enregistre des actions terroristes faisant la mort de soldats ou d’agents de forces de l’ordre. On ira jusqu’à égorger et déshabiller les cadavres des soldats.
La société civile criera son ras le bol dans un sit-in historique de plusieurs semaines devant le siège de l’Assemblée demandant la fin de la troïka. Après quelques vaines tentatives de répression des manifestants, dans le droit fil de la politique de répression de l’ancien régime, le gouvernement finira par tomber et les députés finiront leur farniente en pondant, enfin, la constitution.

Pendant ce temps là, et coïncidant avec une crise mondiale aigüe, l’économie tunisienne balbutie. Inflation galopante et croissance chancelante. Le tourisme bat de l’aile pendant que les marchés concurrents (notamment Turquie, Maroc, Espagne) deviennent florissants. Le chômage grimpe et la corruption s’accentue. Les agences de notation dégradent sans cesse la notation tunisienne et multiplient les avertissements et les signaux d’alarme, sans qu’il n’y ait de réaction tangible. Ou plutôt si. On a interdit désormais à Standard & Poor’s de noter la Tunisie. Le clientélisme et le népotisme connus sous l’ancien régime n’ont pas disparu. Seuls les bénéficiaires ont changé. Les médias épinglent régulièrement, preuves à l’appui, les ministres et personnalités de la troïka, sans qu’il n’y ait de suite judiciaire palpable. L’impunité s’élargit jusqu’aux milices qui leur sont proches.

Seul réel et tangible acquis de la révolution qui a bien résisté à la troïka : les médias. Ceux-ci seront dénigrés, critiqués, insultés et accusés de corruption ou de nostalgie à l’ancien régime. Un sit-in de plusieurs semaines est organisé devant la télévision publique pour intimider ses journalistes et un livre de 500 pages est édité par la présidence de la République dans l’objectif de salir les médias, directeurs de médias et journalistes. Les procès en diffamation intentés contre la présidence trainent encore dans les casiers. En revanche, des dizaines de procès sont montés de toutes pièces pour les attaquer. On tentera d’humilier les journalistes les plus en vue pour intimider les autres, avec des gardes à vue ou des convocations devant la brigade criminelle. La société civile, aux aguets, et la corporation en alerte se dresseront comme un pour contrer l’hégémonie du pouvoir, combattre la dictature rampante et défendre la liberté d’expression. Pas moins de deux grèves générales seront organisées.
La troïka a bien essayé de créer ses propres médias, mais ces derniers n’ont pas réussi à percer dans l’audience et à convaincre le public. Trois chaines de télévision leur sont acquises, Al Moutawassat, Zitouna et TNN contre deux seulement qui s’affichent clairement anti-troïka, Nessma et Al Hiwar Ettounsi. Les premiers dépassent rarement les 2%, les seconds descendent rarement au dessous des 30% d’audience.
A l’audience télévisée prouvant un sentiment anti-troïka net et sans ambigüité, s’ajoutent les chiffres des instituts nationaux de sondages. Pareil, la troïka essaie de les décrédibiliser en les accusant de manipulation et de corruption. Des épiciers, diront certains observateurs internationaux. « Nos sondages réalisés dans les cafés populaires les démentent », dira un ancien conseiller du président de la République.
En bref, la troïka a perpétué les pires manières de l’ancien régime en rajoutant son incompétence. Au bout de trois ans, la cocotte a bien chauffé et n’en pouvait plus.
Il a fallu des élections en bonne et due forme pour montrer le ras-le-bol des Tunisiens. C’était le 26 octobre, la troïka n’obtiendra en tout que 1,1 million de voix sur les 3,5 millions de votants et sur les 5,5 millions d’électeurs inscrits. Chiffre confirmé un mois plus tard avec le premier tour de la présidentielle.

