
Comme il est de coutume, le secrétaire général de l'UGTT prononce tous les ans à l’occasion de la Fête du travail, un discours depuis le siège de la centrale syndicale à la place Mohamed Ali.
Noureddine Taboubi n’a pas dérogé à cette tradition. Le SG a commencé par relater les nombreuses réussites de la centrale, grâce à ses adhérents, au Kef ou dans la gestion de la crise entre les enseignants et le ministère de l’Education.
Six ans après de la révolution, il a estimé que le Tunisien vit dans la dépression et le désespoir, à cause de l’impuissance des gouvernements qui se sont suivis, face aux barons de la corruption, les contrebandiers et les terroristes. Il a mis en garde contre les graves conséquences de cette situation.
Il a affirmé que les régions intérieures, vivant dans la pauvreté et comptant des milliers de jeunes chômeurs, sont partagées entre, d’un côté, l’espoir d’une vie meilleure, et d’un autre, le désespoir face aux promesses électorales non-tenues, un développement qui n’a pas eu lieu et des projets à l’arrêt.
Pour Noureddine Taboubi, les derniers mouvements sociaux démontrent que la patience des Tunisiens est arrivée à bout, outre une perte de confiance et une colère générale contre les politiciens et dirigeants. Il a souligné que l’UGTT soutiendra toujours les mouvements pacifiques des citoyens démunis et leurs revendications légitimes. Ceci dit, il a dénoncé les tentatives de certaines parties, notamment politiques, de vouloir récupérer ces mouvements pacifiques pour servir leurs intérêts personnels.
M. Taboubi a également reproché au gouvernement son impuissance et son incapacité à réaliser les objectifs économiques, sociaux et régionaux de la révolution.
Il a appelé les citoyens à faire attention à ceux qui pourraient utiliser leurs revendications pour des buts malintentionnés. Il a appelé le gouvernement à « accorder son violon sur celui de la rue » pour trouver des solutions contre la pauvreté et pour l’employabilité et la dignité.
En outre et vu la crise économique, Noureddine Taboubi a appelé à soutenir le dinar, notamment en consommant tunisien, en contrôlant les importations anarchiques, en interdisant la contrebande, pour préserver les sociétés tunisiennes et les emplois. Il a, également, appelé les Tunisiens résidant à l’étranger à augmenter leur transfert en devise vers la Tunisie et les Tunisiens à accomplir leur devoir envers le fisc.
I.N


Commentaires (20)
CommenterAttention, l'humour (involontaire) peut tuer !
Des stimulants..
qu'a prendre du Viagra...
Le 2 Mai la fête des robots
Six ans après la révolution
B.N : Merci d'avoir attiré notre attention
30 milliards de DT en fumée
La Honte
C'est pas moi c'est lui nous dit l'UGTT
Et vous vous dédouanez et vous oubliez les dizaines de milliers de gréves sauvages que vous avez déclenché , votre surenchère pour demander des droits et des augmentations de salaires alors que le pays avait besoin d'abord de serrer la ceinture et de travailler.
Vous avez soutenu le système corrompu et maintenant vous faites semblant de le remettre en cause.
Puisque vous êtes contre les corrompus alors dites nous puisque vous les connaissez quelques noms des gros corrompus qui tiennent le pays.
Dites le si vous êtes véridiques.
Vous noyez le poisson et vous semblez vous dédouanez, votre responsabilité est grande dans ce qui arrive au pays et à nous tunisiens ordinaires qui tenons ce pays.
C'est grâce à cette majorité silencieuse qui travaille qui est sou-payée, qui n'est pas corrompue, et dont le système corrompu UGTT comprise profitent, que ce pays reste encore debout.
Croyez moi vous en êtes pour beaucoup dans la dépression et le désespoir des tunisiens.
Interrogez les tunisiens.....