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UE-Tunisie : Un don de 60 ME pour le programme d'appui à l'éducation, la recherche et l'innovation
31/03/2017 | 20:46
1 min
UE-Tunisie : Un don de 60 ME pour le programme d'appui à l'éducation, la recherche et l'innovation

 

Le ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale, Fadhel Abdelkefi, a signé, dans l’après-midi de ce vendredi 31 mars 2017, une convention relative à un don de 60 millions d’euros avec la commission européenne, pour le financement du programme d’appui  à  l’éducation, la recherche et  l’innovation. Etaient présents Carlos Moedas, Commissaire européen à la recherche, à l'innovation et à la science, le ministre de l’Education nationale, Néji Jalloul, le ministre de l’Enseignement supérieur, Slim Khalbous et l’ambassadeur de l’Union européenne à Tunis, Patrice Bergamini.

 

Ce programme, précise un communiqué du ministère du Développement,  s’inscrit dans le cadre commun d’appui 2014-2016 de coopération entre la Tunisie et la Commission européenne.  Il vise à appuyer la stratégie tunisienne de développement durable via l’amélioration de la qualité du système éducatif et l’encouragement de l’ouverture des centres de recherche scientifique sur l’environnement économique, ainsi que l’amélioration de l’employabilité des chercheurs.

Le programme permettra, notamment, aux centres de recherche de tirer un meilleur profit du programme cadre européen pour la recherche et l’innovation « Horizon 2020 » et à renforcer les liens entre les universités et les centres de recherche.

 

Fadhel Abdelkefi  a indiqué, à cette occasion, que la réforme du système éducatif, de la recherche et de l’innovation constitue une priorité pour le gouvernement d’union nationale.  Il a salué, par ailleurs, le niveau de coopération avec les différentes institutions de l’Union européenne.

 

M.B.Z

31/03/2017 | 20:46
1 min
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Commentaires (14)

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Emilio Lodato
| 02-04-2017 13:49
Bonjour peuple tunisien vous voulez communiquer qu'il ya 9,24 millions de dollars appartenant à la Tunisie, les documents pour les faire de l'argent, par l'intermédiaire de la Banque Centrale de Tunisie, sont laissés sur la table du ministère des Finances et le ministre Lamia Zribi le chef de cabinet Mohamed Chouikha sont conscients de la situation, mais ils ne font rien de plus « que trois mois pour les encaisser.

Dr. Jamel Tazarki
| 02-04-2017 11:19
1ère Partie
Ça fait plus que 60 ans que l'on enseigne les sciences physiques et la mécanique dans nos lycées et nos universités tunisiennes et nos physiciens n'ont pas fait quelque chose d'extraordinaire pour le pays! Les études de la théorie de la science indépendamment d'innovations pratiques sont l'un des principaux handicaps au développement de notre pays. Afin de fabriquer des voitures, des avions, des machines à laver, etc., etc., etc., on n'a même pas besoin de recherche fondamentale et théorique. En Inde, par exemple, tout ce fait par essai pratique, par touche progressive et expérimentation. Et lorsqu'ils découvrent quelque chose d'utile, ils ne se soucient guère d'en tirer ou d'en souligner un principe scientifique mais ils focalisent sur l'aspect utilitaire de la technique. Il y'a ce qui marche et ce qui ne marche pas. Globalement l'approche est plus pratique que scientifique.

La métallurgie en Inde, en tant qu'exemple, est un art qui fonctionne selon des recettes (équivalente à celle des recettes de cuisine) et non pas une science. En Inde, la métallurgie fabrique toutes les machines possibles sans pour autant utiliser la notion d'atome ou d'électron. Certains livres universitaires de construction des machines en Inde ne font pas recours à des connaissances concernant la structure de l'atome et de la matière en général.

En Chine la théorie de la relativité est un sujet pour les universités de philosophie.


Nous n'avons pas besoin de comprendre l'infiniment petit afin de fabriquer des outils de travail qui facilitent notre vie de tous les jours. Nous n'avons pas besoin de comprendre par exemple (comme le font nos théologiens et nos sophistes) le coté métaphysique et théologique de la pesanteur afin de fabriquer des avions, pour cela il suffit de se limiter à la formule mathématique p=m*g.


