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Ghannouchi : Une nouvelle forme de dialogue reprendra lundi à l’initiative du chef de l’Etat
14/07/2018 | 20:44
1 min
Ghannouchi : Une nouvelle forme de dialogue reprendra lundi à l’initiative du chef de l’Etat

 

Le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi est revenu, ce samedi 14 juillet 2018, sur la démission de Mehdi Ben Gharbia, ministre chargé des Relations avec la société civile, des instances constitutionnelles et des droits de l’Homme présentée aujourd’hui au chef du gouvernement, Youssef Chahed.

 

Selon le chef du parti islamiste, cette démission représente un facteur de renouvellement du gouvernement. « Cette démission entrainerait également un remaniement ministériel afin de combler les vacances ainsi qu’un éventuel changement au sein d’autres départements », a-t-il annoncé au micro de Mosaïque Fm.

 

Rached Ghannouchi a, par ailleurs, annoncé que le dialogue reprendra lundi 16 juillet. Une initiative prise par le chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi. Il a, dans ce sens, indiqué que le dialogue sera différent et « sous une autre forme ».

 

B.L

 

14/07/2018 | 20:44
1 min
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Commentaires (32)

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kameleon78
| 16-07-2018 00:44
Il y a eu deux cohabitation en France sous la 5ème république, la première avec Chirac - Mitterrand (1986-1988) et la seconde 1997-2002 Jospin - Chirac. La seconde cohabitation n'a aucun intérêt par rapport à notre sujet mais la première oui. Entre 1997-2002 le système était à scrutin majoritaire, la cohabitation a eu lieu car les socialistes ont gagné les élections législatives en 1997 et Chirac président jusqu'au terme de son mandat en 2002 donc rien à voir avec notre sujet, en revanche la cohabitation de 1986-1988 est très intéressante. En 1986 les socialistes savaient qu'ils allaient perdre les élections ont fait voter l'instauration de la proportionnelle afin de gêner la prochaine victoire certaine de la droite de Chirac, donc cela pousserait le RPR le parti de Chirac (droite) de l'époque à faire des alliances, c'était un coup de basse politique pour gêner la droite qui a perdu en 1988 avec la réélection de Mitterrand, Rocard le premier ministre de Mitterrand en 1988 a restauré le scrutin majoritaire à deux tours pour gouverner sereinement. Donc cette période de 1986-1988 a vu l'instauration de la proportionnelle rien que pour gêner la droite, celle-ci a eu beaucoup de difficultés à gouverner avec un Front National qui a mis la pression, d'ailleurs on n'a plus revu de proportionnelle depuis 1988.

Cela peut intéresser nos lecteurs sur la politique en France et qui a démontré que le système à la proportionnelle était un vrai poison politique.


Forza
| 15-07-2018 22:04
de faire des compromis. Aux états unis d'Amérique, ils ont aussi parfois une majorité des sénateurs contraires à la présidence ce qui demande au président de présenter des compromis pour certains sujets. Ceci est vrai aussi pour la France, le cas de la cohabitation de Chirac avec Jospin si je me rappelle bien. Les démocraties parlementaires et elles sont majoritaires en nombre sont stables lorsqu'on sait construire des coalitions sur une programme bien définit et avec un contrat de coalition détaillé. Sinon les problèmes de la Tunisie ne concernent pas modernité versus conservatisme, ils concernent la faillite des caisses sociales, le chômage, la qualité de l'éducation, la santé et les infrastructures.

kameleon78
| 15-07-2018 21:46
Dans un système à scrutin majoritaire, un seul parti gouverne c'est le gagnant, c'était mon propos. Macron et la France en Marche son parti gouvernent le pays, donc une politique cohérente même s'il y a parfois des frictions dans le parti. Et puis s'il échoue, il passera devant les électeurs et il sera sanctionné. Comme tu viens de me le confirmer, ce système parlementaire bâtard t'oblige à gouverner avec soit Afek, soit l'UPL instables comme tu le dis soit avec ton ennemi politique (deux choix de société : l'un laïque et moderniste et l'autres islamiste et conservateur), cela ne peut pas marcher, c'est comme si Macron qui gouvernerait avec Marine le Pen ou Mélenchon ou même Le Pen avec Mélenchon. C'est pourquoi le système majoritaire nous évite cette paralysie politique et cette incohérence, j'espère que tu as compris. Le système politique actuel paralyse le pays, impossible de faire fonctionner avec deux têtes, l'une islamiste et l'autre moderniste, trop de différences sur le choix de société.

TATA
| 15-07-2018 21:32
BCE aurait dû réaliser le congrès électif de Nidaa Tounes en 2014 avant de s'installer à Carthage! En effet, en 2014 HCE avait toutes les chances de succéder à son père au sein de Nidaa Tounes!

