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#Yezzi, la campagne nationale de lutte contre la violence à l'encontre des femmes
26/11/2016 | 11:54
2 min
#Yezzi,  la campagne nationale de lutte contre la violence à l'encontre des femmes

 

La campagne « Yezzi matoskotch, tkallem » organisée par le ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfance pour lutter contre la violence faite à l’égard des femmes, a débuté vendredi 25 novembre 2016.

 

Cette campagne qui doit se poursuivre 16 jours durant, a été lancée en concordance avec la Journée mondiale contre la violence faites à l’encontre des femmes. Pensée pour propager la culture des droits des femmes et celle de la lutte contre la violence et la discrimination, elle vise à augmenter le degré de conscience de toutes les catégories sociales face au phénomène.

L’évènement qui doit se poursuivre jusqu’au 10 décembre inclura des ateliers pratiques de sensibilisation au niveau local et national.

 

Les récentes statistiques publiées par le ministère font état de violences perpétrées quotidiennement à l’encontre des femmes, en effet, 47,6 % des femmes dont l’âge varie entre 18 et 64 ans ont fait face à de la violence au moins une fois dans leur existence.

 

Le ministère explique aussi que 31,7% des violences sont physiques, 28,9% verbales, 15,7% sexuelles et 7,1% financières. Il expose aussi le récent rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans lequel il apparait que 35% des femmes dans le monde sont victimes de violences physiques de la part de leurs conjoints ou d’inconnus dans l’espace public.

 

Ce programme de 16 jours vise à renforcer la culture de l’égalité homme-femme soutenue par l’Union européenne et le Fonds des Nation-Unies pour habitat.

Un numéro vert à été mis à disposition des femmes victimes de violences : 80 10 10 30

 

S.A


26/11/2016 | 11:54
2 min
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Commentaires (8)

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Dr. Jamel Tazarki
| 27-11-2016 09:58
Merci pour votre feedback!

Moi, j'aurais aimé garder Mr. Béji Caïd Essebsi à la présidence de Nidaa Tunes, j'aurais aimé voir Madame Kannou présidente de la Tunisie, Mr. Youssef Chahed premier Ministre et Mr Slim Chaker en tant que gouverneur de notre banque centrale. Par contre, il est temps de se séparer de Mr. Chedly Ayari et vous savez pourquoi (tout le mal socio-économique de la Tunisie est causé principalement par une très mauvaise gouvernance de notre banque centrale).


@Forza: le meilleur héritage que l'on peut laisser à ses enfants est une bonne éducation et de bons diplômes! ==> L'état tunisien est dans l'obligation de renoncer aux contraintes inutiles de l'enseignement primaire et secondaire afin de faciliter la responsabilité des parents (Mr. Néji Jalloul pense trop compliquer, alors qu'il suffit souvent de petites choses afin d'améliorer l'apprentissage et l'enseignement en Tunisie. Et croyez-moi que les enfants à l'école primaire n'ont pas besoin de micro-ordinateurs, comme le prétend Mr. Néji Jalloul, mais plutôt d'une meilleure aptitude à lire et à écrire correctement! Par contre, j'avoue que j'ai beaucoup aimé son plan quinquennal dont la base est empirique et qu'il a publié en toute confiance sur le web: en ce point, il a mérité un grand bravo!).

Très Cordialement
Jamel

Letranger... le vrai
| 27-11-2016 08:37
Merci de ne pas confondre "Letranger"(sans accent ni apostrophe) c'est moi, très proche de Hatem, Gg,Tunisienne,Jamel Tazarki, etc., (je ne vais pas vous citer tous,vous vous reconnaitrez) et "L'étranger" avec qui je n'ai aucune affinité.

HatemC
| 26-11-2016 20:04
@ qui profitent les printemps Zarabes .. surement pas aux peuples mais @ un système

Le Qatar et l'Arabie Maudite ont contribué @ étouffer les aspirations démocratiques des pays comme la Tunisie ... ces 2 pays ont contribués @ installé les islamistes dans notre pays et empêcher qu'une étincelle de liberté ne gagnent leur pays ....et faire basculer leur monarchies de merde ....