C'est pareil en médicine, toute la production pharmaceutique fonctionne selon des recettes. Il y a des bonnes et des mauvaises recettes. Il y a même des recettes qui tuent et handicapent et d'autres sont efficaces et soulagent. Toute l'industrie chinoise fonctionne selon des recettes et non pas selon des théories scientifiques. Les ingénieurs chinois sont forts ni en mathématiques et ni en sciences physiques. Ils sont des pragmatiques.


Dans les universités allemandes, il y a beaucoup d'enseignants qui n'ont pas de doctorat. Ils sont des pragmatiques avec beaucoup d'expérience pratique dans l'industrie. Un titre de doctorat ou de professeur universitaire n'est pas une protection contre l'idiotie et l'incapacité.


Il est temps de mettre tous nos livres de la théorie de la relativité, de la mécanique quantique et de la physique nucléaire dans les caves de nos universités tunisiennes. Nous n'avons pas besoin actuellement de ces théories et on en aura pas besoin dans le futur proche! Nous avons besoin d'un enseignement pragmatique en adéquation avec les attentes des entreprises et du pays. Nous avons besoin d'écoles supérieures pratiques dont la mission est de former, par la pratique. Nous avons besoin de simples chimistes qui peuvent nous fabriquer des engrais synthétiques pour nos plantes et des contraceptifs efficaces, pratiques et à très bon prix pour les couples en âge de procréer.

Nous avons besoin d'une grande transformation qui soit plus subtile qu'une simple greffe idéologique qui se limite à l'introduction de l'uniforme scolaire ou à l'interdiction des cours particuliers à l'extérieur des établissements scolaires.

Il nous faut une école pragmatique et du possible, combinant gradualisme et continuité, laisser-faire et intervention, mouvements libéraux et classicisme. Il s'agit d'un changement majeur et non pas superficiel.

Jamel Tazarki


C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.


Buika - La Bohemia:
https://www.youtube.com/watch?v=xCNIbpy4fjo&list=RDxCNIbpy4fjo#t=48

Dr. Jamel Tazarki
| 02-04-2017 11:17
2ème Partie
On se complique trop la vie, en Tunisie, avec la recherche scientifique dont on n'a pas vraiment besoin, pour le moment.

Nous n'avons pas besoin de recherches scientifiques pour le moment. Il faut d'abord maitriser ce qui a été déjà découvert depuis des décennies et que l'on ne maitrise pas encore! Il n'y a pas/plus de secrets dans les domaines scientifiques, il suffit de savoir lire afin d'en tirer profit!
==> C'est horrible que la Tunisie est incapable de garantir son autosuffisance, c'est horrible que la Tunisie doit importer les choses les plus banales car nous sommes incapables de les produire par nous-même, alors que nos universitaires absorbent 60 ME pour la recherche scientifique qui n'a jamais abouti à un résultat ou à une reconnaissance internationale!


Tous les pays traversent les mêmes étapes pour passer du sous-développement au développement. Tous les pays prennent la même route, mais à des vitesses différentes afin de maitriser les nouvelles technologies. Le développement de la Tunisie devrait aller très vite car nous pouvons profiter des acquis et de l'expérience du monde développé, il suffit de savoir et vouloir lire afin d'en profiter.


Oui, Tous les pays traversent les mêmes étapes/phases pour passer du sous-développement au développement:
a) On a eu une phase (phase1) d'accumulation du capital après la révolution du jasmin (nous avons collecté 19 milliards d'euros), on avait tout afin de réussir et afin de se débarrasser du sous-développement.
b) Malheureusement, nous avons raté la phase (phase2) de décollage qui aurait pu nous permettre de rejoindre les pays développés. Notre ex-troïka (l'état) n'a pas pu remplir le rôle de moteur du développement. Oui, 19 milliards d'euros aurait pu suffire afin de réussir la phase2 et faire sortir la Tunisie de la misère et ceci sans dépenser un centime pour la recherche scientifique!