BCE a fait de faux calculs, il ne voulait pas courir le risque que quelqu'un d'autre que son fils lui succède et ainsi il a refusé l'idée d'organiser un congrès électif de Nidaa Tounes, en 2014 avant de installer à Carthage!

Wie ist es möglich, dass alles ist, wie es ist?

Forza
| 15-07-2018 18:42
Nidaa aurait pu former une majorité confortable avec Affek et le parti de Riahi. BCE ne l'a pas fait car il savait que ces partis ne sont pas stables et la suite des évènements lui a donné raison. Avec une majorité de 50% + 1 siège et des députés disciplinée on peut faire de la politique mais en Tunisie avec une présence de moins de 50% de députés dans les sessions de vote, un gouvernement n'est jamais sûr de pouvoir passer ses projets de lois donc BCE a opté pour une coalition avec Nahdha qui garantit la stabilité du gouvernement. Sur les vrais problèmes du pays comme la réforme des caisses sociales ou la fiscalité, il n'y a pas de différence entre Nidaa et Nahdha donc ce n'est pas le consensus qui est le problème mais entre autres la position forte de l'UGTT et son refus de toutes les reformes doc le problème est le non-consensus avec l'UGTT et non pas le consensus.

Aksel
| 15-07-2018 18:07
JET ETAL. KHARJET.
Thoussid ataguel therga

Amilcar
| 15-07-2018 17:56
Un message subliminal et incantatoire à peine caché, qui laisse deviner une charge lourde de sens, sinon de menaces à peine voilées!

Clairement, ce n' est pas son rôle de prédire, ou donner une orientation sur ce que soit faire le Gvt ou une forme de pression sur le président, sinon que Ghannouchi se le permet ouvertement à cause de la fameuse coalition _ tawafek - en vigueur..

On ne peut pas faire de coalition avec une ideologie obscurantiste fasciste ayant pour but la Charia. Bce ne peut dire qu il ne savait pas.. Mais il a déjà dit qu il s' est trompé.. La vérité est qu il s ' est laissé tromper , il a laissé faire les islamistes sans garantie de changement de leurs part..

kameleon78
| 15-07-2018 17:07
Tout à fait d'accord sur le principe, mais cela empêche un gouvernement issu de la majorité de gouverner efficacement avec une majorité claire et stable, c'est pour cela qu'en France la Constitution de 1958 a installé le scrutin majoritaire à deux tours, sinon vous auriez le scénario italien avec deux partis populistes au pouvoir ou en Tunisie avec deux partis qui se haïssent, dont l'alliance qui n'a pas fait avancer le pays d'un pouce, c'est aussi mauvais que sous la Troïka, chaque parti défendant ses intérêts propres mais pas ceux de la Tunisie. Donc il faut supprimer ce régime des partis, inefficace, démocratique soit mais on s'en fout il faut que le pays avance. Le peuple a besoin d'un gouvernement qui prenne ses responsabilités et qui gouverne, nous sommes immobiles à cause de ce Tawafeq.

takilas
| 15-07-2018 17:03
Avanr d'envahir Tunis, comme on le voit ces derniers temps, les originaires du sudd avides de s'installer à Tunis pour applaudir nahdha, doivent d'abord avoir une formation de civisme.Allez voir comment ils se sont rués vers les plages devla banlieue de Tunis ; ces pplages qui ne dépendent pas de la mairie de Tunis comme le pense la nouvellement nommée à Tunis l'inculte et néophyte maire de Tunis.
Yekub saad el aar kan tji....
Tunis est complètement massacrée par ce surpeuplement anarchique.

Benje
| 15-07-2018 15:30
Non pas de dialogue pas de consensus entre les deux premiers partis car il n'y aura pas d'opposition qui jugera le bilan du gouvernement et préparer l'altenance ! C'est la situation actuelle avec l'accord de Carthage et ca sera aussi le cas pour le futur dialogue aucun dés deux partis Nidaa ou Nahda ne sera responsable du bilan et ne peut prétendre prendre la relève pour l'alternance !
Certes rare qu'un parti à la majorité absolue des voix pour gouverner seul mais souvent le premier parti s'allie avec les petits partis pour compléter sa majorité et gouverner et surtout pas faire une alliance avec le second parti son principal rival ! Autrement ça sert à quoi les élections à rien comme actuellement et pourquoi aller voter c'es blanc bonnet bonnet blanc du quf-quif !
Enfin l'idée de changer le régime parlementaire actuel valable pour les démocraties anciennes et bien établies par un régime présidentiel fort pour les jeunes démocraties en construction est plus que necessaire pour la Tunisie comme l'ont suggéré plusieurs commentateurs (kameleon ....)