
Abir Moussi, présidente du parti Destourien Libre, a considéré ce soir du dimanche 19 mars 2017, qu’il est inacceptable de voir que tous les dossiers du pays doivent passer par Rached Ghannouchi pour qu’ils soient traités et résolus.
« Il n’est pas normal de voir toutes ces personnalités courir vers Montplaisir pour avoir la bénédiction du Cheikh et résoudre tous les genres de problèmes, qu’ils soient diplomatiques, sociaux, économiques ou politiques. Nous avons un président de la République et un chef de gouvernement pour s’en occuper. Les chefs de partis politiques doivent, pour leur part, assumer leurs fonctions en tant que tels, et ceci est, également valable pour Rached Ghannouchi, dont le rôle ne doit pas dépasser celui de chef de parti politique », a assuré Abir Moussi lors de son passage chez Samir El Wafi dans le cadre de l’émission hebdomadaire « A celui qui ose seulement ».
Abir Moussi a, par ailleurs, affirmé qu’elle tient à ses principes, justifiant son attachement au RCD dissous par la nature du conflit qui prévaut sur la scène politique après la révolution. « Personnellement, j’ai compris dès le départ que le conflit tournait autour du pouvoir et des positionnements de chacun. Ce n’est guère un conflit de principes ou de programmes ».
Revenant sur le nombre de destouriens qui ont choisi de rejoindre d’autres partis, notamment celui de Mohsen Marzouk, au lieu du Parti Destourien Libre, Mme. Moussi a affirmé que ces personnes ont choisi la solution de facilité, évitant le chemin du militantisme. « Ils ont choisi le confort. Le parcours de notre parti est difficile pour eux ».
S.H
