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Erdogan : On vise à augmenter le volume des échanges commerciaux avec la Tunisie
27/12/2017 | 14:03
3 min
Erdogan : On vise à augmenter le volume des échanges commerciaux avec la Tunisie

 

Lors de la conférence de presse commune entre le chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, tenue aujourd’hui mercredi le 27 décembre 2017 au palais de Carthage, le président turc a réitéré l’appui qu’apporte la Turquie à la Tunisie dans les différents domaines, notamment dans le secteur économique.

 

M.Erdogan a affirmé en effet, que la Turquie souhaite renforcer les liens de coopération bilatérale essentiellement, dans le secteur du commerce et du tourisme. Des concertations autour des différentes questions économiques ont eu lieu notamment le déficit commercial entre les deux pays.

Il a par ailleurs, ajouté que la Turquie vise à accroitre les échanges commerciaux entre la Tunisie et la Turquie afin de créer un équilibre en ce qui concerne ce sujet. De ce fait, la Turquie avait déjà octroyé 300MD à la Tunisie et lui accordera prochainement la même somme.

« On ne fait pas de distinction entre la sécurité et la stabilité de la Turquie et celles de la Tunisie, le développement de la Tunisie est également étroitement lié au développement de la Turquie. En outre, 150 hommes d’affaires turcs sont venus en Tunisie lors de cette visite et ils auront des entrevues avec les ministres de l’Economie des deux pays dans l’objectif de promouvoir l’investissement en Tunisie et de réduire le déficit commercial. On vise également à augmenter le volume des échanges commerciaux qui a atteint aujourd’hui plus d’un milliard de dinars, l’importation de l’huile d’olive tunisienne par exemple,  pourrait être un moyen d’améliorer la situation de la Tunisie et réaliser nos objectifs communs » a martelé M.Erdogan.

 

Le président turc a de plus, souligné que la Turquie soutiendra la Tunisie dans sa lutte contre le terrorisme et qu’elle lui apportera tout l’appui nécessaire dans le secteur sécuritaire.

« La Turquie est sans doute, en train de déployer toutes ses forces en vue d’échanger les données de renseignement sur le mouvement des terroristes. On avait par ailleurs, réussi à capturer plusieurs membres des organisations terroristes notamment Daech. » a-t-il ajouté.

Il a également été question de la cause palestinienne et des positions des deux pays suite à la reconnaissance de l’administration américaine de Jérusalem comme capitale d’Israël et la décision d’y déplacer l’ambassade américaine située actuellement à Tel Aviv.

 

Les deux chefs de l’Etat ont exprimé leur solidarité avec le peuple palestinien, soulignant que le président américain, Donald Trump a commis une grave erreur en reconnaissant Jérusalem comme capitale d’Israël et qu’ils n’accepteront aucune atteinte à la ville sainte qui pourrait toucher à son identité et à son histoire.

BCE et Erdogan partagent également le même point de vue concernant la crise en Libye. Le président turc a affirmé que les deux gouvernements uniront leurs efforts en vue de trouver une solution à cette situation.

« On est confiant qu’avec les efforts nécessaires, on pourra parvenir à une solution à la crise libyenne, et c’est pour cela qu’on avait rouvert notre ambassade en Libye car nous sommes convaincus que la sécurité de la Libye signifie la sécurité de la Tunisie. » a expliqué le chef de l’Etat turc.

 

Interrogé sur la situation en Syrie, Erdogan a répondu qu’aucun compromis n’est possible tant que Bachar El Assad est au pouvoir.

« Aucune entente ne peut être réalisée à propos de la situation en Syrie, et aucune solution ne peut être trouvée tant que le président syrien est présent. On ne peut pas assurer la stabilité en Syrie, et on ne peut pas négocier avec un terroriste qui a massacré près d’un million de citoyens syriens innocents. Si on accepte de discuter avec El Assad, on aura insulté tous les Syriens en faisant ainsi. » s’est-il exprimé.

 

Le président turc a au final rappelé que le chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi avait apporté son appui à la Turquie lors du coup d’Etat déjoué en Turquie en juillet 2016 et l’a remercié pour sa position.

Il l’a ainsi salué pour son hospitalité, en l’invitant à effectuer en retour, une visite officielle en Turquie.

 

B.L

 

27/12/2017 | 14:03
3 min
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Commentaires (12)

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Le Patriote
| 28-12-2017 16:19
Les seuls responsables de toute cette catastrophe qui se prolonge ce sont ce couple de **** Essebsi/Ghannouchi. Rien ne les interressent quand a l avenir des prochaines generations,tout ce qui les interressent c est le pouvoir,leurs proches,et leurs comptes en banque....

khaloucha
| 28-12-2017 07:10
A force de répéter un mensonge les gens finissent par y croire .Entendre ce capot des Frères Musulmans dire qu il lutte contre le terrorisme me donne envie de vomir car durant des années il a soutenu et encouragé les terroristes qui ont détruis la Syrie allant jusqu à faire du commerce de pétrole avec eux pour amasser au passage une fortune de ce commerce.Sil y avait une quelconque justice dans ce foutu monde ce type serait condamné pour les crimes commis par les terroristes contre le peuple syrien et dont il est complice.Il est là pour se foutre de notre gueule cet apprenti-dictateur .

kameleon78
| 27-12-2017 21:55
Tu peux garder tes glibettes pourries, le peuple tunisien peut s'en passer. Tu n'a rien compris espèce de dictateur du dimanche, on s'en fout de tes marchandises.