La Tunisie est incapable de réussir la phase de décollage afin de passer du sous-développement au développement. Nos politiciens du temps de notre troïka ont fait trop de confiance aux théories économiques et aux prof. de nos universités afin de ruiner notre pays:
a) diminuer le taux directeur, injecter des milliards d'euros dans un système bancaire oligarque en faillite et s'attendre/rêver que nos hommes d'affaires profitent d'un très faible taux d'intérêt (TMM) afin d'investir et créer de la richesse pour leurs familles, pour tous les Tunisiens et pour la Tunisie!
a) investir dans la recherche scientifique
==> Rien de cela, nous avons dilapidé/gaspillé 19 Milliards d'euros sans nous permettre le décollage du sous-développement au développement!


On accorde trop d'importance à la recherche scientifique en Tunisie au point que le gouvernement tunisien et notre Premier Ministre interviennent auprès des institutions européennes et internationales pour "la mise en pratique des partenariats et de la coopération bilatérale et multilatérale dans l'enseignement supérieur, la recherche scientifique et de l'innovation, [afin de nous] engager dans le programme européen"

Pour la citation ci-dessus voir le lien suivant :
http://www.businessnews.com.tn/chahed-annonce-la-date-de-la-conference-sur-la-reforme-de-lenseignement-superieur,520,71266,3


Jamel Tazarki

Dr. Jamel Tazarki
| 02-04-2017 11:15
3ème Partie
Non, on n'a pas besoin de l'intervention du gouvernement tunisien ou de notre Premier Ministre auprès des institutions européennes et internationales afin de participer à des projets scientifiques en Europe, aux USA ou ailleurs. Il suffit que nos chercheurs/Professeurs universitaires contactent directement les centres de recherches scientifiques (généralement des universités) via internet/email! Mais avant cela il faut lire les publications de ces derniers et proposer des solutions intelligentes. ==> Oui, toute personne intelligente et ayant des propositions/solutions brillantes est la bienvenue dans tous les centres/projets de recherches scientifiques et ceci indépendamment de la nationalité, de la race ou de la croyance théologique! C'est complètement absurde de solliciter l'intervention de notre Premier Ministre auprès des institutions internationales afin de permettre à nos universitaires de participer à des projets au-delà de nos frontières.

Notre Ministre, Mr. Slim Khalbous, nous parle de 'campagne électorale [dans nos université qui] doit se faire autour de programmes et pas de personnes." ===> Voilà, notre université tunisienne est tellement démocratique que l'on parle déjà de compagne et de programme électorale!!! ==> Je me demande ainsi, si nos universitaires auraient encore le temps pour faire de la recherche scientifique parallèlement à la compagne électorale! Voir le lien suivant :
http://www.businessnews.com.tn/slim-khalbous--nous-devons-renforcer-la-democratisation-dans-luniversite-tunisienne,520,71149,3


Je résume: il est temps que nos universitaires soutiennent plutôt nos entreprises dans la réalisation de grands projets socio-économiques et industrielles que de gaspiller leur temps et notre argent à faire de la recherche scientifique et des compagnes électorales à l'intérieur de nos universités !

Jamel Tazarki

Dr. Jamel Tazarki
| 02-04-2017 11:12
4ème Partie
Je donne un résumé des remèdes (des réformes) qui ont été appliqués par notre BCT visant à redresser les finances publiques:
a) diminuer le taux directeur à un très bas niveau afin d'encourager l'investissement et la croissance, Corrélativement avec cette baisse le taux moyen mensuel (TMM) et le taux de rémunération de l'épargne (TRE) ont diminué.
b) privilégier une baisse importante et rapide des dépenses publiques et renforcer simultanément la croissance dont l'atteinte nécessite une baisse de la pression fiscale (même au prix de dégrader à court terme le solde public).
c) recapitaliser notre système bancaire avec une injection de 6000 Millions de dinars (une offre gratuite d'argent à un système bancaire oligarque qui refuse de recapitaliser par ses propres moyens, mais ceci est autre thème).

Tous les remèdes ci-dessus tentés par notre BCT (Banque centrale de Tunisie) n'ont pas pu motiver nos hommes d'affaires à investir et à créer de la richesse et de la croissance afin que l'on puisse entre autre redresser les finances publiques!

==> Les solutions théoriques des sciences économiques que le FMI voudrait appliquer en notre pays n'ont pas donné de résultats. Et ça ne sert à rien de tenir bon à des remèdes qui se sont avérés inefficaces. Il faut penser autrement sinon le pays risque de couler!

