
Le lancement d'une étude d'évaluation environnementale et stratégique pour l'exploration et l'extraction d'hydrocarbures en Tunisie à partir de réservoirs non-conventionnels a été annoncé, mercredi 11 mai 2017. L’étude a été confiée à un consortium composé de deux bureaux d’études l’un tunisien et l’autre canadien pour un coût de 2 millions de dinars.
Cette étude permettra l'identification et l'analyse des hypothèses d'extraction et d'exploitation d'hydrocarbures non-conventionnels, tout en déterminant l’emplacement des réservoirs potentiels et en évaluant les expériences internationales dans ce domaine et les études environnementales et sociales d’impacts. Elle permettra, également, de déterminer les solutions techniques optimales, pour limiter les répercussions négatives de l'extraction de ces combustibles, et de préparer un programme spécial de mesures nécessaires à mettre en place pour le suivi et le contrôle de cette activité.
L’annonce a été faite lors d’un atelier de travail présidé par deux ministres celle de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Héla Cheikhrouhou, et celui des Affaires locales et de l'Environnement, Riadh Mouakher, en présence de président de la Commission de l'énergie à l'ARP, Ameur Laârayedh, de plusieurs députés faisant partie de cette commission outre des représentants des ministères et des structures concernés.
Les hydrocarbures non-conventionnels désignent les ressources fossiles plus difficiles à exploiter, qui sont recherchées une fois les ressources facilement disponibles exploitées. Ça comprend, notamment l'exploitation de sables bitumineux, de pétrole lourd, de schiste bitumineux, etc.
I.N
Commentaires (13)
CommenterUn gachis environnemental!!!! ou sont les énergies renouvelables
Trop tard!!! Mme. la Ministre vient de terminer sa sièste...,,
L'attitude de l'ex-directeur de l'énergie a frisé la volonté de saboter la reprise économique et l'emploi dans l'indifférence la plus totale de la Ministre et du chef de gouvernement !!!
@URMAX| 11-05-2017 13:10
Bienvenue à l'accentuation de la pollution en Tunisie.
Toutefois, les cliniques et leurs riches actionnaires vont avoir du pain sur la planche, pour traiter l'ORL, cardiovasculaires (pontage), neurologie pneumologie...
Sans oublier les énormes dépenses aux véhicules, les concessionnaires importeront davantage.
Exactement comme e dessalement d'eau de mer...
Tunisie ou Irak ?
Si le FMI décidait de ne plus accorder de prêt pour payer les salaires et tout explosera avec l'inconnu comme seule perspective.
Tristesse de voir des ministres qui gèrent la faillite de la Tunisie,inconsciemment pour certains,consciemment pour d'autres vendus.
Enfin,c'est toujours au peuple que revient le dernier mot mais...très peu de peuples dans l'histoire de l'Humanité ont eu le courage de s'opposer et se révolter.Et,ça ,Paul Bremer et ses successeurs en Tunisie et ailleurs,le savent trop bien.
tout simplement honteux
@rationnel
Les énergies renouvelables
Des sociétés et des experts américains étudient le sujet depuis plus de 50 années. Est ce qu'on a vraiment besoin d'une initiative avec tant de fanfares quand une petite recherche sur google peut informer la ministre sur l'état de l'art, elle peut consulter un livre comme le 'Shale Oil and Gas Handbook', qui couvre tous les aspects de l'industrie.
Quand au potentiel tunisien, plusieurs organisations ont déjà évalué le potentiel de Gaz de schiste en Tunisie comme l'USGS et ont publie des rapports détaillés (US goelogical survey: https://pubs.usgs.gov/fs/2011/3105/pdf/FS11-3105.pdf ).
Cette initiative fait partie d'une campagne pour convaincre la population d'accepter l'exploitation du gaz et pétrole de schiste qui sont très mal adaptés à un pays aride comme la Tunisie qui se trouve à proximité des grandes failles entre les plaques tectoniques (entre la plaque Européenne et la plaque Africaine). Le stockage des eaux usées pour l'extraction de gaz de schiste peut créer des séismes comme c'est le cas de l'Oklahoma ou la fréquence de séismes a augmenté de 4000%. L'exploitation du pétrole et gaz de schiste va aussi aggraver la crise hydrique.
Au lieu de perdre du temps sur des études pour imposer l'exploitation de Gaz de schiste la ministre aurait dû étudier deux autres sujets:
- Comment éliminer les obstacles qui retardent le développement des énergies renouvelables en Tunisie? La STEG est un obstacle devant les investisseurs qui veulent produire l'énergie renouvelables (Solaire et Éolienne), la complexité des procédures de raccordement au réseau et le très faible taux de compensation n'encourage pas les investisseurs à établir des fermes pour production solaires. La Tunisie peut obtenir plus de 50% de ses besoins énergétiques avec les énergies renouvelables qui permettront aussi de réduire le chômage et le déficit commercial.
- Etudier la possibilité d'acheter du gaz naturel sur le marché international ou le Gaz naturel se vend à 3,3 Dollar (Henry Hub), l'Algérie nous vend le Gaz naturel au prix Européen qui est de 14 Dollar / mmBTU (dernier contrat). Au lieu d'établir des contrats de longue durée à prix fixes avec l'Algérie, la ministre peut opter à un système 50/50, des contrats de longues et le reste achète au Henry Hub spot a des sociétés comme Cheniere aux USA. Il est fort probable que le prix de gaz va baisser dans les années à venir vu le volume énorme de la production additionnelle qu ce soit en Australie et USA.
Politique myope
Le bal des cocus continue
On connait suffisemment vos basses man'uvres d'apprentis politicH....
PS: SVP! Cessez vos censures pour pseudos modérations car on ne fait que crier notre rage face à cette masse de .... qui semblent représenter le peuple