En dépit de ces données historiques réelles et vécues par les Tunisiens, en dépit des chiffres des sondages et des élections, les observateurs internationaux continuent encore à voir en les islamistes, et particulièrement en Moncef Marzouki, la personnalité la plus apte à sauver la démocratie et empêcher le retour de l’ancien régime. Ces mêmes observateurs qui oublient l’enfer des trois ans vécu par les Tunisiens, sont les mêmes qui continuent à propager l’idée que les vainqueurs sont ceux de l’ancien régime. Les vrais représentants de l’ancien régime ont tous eu une raclée lors des élections, alors que le parti vainqueur est un véritable melting pot composé d’anciens RCDistes, certes, mais aussi des syndicalistes et des figures notoires de la gauche et des Droits de l’Homme.
La faible, très faible, prestation de l’opposition a laissé devant la troïka un véritable désert politique qu’a rempli rapidement, et en un temps record, Nidaa Tounes.
Ces mêmes observateurs politiques occidentaux qui font l’impasse sur le passé, jouent aux voyants en pronostiquant, pour l’avenir des Tunisiens, un retour de la dictature et de la répression. C’est le message répété matin, midi et soir, par le finaliste de la présidentielle Moncef Marzouki et repris en chœur par plusieurs médias.
Pourtant, force est de constater que les médias et la société civile ont prouvé, trois ans durant, leur opposition farouche et leur détermination à ne plus permettre ce retour de la dictature et de la répression. Cette prise de conscience de la société civile de la chose publique et le réveil des médias, appuyés fortement, par les réseaux sociaux, seront le rempart contre tout retour au passé despotique de la Tunisie et à toute atteinte à la liberté et à la démocratie. La garantie du succès de la révolution tunisienne, ce ne sont pas les politiques élus en 2014 et encore moins les politiques élus en 2011. La garantie du succès de la révolution tunisienne, ce sont les Tunisiens eux-mêmes et ils l’ont prouvé par la réussite des élections d’octobre et novembre et la liberté d’expression qui prévaut dans les médias.