Mansour Lahyani
| 27-12-2017 18:19
Il n'a rien compris, le type... Mais non, gros béta ! On cherche plutôt à en modifier la structure : moins d'importations de Turquie, et davantage d'exportations vers ton pays ! Nous ne somme plus tes vassaux, seulement bons à consommer ce que tu veux bien nous fourguer...

TABARKA
| 27-12-2017 17:19
La terreur est une violence , cette terminologie pourrait prendre des interprétations diverses, dont le terrorisme d'état que notre invité exerce avec zèle dans son pays. Le message est adressé aux frères musulmans Tunisiens et à GHANNOUCHI en particulier, le Turc exprime son soutien, avec arrogance, sans faille et sans ambiguïté à l'islam politique Tunisien. Désormais La ligne politique et l'orientation idéologique de la Tunisie sont clairement tracées par ce geste pantomime. Ce geste insensé et inconcevable aurait déboucher sur une crise diplomatique majeure si BOURGUIBA était encore de ce monde. Cette crise n'aura pas lieu parce que les rapports de force économiques et sociales sont en défaveur du pays hôte. On avale notre chapeau et notre dignité pour une poignée de dollars. Il y a dans l'air un sentiment de retour à une dépendance OTTOMANE bien cachée et trés bien dissimulée. Que vat-il se passer maintenant? certes les choses vont évoluer dans un sens ou dans un autre, après la crise d'Allemagne, celle d'ERDOGAN va tout nous éclairer sur la suite des événements. Cette visite d'ERDOGAN est une très mauvaise bonne initiative de R.GHANNOUCHI qui pourrait, cette fois ci, lui couter le pouvoir. Les despotes et les dictateurs de toute nature perdent la raison et rentrent dans une folie démentielle, dés qu'ils sentent que le pouvoir commence à leur échapper. RCHID GHANNOUCHI EN FAIT PARTI.

Forza
| 27-12-2017 16:20
J'aime bien aussi voir une coopération entre la Tunisie et la Turquie mais je pense que nous avons un problème structurel. Notre faible productivité (relativement a celle des turque et des chinois) ainsi que la structure de notre économie et celle des turques fait de nous plutôt des concurrents que des partenaires. Nous somme concurrents pour le tourisme, le textile, les industries agro-alimentaires, l'enseignement supérieur privé etc. Et puisque notre productivité est faible suite aux grèves, blocages des routes et avant tout la mentalité d'assisté on risque de voir la balance commerciale avec la Turquie se détériorer d'avantage. Le faite d'exporter de l'huiles d'olive ou du phosphate brut a la Turquie donnerait plus d'avantages aux turcs, nous voulons réaliser la valeur ajoutée de ses produits en Tunisie, on veut établie des marques internationales d'huile d'olives et l'exporter en bouteille sous marques tunisiennes. On veut exporter des engrais et de l'acide phosphorique et non pas du phosphate brut. Maintenant la Turquie n'est pas responsable de notre faible compétitivité, il faut que les tunisiens travaillent, sans travail on ne peut entre en compétition avec les turcs, les italiens et les chinois et même pas avec les marocains et les égyptiens, la mentalité de louqma barda et mismar fi hit ne mène nulle part.

Sam laker
| 27-12-2017 15:57
avec la visite de cette tête de Turc, c'est le retour des fameuses glibettes turques après la récente interdiction de leur importation, la récente décision Tunisienne de limiter les importations de ce pays y est pour quelque chose et cette visite s'inscrit dans ce contexte : défendre les intérêts de l'industrie Turque et tout ceci, se fera, bien entendu au détriment des intérêts commerciaux de la Tunisie et avec la complicité de certains "Tunisiens" ...

MT
| 27-12-2017 15:06
Béji nous ne pouvons pas vous donner confiance,combien des questions ont étaient posé à Merdogan pour tout les mals qu'il nous a fait,certainement vous craignez les engueulades de votre chef le petit Kwanji gannouchi!!!

Famous Corona
| 27-12-2017 15:03
Ce monsieur se permet trop d'ingérence, mais dieu soit loué, Poutine sait comment le prendre et limiter sa fougue d'islamiste du dimanche!!

Patriote
| 27-12-2017 14:35
Ces ottomans sont des vrais esclavagistes et profiteurs jusqu'aux os. Erdogan profite et presse à fond même une fourmis afin d'en profiter. Il veut booster l'export de son pays au dépend du notre en augmentant notre déficit commercial déjà catastrophique et faire dévaluer et couler encore notre dinar qui s'échange déja a 3 dinar l'Euro