Apparemment, même un taux directeur à zéro ou négatif (négatif ne fait pas de sens, mis à la limite faisable:)) ne pourrait pas motiver/inciter nos hommes d'affaires affairistes à investir! La preuve est que la baisse du taux directeur en 2011 n'a rien changé à la situation de l'investissement en Tunisie et par conséquent à notre situation socio-économique!

En plus qui a profité de la baisse du taux directeur et par conséquent de la baisse de TMM?
a) oui, les banques oligarques privées tunisiennes ont profité de la baisse du taux directeur et non pas ceux qui ont besoin d'un microcrédit afin de démarrer un projet et de créer de l'emploi: Les banques oligarques prêtent à la banque d'investissement ENDA a "TMM + 3%", Après quoi la banque ENDA prend sa marge d'intérêt ==> et ainsi les micro-créditeurs se retrouvent avec des financements avec des taux effectifs qui dépassent largement les 10% (voir le lien http ci-dessous) ==> c'est horrible et totalement injuste envers ceux qui veulent créer de la richesse pour leur propres familles et pour tous les Tunisiens. En Allemane c'est le bureau du travail (Arbeitsamt) qui accorde les microcrédits aux chômeurs à 0% d'intérêt et seulement en fonction du Business Plan. Seulement les "Business plan" ayant une bonne idée d'investissement ont une chance d'être financés par un microcrédit. Et c'est l'Etat allemand qui accorde l'argent indispensable pour les microcrédits directement au bureau de travail (Arbeitsamt). C'est complètement ridicule de faire passer les microcrédits par plusieurs banques intermédiaires et de les charger à chaque passage par des intérêts supplémentaires. C'est quoi toute cette médiocrité et ce manque d'intelligence socio-économique contre la masse pauvre intelligente qui voudrait créer de la richesse et de l'emploi pour tous les Tunisiens???
b) Certains de nos milliardaires entrepreneurs et l'oligarchie entrepreneuse reçoivent des crédits bancaires à un taux d'intérêt égale au TMM puisque les banques privées leur appartiennent, alors que ceux qui ont besoins de microcrédits doivent payer les crédits à un taux d'intérêt TMM+8% et même plus! Ceci n'est faisable et n'est possible qu'en Tunisie, c'est horrible que des entreprises tunisiennes possèdent leurs propres banques et profitent ainsi de la collecte de l'épargne des Tunisiens et de crédits à un taux d'intérêt égale au TMM! Ceci est complétement exclu en Allemagne!


C'était complétement absurde du gouvernement de Mr. Essid de recapitaliser (ce qui signifie d'offrir) avec 6000 Millions de dinars (et en vérité même plus) un système bancaire oligarque en faillite. Non, si j'étais à la place de Mr. Essid, j'aurais nationalisé à 100% et à zéro dinar/euros les banques en grandes difficultés de trésoreries. L'Allemagne a eu le courage de nationaliser entièrement et à zéro euro l'une de ses plus grandes banques avant d'y injecter de l'argent, la Hypo Real Estate. En Allemagne, la majorité du système bancaire est nationalisée sous la forme de banques détenues par les Länder (les Etats régionaux). C'est horrible qu'en Tunisie il n'y a plus de banques qui n'appartiennent pas en grande partie à la bourgeoisie ou aux milliardaires Tunisiens qui refusent de recapitaliser par leurs propres moyens!

Jamel Tazarki

Dr. Jamel Tazarki
| 02-04-2017 11:09
5ème Partie
Il faut se libérer de cette idée absurde de l'entrepreneur tunisien créateur qui serait le personnage central de notre développement économique, qui prendrait des risques pour créer de nouveaux produits et emplois et ne demandant qu'un peu de capital-risque et d'être libéré des charges fiscales. Une idée platonique que voudrait nous imposer l'UTICA. Même un taux directeur négatif ne pourrait pas motiver nos hommes d'affaires affairiste à investir. Le rêve de développement d'un Silicon Valley en Tunisie ne serait possible qu'avec l'intervention directe de l'État.