Nizar Bahloul
05/12/2014 | 19:59
8 min
Suivez-nous
Commentaires (55) Commenter
Partie 2/ 5 : A propos de la sécurité et la vérité
Rifal
| 08-12-2014 10:52
Pour la connaissance des tenants et aboutissants des révolutions, il est recommandé de savoir ceci.
Dans les pays avancés, en matière de sécurité et de justice, rien n'est acquis, tout doit être vérifié et analysé puis contre-expertisé pour aboutir à la vérité et cerner non seulement les exécutants, mais leurs commanditaires, leurs intermédiaires et leurs financements. D'où l'existence non seulement de la police, mais aussi la police des « polices » ainsi que la police de « la police des polices ». Idem pour les autres corps de sécurité (gendarmerie etc) et de justice. L'habillage trompeur des crimes politiques et l'infiltration du système sont parmi les outils les plus importants des commanditaires et des terroristes pour atteindre leurs objectifs et, souvent, ces commanditaires ( je dis bien commanditaires, des grosses pointures pour la plupart des cas certains téléguidant les opérations de l'étranger à travers le mille feuille d'intermédiaires) ne sont pas ceux affichés par les enquêtes préliminaires ou les compte rendus de presse. Quand aux exécutants "mercenaires"volontaires ou manipulable", bien équipés et rénumérés, ils disposent d'une feuille de route spécifique bien ficelée y compris en cas d'arrestation, pour tromper davantage les enquêteurs. Tout ceci pour dire combien les choses ne sont pas aussi simples en particulier lorsque l'on sait qu'en période de transition, des parties écartées du pouvoir ( politico -mafieuses en particulier), refusant toute démocratisation, ne baissent jamais les bras pour refaire surface et tous les moyens financiers et matériels sont bons pour mettre le feu à toute transition afin de préparer un éventuel retour. L'histoire des révolutions et la réalité présente dans notre voisinage ( réveil en force des kadhafistes et retour du pouvoir militaro-financier en Egypte) rengorgent d'exemples concrets). Tout leur réseau politique, sécuritaire, médiatique et judiciaire est concomitamment et comme par miracle mis en branle (quelquefois à l'insu du manipulé haut responsable) pour compléter le tout en jouant allègrement au moment voulu aux pompiers pyromanes. Le réseau est encore là, le rapport de force avec.. Dans l'environnement politico- mafieux, jamais un homme politique déchu ne baisse les bras et s'il dispose de grands moyens financiers et de « dossiers », alors bonjour les dégâts et les coups maquillés. Ceci est l'abc de ce genre de situations et c'est aussi une règle d'or à connaître pour éviter les éventuelles complications à venir. Le médecin, face à l'abcès, analyse de façon méthodique le mal, en recherche les causes profondes et favorisantes ainsi que leur cheminement horizontalement et verticalement et c'est ensuite qu'il engage le traitement curatif parallèlement au traitement préventif en toute connaissance de la chose et exceptionnellement à l'aveugle. En fait, tout doit être parfaitement programmé pour que le mal ne revienne pas ou ne reprenne pas de nouvelles forces? Ce qui n'est pas, hélas, le cas lorsque la main qui veut guérir, n'a pas l'expérience voulue ou tremble ou manque de propreté ou bien si elle-même est infectée ou infiltrée sans le savoir. On reste alors dans le palliatif porte ouverte à la chronicité. En responsabilité politique, il faut à coté de l'action et des valeurs qui l'accompagnent, être quotidiennement porté au doute y compris de soi même car l'erreur est humaine. De ce fait, la naïveté n'a pas sa place dans cette « jungle ». Voilà pour la pédagogie. Je suis convaincu que cela aussi, les occidentaux l'ont compris. Pour le reste, les tunisiens doivent poursuivre leur vigilance face à toutes les tentatives d'où qu'elles viennent, visant à rompre cette transition avant les élections, tentatives toutes vouées à l'échec comme cela a été le cas face aux précédentes. Mais combien de crimes volontairement ou involontairement non élucidés vis à vis du peuple ?
Suite partie 3
Rifal
Versus , ma belle Versus
Abdelkader
| 07-12-2014 16:39
Mea-culpa , j'ai été un peu fort je l'avoue , ne dit-on pas qui aime bien châtie bien ?
Je vous ai vexé et ce n'était nullement mon intention , me pardonnerez vous ?
Je m'adressais à JM qui a déversé son fiel sur la Tunisie , malheureusement vous lui emboîtez le pas avec en prime un charabia indéchiffrable , mais passons .
Les vrais amis des français , et j'en suis , demandent à être respectés , si ce n'est pas le cas ils le leur font savoir d'une manière qui parfois peut être caustique , c'est le cas .
Quant au reste de votre commentaire , vous vous doutez bien qu'il n'appelle aucun commentaire de ma part , il ne fait que confirmer la justesse de mes propos
Toujours sans rancune .
@BN
Marechal
| 07-12-2014 14:05
Merci de me répondre pour mon commentaire censuré ! pourquoi vous ne l'avez pas publié" ?? Ben ali et ses sbires serait il de retour ? Ne soyez pas lâche, répondez, soyez des hommes. Ayez un peu de courage
@abdelkader
nazou
| 07-12-2014 13:00
vous voyez ?! meme le versus 111 n'a pas compris ce que vous etiez .
Franchement beaucoup trop de revolutionnaires ont étés initiés a tort et a travers !!
POURQUOI JE DIS QUE LE POLITIQUE
salahtataouine
| 07-12-2014 12:49
est "voleur" des notre richesse ....
Tenez un exemple ..on nous a chanté que le tourisme comme le secteur bancaire sont en difficultés..
Alors ils vont toujours la solution..non pour sauver tel ou tel secteur ...mais pour nous faire payer et faire gagner toujours les memes ..

J ai vu que dans le budget 2015 ..ils veulent creer une "structure" pour "reformer" le secteur bancaire public ..
Cette structure sera financée par les " actions publiques (la participation de l etat ) dans les banques qui seront vendues (vendre les parts de l etat ) ..
Alors c est simpe ..exemple ..si vous avez besoin de 1000 dinars ..si vous les piochez dans votre "caisse" ..vous n allez pas payé "un service" ..alors que si vous allez voir un banquier vous lui devez des "interets" !!

C est la meme chose pour l etat ..il vend sa banque au privé et il ira demain lui demander un pret avec interet bien sur ..


ALORS SI VOUS LAISSEZ LES POLITIQUES s occuper de votre argent vous allez payer DOUBLEMENT .....

