
Le représentant du Fonds monétaire international(FMI), en Tunisie, Robert Blotevogel, a évoqué le bilan, « positif », de la mission du fonds à Tunis, du 26 juillet au 3 août, ainsi que ses recommandations pour la période à venir.
Dans une interview accordée à la TAP, M. Blotevogel a parlé d’avancées « très importantes », dans la mise en œuvre des réformes, d’un semblant d’amélioration dans le climat d’affaires et d’une reprise de la croissance.
Il a salué également le fait que le gouvernement soit « entré dans une dynamique de réformes en prenant des mesures courageuses ». Sur ce point M. Blotevogel a relevé que les discussions avec les responsables tunisiens ont surtout porté sur « les moyens d’accélérer cette dynamique dans les prochains mois ». Par rapport aux appréciations, toujours, le représentant de l’organisation a ajouté : « Certaines réformes avancent bien, d’autres avancent plus lentement, mais ce qui importe, c’est l'appréciation globale ».
Robert Blotevogel a par ailleurs déclaré que si les réformes seront appliquées conformément à ce qui est prévu, la dette publique restera soutenable aux alentours de 70% dans les années à venir. « Cette projection est basée sur la mise en œuvre des grandes réformes. Lesquelles ne manqueront pas d'impulser la croissance et de renflouer les caisses de l’Etat, ce qui aura un impact positif sur le taux d’endettement de la Tunisie », a-t-il expliqué.
Pour ce qui est des recommandations du FMI, le responsable a appelé à une meilleure maitrise du déficit budgétaire et à accélérer les réformes déjà engagées comme celle des caisses de sécurité sociale, de la fonction publique ou encore de la fiscalité.
Il a aussi prôné l’allégement de la masse salariale qui représente la « rubrique des dépenses la plus importante du pays ». Selon lui, cette masse salariale est à un niveau atypique en raison de la forte évolution des effectifs de la fonction publique depuis la révolution. « La Tunisie détient aujourd'hui, l’une des masses salariales les plus élevées au monde » a-t-il expliqué durant l’interview.
Pour que la réduction de la masse salariale soit « pérenne », le responsable au sein du FMI, a expliqué que le consensus avec les partenaires sociaux et la société tunisienne, est « primordial ».
S.A


Commentaires (4)
Commenterce mal incurable
Le salaire...
Des jours feries9a gogo
Un temps de présence administratif le plus faible avec un rendement presque nul...
Qui veut souscrire?
« La Tunisie détient aujourd'hui, l'une des masses salariales les plus élevées au monde »
Les islamistes ont pillé notre pays.
Les islamistes ont détruit notre pays.
Il faudra des années avant de retrouver le niveau de 2011 !
Ils ont embauché par milliers les membres de leurs familles et leurs amis dans la fonction publique.
Résultats, des administrations saturées de flemmards, de tire-au-flanc, d'individus qui cumulent deux emplois, tous islamistes qui n'ont rien à branler du citoyen et du service public !
Un jour viendra où tout ce monde rendra compte de ces dépassements irresponsables aux contribuables et à la justice.