Il n'y a pas un seul homme d'affaire millionnaire/milliardaire en Tunisie dont les entreprises n'appartiennent pas en grande partie à des cartels internationaux. Même délice qui monopolise le marché laitier en Tunisie est à 50% française (avons-nous besoin de Danone afin de produire notre fromage et pasteuriser notre lait???)! Au juste, on ne produit que très peu en Tunisie par nous même!

Il est temps de réviser les rôles respectifs de l'Etat et des firmes privées dans le processus du développement socio-économique de notre pays. Le véritable entrepreneur qui prend des risques a toujours été le pouvoir public en Tunisie. Il n'y aura pas d'amélioration socio-économique essentielle dans laquelle l'Etat tunisien ne joue pas le rôle moteur, non seulement comme entrepreneur mais aussi comme créateur de marché.

Les firmes privées tunisiennes exigent et obtiennent des baisses d'impôts et des dépenses publiques et privent ainsi l'Etat tunisien des moyens financiers de jouer son rôle d'entrepreneur dans des secteurs économiques indispensables pour la Tunisie où personne n'ose investir, elles assèchent ainsi les moyens de la source d'investissement de l'État sans pour autant apporter de remèdes à notre économie. L'action publique est irremplaçable en Tunisie. Et ça ne sert à rien de jouer avec la valeur du taux directeur afin de motiver nos hommes d'affaires affairistes à investir et de faire ainsi fonctionner notre économie' Il faut faire face à la réalité et l'accepter sinon on risque la faillite totale et le collapse socio-économique!

La seule chose que maitrisent nos hommes d'affaires affairistes est l'industrie touristique et avec la faillite de cette industrie tout un pays risque la faillite.

Non, Il nous faut une politique socio-économique/industrielle qui devrait redonner à l'intervention publique une place centrale, non comme correcteur des échecs de marché ou garant de la libre concurrence, mais comme entrepreneur dans des domaines où personne n'ose prendre le risque et comme créateur de marchés. Cela exige de ne plus financer les firmes tunisiennes privées passivement et indirectement avec des mécanismes ruineux.

Jamel Tazarki

Dr. Jamel Tazarki
| 02-04-2017 11:07
6ème Partie
Je propose pour la Tunisie une solution pragmatique à la chinoise. En effet, le gouvernement chinois a créé une structure organisationnelle par laquelle il peut procéder en tant qu'actionnaire dans tous les grands projets économiques afin d'optimiser la gouvernance et de guider la modernisation. Même si ces sociétés par actions présentent des particularités d'entreprise privées (actionnaires, conseil d'administration, rapports annuels), le gouvernement chinois détient au départ toujours la majorité des actions et il exerce ainsi un contrôle solide sur l'activité de l'entreprise. La privatisation complète se fait quand l'entreprise fait des bénéfices. Le gouvernement chinois a ainsi créé plus que 4 millions d'entreprises privées. Ces entreprises emploient près de 120 millions de chinois. La chine fait pression sur les responsables des banques afin de permettre des prêts à des conditions avantagées aux nouvelles entreprises qui sont au début surveillées par les fonctionnaires des autorités chinoises. Ces prêts hors des conditions de marché ne sont accordés qu'aux entreprises rentables. Les entreprises non rentables n'ont plus le droit d'opérer ou d'investir car les règles du marché les forcent à arrêter leurs activités ou du moins de ne pas réaliser de nouveaux investissements. Lors de la privatisation complète des entreprises fonctionnantes, les banques reçoivent leur argent de nouveau. Le stock des créances est à plus de 1200 milliards de dollars. Les dirigeants chinois sont conscients de la fragilité de ces investissements. C'est pour cela que les banques chinoises reçoivent du budget de l'Etat. Le gouvernement chinois cherche aussi des capitaux privés, chinois et étranger afin de recapitaliser ses banques. Par contre l'Etat chinois (contrairement aux américains et aux européens) n'accorde pas de crédit hors conditions de marché (très faible taux d'intérêt) aux ménages et à la consommation. Les ménages chinois doivent préalablement épargner les sommes nécessaires pour l'achat d'une voiture ou d'un appartement. De même de nombreux produits d'assurance ne sont pas disponibles. Les ménages doivent également épargner pour se protéger contre les risques de la vie courante. On comprend ainsi pourquoi le taux d'épargne des ménages chinois est très élevé et d'ailleurs il ne cesse pas de croître. Le taux d'épargne des chinois est de 50% du BIP. Ce taux d'épargne contribue à l'investissement. Les banques d'Etat dirigent l'essentiel de l'épargne chinoise vers les entreprises. Ces prêts soutiennent la production et favorise l'investissement. Ce qui augmente le taux de croissance du PIB.