Payer ou ne pas payer IL FAUT CHOISIR
M. Bahloul
versus111
| 07-12-2014 12:28
Votre article est bien, vous oubliez la chose essentielle, la responsabilité du peuple dans tous les événements que vous dénoncez. Comme tous en Tunisie, vous parlez des effets en faisant abstraction des causes. Creusez, vous commencerez à être plus objectifs. Concernant l'attitude des médias français, vous avez parfaitement raison, précisez seulement qu'ils sont de gauche.
Abdelkader
versus111
| 07-12-2014 12:22
Vous avez vraiment l'air stupide et ignorant avec votre réponse à JM. Il a peut être eu tort d'employer les termes qui sont les siens mais franchement, votre langage usuel quotidien est de loin plus choquant. A présent, concernant l'hygiène, si ce que vous dite pourrait être démontré, on pourrait aussi démontrer que l'immigration de masse de vos semblable en Europe en sont à l'origine. Ca me fais rire, en Tunisie faire la leçon à d'autres concernant l'hygiène.
QUI FINANCERA UNE SOCIETE CIVILE ECONOMIQUE
salahtataouine
| 07-12-2014 12:15
Il ne faut pas rever ....ni l union europeenne ..ni soros ....ni les fonds quataris ....
Alors il nous faut

1) Une association tunisienne qui se penchera sur une reforme agraire et un centre d etude pour .....UN PLAN QUIQUENAL pour atteindre L AUTOSUFFISANCE ALIMENTAIRE en 2019

2)Une association de la societé civile pour un PLAN QUINQUENAL pour une EAU POTABLE POUR TOUS

3)Un des secteurs qui doit nous "preoccuper" c est le TOURISME et de ne pas laisser "les technocrates" delapider ce secteur ....UN PLAN POUR SAUVER LE TOURISME ( une intervention citoyenne (financiere entre autre )

4) Un PLAN QUINQUENAL DE L EDUCATION ..pour faire rentrer notre ecole dans le 21 eme siecle

5)Un peuple cultivé est un peuple creatif ........nous devons DEMOCRATISER LA CULTURE et ne pas laisser le "mondialisme" nous rendre SOTS BONS A CONSOMMER


QUI FINANCERA ??.....personne malheureusement car on va "piquer" le beur des "politiques
HD
versus111
| 07-12-2014 12:14
s'il est resté 7 ans en Tunisie c'est parceque ce qu'il faisait tu était à des années lumières de pouvoir e faire et indirectement te permettre de bouffer. Certains pleurent les boites étrangères qui s'en vont d'autres comme toi applaudissent, mais aucuns ne se posera la question "pourquoi avons nous besoin des autres pour fabriquer jusqu'au simple mixer". Concernant la bouffe, sache que sans les boites étrangères et les financements la tunisie ne produit pas même la suffisance pour elle même. Continue à fréquenter la mos....ée 5 fois/jour et à te fracasser le cerveau, il a été fait pour ça, moi je te le dis, à toi, fainéant.
IL EST TEMPS D ABONDONNER LA POLITIQUE
salahtataouine
| 07-12-2014 11:39
Chers commentataires........nous devons passer à l ECONOMIE et nous devons laisser les "politiques" faire de la politique et nous devons nous pencher sur l ECONOMIE et le MODELE ECONOMIQUE que nous voulons ...
Car si on laisse l economie aux politiques nous n allons pas sortir de l auberge ni economiquement ni politiquement ..

On a plassé des untra liberaux depuis 2011 à la place des liberaux pour s occuper de notre economie ..
Ils nous ont plus appauvri et veulent nous "appuvrir" en core plus ..( la preuve le budget 2015 )

La societé civile , les "activistes ^politiques" les "commentataires doivent intervenir dans le DEBAT ECONOMIQUE" comme ils l ont fait dans le debat politique


On va avoir un budget 2015 de 29 milliards de dtn ....plus de 5 .200 000 000 (5.2 millards) vont etre payés à nos creanciers (fmi et autres ) .......!!

Moins de 4 milliards pour la compensation
12 milliards pour la "gestion" ( salaires et charges )
Vous voyez deja une 20 de milliards sont partis .......

Nous devons creer un "monde associatif economique" pour imposer un modele economique car les politqiues , comme partout, nous laissent debattre de la chose politique et nous IMPOSE la "chose economique" ...

A nous d intervenir ..........car il s agit de notre vie au quotidien et de l avenir de nos enfants ..
Laisser les politiques decider pour nous ...et nos portefeuilles seront vides ....

ALLEZ AU BOULOT