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Yassine Brahim : Certains dirigeants de Afek sont déconnectés de leurs bases
22/12/2017 | 09:59
2 min
Yassine Brahim : Certains dirigeants de Afek sont déconnectés de leurs bases

 

 

Le président d’Afek Tounes, Yassine Brahim a réagi, ce vendredi 22 décembre 2017, au discours du chef du gouvernement, dans la matinale de Shems FM présentée par Hamza Balloumi. Il a aussi évoqué la crise qui secoue son parti et a averti : « Si les ministres d’Afek Tounes restent dans le gouvernement, ils seront considérés comme étant démissionnaires du parti et continueront leur travail en tant qu’indépendants ».

 

Il a expliqué que la décision de demander leur sortie émane d’une accumulation de mauvais signaux dont le dernier a été la coalition naissante : Nidaa Tounes, Ennahdha et l’UPL (Union Patriotique Libre). « Cette nouvelle coalition renferme probablement des corrompus et puis cette décision que j’ai prise est la volonté des bases du parti. Malheureusement, beaucoup de dirigeants au sein d’Afek Tounes sont déconnectés de leurs bases ».

 

Yassine Brahim a rappelé qu’au début, Afek Tounes a soutenu la guerre contre la corruption mais que les efforts fournis par le gouvernement n’étaient pas à la hauteur des attentes. « Nous avons même fourni au chef du gouvernement des dossiers sur des personnes corrompues au sein même du gouvernement, mais il n’y a rien eu. Ce fut une déception ! ».

 

Le président d’Afek Tounes a également évoqué la Loi de finances 2018 qu’il a qualifié de tragédie. « On le verra dans les prochains mois ! ». « Cette Loi encourage le marché parallèle et taxe encore plus ceux qui payaient déjà. Et puis on ne voit pas les efforts de l’Etat pour la réduction des dépenses publiques. Il est clair qu’on ne nous a pas écouté et nous voyons qu’économiquement et socialement on est très loin du but ».

Selon M. Brahim, il faut peut être une deuxième version de l’accord de Carthage pour sortir de l’actuelle contradiction car selon lui, il n’y a plus d’unité nationale.

 

S.A

22/12/2017 | 09:59
2 min
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Commentaires (6)

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Jamal
| 23-12-2017 21:20
M. Yassine Brahim dit beaucoup de choses de ce que les citoyens pensent. Dommage qu'il le fasse maintenant et qu'à un certain moment il ait pu soutenir cette politique.

Forza
| 22-12-2017 19:02
Langage vulgaire dernièrement, chantage du gouvernement, ou bien il dicte sa vision au budget de l'état ou il retire ses ministres et une rencontre avec Dahlan l'espion des émirats.

Toto
| 22-12-2017 18:26
Tout ce dit Mr Brahim est logique et imparable.
Même si je trouve qu'il n'a rien fait de spécial quand il était Ministre. Beaucoup de déception le concernant. Mais ça, c'est autre chose

Mais on ne nous dit pas tout.... hahahaha :)

Pascal
| 22-12-2017 16:00
Que des chantages, il nous rappelle Bush et Trump qui disent que ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous. Décevant cet ex ministre.

tounsiii
| 22-12-2017 14:42
Au debut on croyait que ce monsieur a vraiment qq chose a apporter a la tunisie , mais il s'est avéré qu'il n'est qu'un simple jongleur politique parmi d'autres, apparemment il a la bouche plus grande que le ventre, en plus il s'est trompé du poids réel qu'il represente

Abel Chater
| 22-12-2017 12:56
Qui pourrait jamais oublier la traîtrise de Mahdi Ben Gharbia, contre le Valeureux père de l'opposition tunisienne, Ahmed-Najib Chabbi?
Après avoir mis ses pieds dans la politique tunisienne avec Ennahdha, Mahdi Ben Gharbia commença à jongler à gauche et à droite et à sauter comme un kangourou, d'un parti à un autre, en s'accoudant sur le football, par lequel il fut le seul élu de son parti, suite au soutien de son club de football, le C.A.Bizertin. Ce même Mahdi Ben Gharbia qui piégea Ahmed Najib Chabbi, avec la fausse promesse de le soutenir une fois qu'il adhère dans son ancien parti. Par la suite, il lui fit changer le nom de son parti politique, puis il obligea le grand Militant de la Tunisie, Ahmed Najib Chabbi, de se désister de ses proches, qui furent les seuls à le soutenir sous le régime dictatorial de Ben Ali. Il exhorta Ahmed Najib Chabbi à renvoyer ses 12 proches et «copropriétaires » du parti, afin qu'il s'empare de lui pour sa propre personne, comme ça gratuitement et malhonnêtement. Il fit souffrir notre merveilleux Ahmed Najib Chabbi par sa traîtrise, jusqu'à l'avoir poussé à quitter la politique pour un bon bout de temps.
Idem pour ce Yassine Brahim, qui saute d'une personnalité à une autre. Depuis les sportifs à l'image de Ousséma Mellouli, jusqu'au plus honnête politicien de la Tunisie, Faouzi Elloumi. Du jonglage politique, par lequel il ne pense qu'à se maintenir au sommet du parti. De la dictature pure et simple. Il ne pense qu'à se faire fortifier par des personnalités de poids, parce qu'il est lui-même futile sur la scène politique tunisienne.
Heureusement que Faouzi Elloumi, n'est pas tombé dans le piège de ce Yassine Brahim. Sinon, ce dernier l'aurait accusé d'être lui aussi déconnecté de la base, avant qu'il ne passe à la deuxième vitesse.