La question est comment assurer l'autosuffisance et la stabilité des prix dans un temps record. Pour cela, il suffit de transformer notre agriculture traditionnelle, en la dotant d'équipements et de techniques d'avant-garde. L'agriculture moderne nécessite des techniques avancées, des équipements de haute performance et des agriculteurs qualifiés. Il nous faut un haut rendement, une excellente qualité, une grande rentabilité et un bon écosystème. Le développement de la productivité agricole est un but primordial de la construction de la nouvelle Tunisie. Le mode de production agricole caractérisé par les systèmes d'irrigation classique et de labour traditionnel n'est plus suffisant afin de nourrir 13 Millions de Tunisien. Afin de développer une agriculture moderne, il est important de la transformer et la doter des techniques modernes de l'hydro-culture. Puis, il faut augmenter les investissements dans les régions rurales, soutenir financièrement les agriculteurs.

Parallèlement, il faut pratiquer des politiques économiques structurelles qui ont une action à long terme. Par exemple une politique industrielle comme l'encouragement de la production artificielle des engrais agricoles et de l'industrie chimique.

De même, je propose de déterminer les potentialités de notre pays et de mettre en oeuvre les projets correspondants. Nous privilégions lors de la réalisation de nos projets d'abord le savoir-faire et les compétences locales. Et pour combler les compétences manquantes, on va rechercher les personnes susceptibles d'être recrutées partout dans le monde. Il y a énormément d'ingénieurs et scientifiques sur le marché international qui pourraient nous aider, mais ils ont un prix. C'est toujours une question d'argent. Les Américains, les Chinois, les Allemands et tous les autres font pareils, ils captent les meilleurs scientifiques et les meilleures capacités du monde. Nous ne sommes pas encore au plus haut niveau, mais on veut l'être. Nous sommes juste sur le bord d'y arriver. C'est une question de temps et de choix politiques. On ne cherchera pas seulement à séduire les entreprises étrangères à investir dans notre pays mais nous définiront nos projets en fonction de nos besoins et on cherchera sur le marché international de travail les compétences manquantes et peu importe le prix que l'on aura à payer

Jamel Tazarki

Douaaislem
| 02-04-2017 10:03
Je suis libre de m'exprimer et de donner mon avis et dire que les politiciens sont corompues et j'en porte seul la responsabilité de mes propos dans tous les pays démocratiques on la liberté d'expression alors Business News est-ce un journal ou des juges ?

B.N : Votre commentaire a été publié cher lecteur, nous vous remercions d'avoir attiré notre attention.

Letranger
| 01-04-2017 17:23
Eh châtré, tu pourrais essayer d'être cohérent dans tes interventions successives, parce qu'alors là, même un psy islamiste ne comprendrait rien.
Un coup t'es à voile, un coup t'es à vapeur.

Citoyen_H
| 01-04-2017 14:33


Et voila, une fois de plus, la miraculeuse somme nécessaire pour payer entre autre les glandeurs handicapés du neurone engagés par les chameliers traitres imposteurs durant leur chaotique mandat, a été dégotée in extremis.

Les enfoirés de "brouettistes" et gardiens d'écuries d'une pilosité suspecte, ont mis le pays sur la paille.
Ils ont absolument asséché toutes les ressources de l'état.
Assurer les salaires de certaines nébuleuses de fonctionnaires, devient de plus en plus hypothétique.

L'IVD, institut spécialisé dans la diversion et la diffamation, devrait ouvrir une enquête sur les tsunamis d'abus ayant allégrement déferlé durant l'ère de la plus grosse escroquerie (2011-2013) que la Tunisie ait connu.

Une microscopique preuve d'honnêteté de la part de ce cabinet noir, mis en place par les chameliers escrocs traitres affamés et leurs complices de très bas étages (le marzougui, les abbou et consorts, serait bien accueillie et confirmerait leur "flagrante impartialité", si on peut appeler cela, ainsi.