« Notre rôle n’est pas uniquement la défense des travailleurs, c’est un rôle national qui diffère des syndicats étrangers. L’UGTT n’est ni Ennahdha ni Nidaa, il regroupe tous les citoyens quel que soit leurs mouvances politiques. Il a pour vocation de perdurer car il n’est pas un parti » a déclaré le secrétaire général adjoint de l’UGTT chargé de l’administration et des finances, Bouali Mbarki, sur les ondes de Cap FM ce mercredi 10 mai 2017. Il est revenu, notamment, sur la démission du président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Chafik Sarsar.

« Nous avons été étonnés par la démission soudaine de Chafik Sarsar qui complique encore plus les choses » a déclaré Bouali Mbarki. Il a ajouté que cette démission expéditive, dont les raisons n’ont pas encore été dévoilées, émane d’un homme de confiance qui a beaucoup travaillé au niveau national. Le SG adjoint de l’UGTT a également commenté : « Il n’y a pas d’institution qui ne rencontre pas de problème actuellement. Il faut dépasser les personnes et se focaliser sur le processus démocratique ».

A propos de la position de l’UGTT par rapport au gouvernement d’union nationale et la confiance qu’il lui accorde, Bouali Mbarki a rappelé : « Nous sommes signataires de l’Accord de Carthage, le gouvernement actuel a réussi dans certains domaines et échoué dans d’autres. Si nous continuons à vouloir démettre les gouvernements qui, lors de leur investiture, ne savent pas combien il vont perdurer, nous n’avancerons pas ».

Le secrétaire de l’UGTT a par ailleurs commenté le limogeage du ministre sortant de l’Education, Néji Jalloul : « Il a été demis, maintenant passons cette étape ».

K.H