TUNISIENS... ALGERIENS ... NOS ENNEMIS SONT LES ZARABES ... NOTRE DEVOIR EST DE LES ERADIQUER DE LA SURFACE DE LA TERRE AVANT QU'ILS NOUS BOUFFENT

Le monde de Trump nous ouvre cette voix ... combattons ces merdes ZARABES

https://www.youtube.com/watch?v=mNLtU3q0sDE

Forza
| 26-11-2016 19:49
Les femmes tunisiennes issues de familles riches et une grande partie des femmes citadines ont pratiquement les mêmes droits que les hommes sauf pour l'héritage qui est une question religieuse. Et même pour l'héritage beaucoup de parents progressistes partagent leurs fortunes entre les enfants de vie. Vous vivez en Allemagne et vous constatez surement que la présence de la femme allemande des les positions de direction (la chancelière et la ministre de défense sont les exceptions qui confirment la règle) est moindre que celle des tunisiennes. Je suis impressionné par le grand nombre de directrices au sein des ministères en Tunisie. Les femmes tunisiennes sont très présentes même dans les disciplines techniques et elles dominent la médicine et la pharmacie. En Allemagne par exemple vous ne trouverez pas 2 ou trois femmes dans un cours de master de génie mécanique par exemple. Je dirais même que les femmes tunisiennes citadines sont gâtées. Elles laissent l'éducation de leurs enfants souvent a leurs mères, ont souvent des bonnes de l'intérieur du pays, souvent maintenues dans un état proche de l'esclavage. Les femmes européennes elles doivent faire pratiquement toutes seules avec l'aide de leurs conjoints. Là où la situation de la femme est très mauvaise c'est a l'intérieur du pays. Les femmes qui travaillent dans l'agriculture sont très mal payées. Elles ne sont pas assurées. Le taux de mortalité des femmes enceintes est encore élevé dans les gouvernorats de l'intérieur mais ces femmes là n'intéressent pas les medias.
PS ' Le taux de participation de la femme n'était pas moindre que celui de l'homme en 2014. En général le taux est encore très faible car l'ISIE a mon avis a trop compliqué la procédure de vote, enregistrement préalable etc.
Bien sûr qu'il y'a encore beaucoup de violence en Tunisie et ailleurs et il faut donner aux femmes des possibilités de refuges car beaucoup de familles exercent encore de la pression sur leurs filles pour ne pas se séparer d'un mari même violent et détruisent de la façon le futur de leurs filles.

HAtemC
| 26-11-2016 18:30
Toutes les campagnes ne servent @ rien .. tant que les ISLAMISTES sont dans nos murs ... la femme est la cible des Islamistes .. elle est considérée comme MINEURE @ VIE et la propriété de l'homme ...

Il faut éradiquer l'islamisme et la femme retrouvera sa vraie place dans la société ...

Les femmes sont arrêtés parce qu'elles boivent un coup dans un café ou salon de thé ... et elles sont traitées de prostituée pour justifier l'arrestation ....

Les voilées sont les ennemies de l'émancipation des femmes .... HC

Tunisienne
| 26-11-2016 18:19

Cher Docteur Tazarki,


Je ne peux que vous donner raison lorsque vous dites que les femmes sont largement responsables de leur condition.

Mais je ne suis pas sûre que le raisonnement puisse être extrapolé à la Magistrature suprême qui relève, à mon sens, d'un autre registre et d'un niveau d'analyse différent. Des femmes sont aujourd'hui de plus en plus portées aux sommets du pouvoir dans plusieurs parties du monde et ça n'émeut plus grand monde, y compris dans des pays en voie de développement et connus pour être conservateurs. Et, pour ne parler que des exemples les plus actuels, si les USA avaient eu un mode de scrutin direct, Clinton aurait raflé la mise. En France, Marine Le Pen aurait eu toutes ses chances face à Juppé, et si ça semble compromis pour elle, c'est parce qu'elle aura vraisemblablement en face d'elle Fillon «le petit Nahdhaoui français» (conservatisme social, libéralisme économique)...

