
Le coordinateur national du parti Al Massar, Jounaïdi Abdeljaoued annoncé, ce matin du lundi 27 novembre 2017, au micro de Wassim Ben Larbi sur les ondes d’Express Fm, que son parti a décidé de ne pas quitter le gouvernement d’union nationale.
« Le comité central du parti s’est réuni et a évalué notre participation au gouvernement. Nous avons pesé le pour et le contre. Suite à quoi nous avons décidé de maintenir notre participation au gouvernement, puisqu’il y a un respect de l’Accord de Carthage, et de ses priorités», a-t-il souligné.
Par ailleurs, il a assuré qu’Al Massar nourrit quelques réserves à propos de certaines questions, notamment, le PLF 2018. « Toutefois, ce n’est qu’un projet, et ce texte n’est pas sacré. Il peut, toujours, être amendé ». Interrogé à propos des dernières déclarations du directeur exécutif de Nidaa Tounes, Hafedh Caïd Essebsi, et qui seraient une manière « élégante » de pousser Al Massar en dehors du gouvernement, M. Abdeljaoued a affirmé que les choses ne pourront pas se passer de la sorte, « On n’est pas à la demeure de son père, et on n’agira pas selon ses humeurs ».
S.H
Commentaires (3)
CommenterPauvre Tunsie
Jamais entendu parler de ce parti
Pas d'étalage public menaçant la cohésion
Un ministre peut avoir son avis personnel. Qui peut ne pas concorder forcément avec un aspect de la politique du gouvernement. A lui alors d'évaluer si son maintien dans le gouvernement est utile pour le pays. Si oui, alors il peut s'en ouvrir au chef du gouvernement, mais il ne doit pas étaler son différend publiquement, il doit taire son désaccord en public, et peut continuer à travailler dans le gouvernement s'il juge que son maintien est profitable à son pays.
A cet égard, l'ancien ministre français de l'intérieur a laissé une phrase célèbre résumant la conduite à adopter:
" Un ministre, ça ferme sa gueule, ou ça démissionne!"