Tout ça pour dire qu'on ne vote pas pour une femme juste parce qu'elle est une femme. Au stade de la Présidentielle, c'est une affaire de tendances politiques et idéologiques lourdes, de projet politique et de société suffisamment clair porté par le candidat ou la candidate, d'un discours qui fait sens, de charisme, de capacité d'interpeller et d'émouvoir et d'atomes crochus entre les électeurs et l'élu(e) potentiel(le). Je pense par exemple que Maya Jribi aurait eu toutes ses chances (ou, du moins, de sérieuses chances) si elle s'était présentée aux Présidentielles (mais tout aurait également dépendu de qui elle aurait eu en face comme compétiteurs)...

Enfin et pour ne pas perdre le fil conducteur de cette discussion, personne (homme ou femme) ne peut nier que les valeurs féminines que les femmes peuvent mettre dans leur gouvernance sont fort précieuses, mais aussi Présidentes soient-elles, elles ne peuvent révolutionner la condition des femmes si ces dernières ne le souhaitent pas, ou n'y mettent pas suffisamment de coeur, de cohérence et de solidarité (féminine) !



Bonne continuation et bonne fin de soirée !

anti-islamiste
| 26-11-2016 17:20
Luttez et éradiquez l'islam politique, bannissez les voiles et accoutrement aux odeurs fétide d'islamo terroriste.
L'islam déteste les femmes le combat est là!

Dr. Jamel Tazarki
| 26-11-2016 14:41
Je commence par donner d'abord ma définition du féminisme positif: "le féminisme positif est un mouvement qui cherche à établir l'égalité politique, économique, culturelle, personnelle, sociale et juridique entre les femmes et les hommes. Le féminisme a pour objectif d'abolir les inégalités homme-femme dont les femmes sont les principales victimes, et ainsi de promouvoir les droits des femmes."

Ma définition du féminisme n'a rien à voir avec le comportement des femmes fatales (du genre Carmen, voir l'opéra en quatre actes de Georges Bizet: https://www.youtube.com/watch?v=_8y1dj7bvjE


Je reviens au sujet de l'article:

50,5% des électeurs inscrits à la dernière élection législative de 2014 étaient des femmes, mais de ces 2,7 Millions de femmes inscrites seulement un Million de femmes ont voté et 1,7 Millions ont préféré s'abstenir'

Il s'agissait de la sortie de la femme tunisienne hors de l'état de minorité dont elle est, elle-même, responsable. Mais non, la femme tunisienne a raté cette occasion unique' Elle a raté une occasion unique afin de mettre un terme à la dictature de l'homme dans le monde politique'

En 1784, Emmanuel Kant écrit cette phrase célèbre : "L'état de minorité est l'incapacité de se servir de son entendement sans la conduite d'un autre. On est soi-même responsable de cet état de minorité quand la cause tient non pas à une insuffisance de l'entendement mais à une insuffisance de la résolution et du courage de s'en servir sans la conduite d'un autre. Sapere aude ! [Ose savoir !] Aie le courage de te servir de ton propre entendement! Voilà la devise de l'Aufklärung"

La femme tunisienne voulait et veut sortir de cette situation décrite par Kant! Et elle avait au mois de décembre 2014 la chance de s'en sortir!!! Mais elle n'a pas tiré profit de cette occasion.

50,5% des électeurs inscrits aux élections législatives et présidentielles de 2014 sont des femmes. Oui, la candidate Madame Kalthoum Kannou aurait pu réaliser un véritable miracle et devenir la première femme présidente de la Tunisie et dans le monde arabe, si les 2,7 Millions de femmes inscrites à notre ISIE avaient voté pour elle!

On attendait de l'élection de Madame Kannou une Tunisie sans exclusion, sans discrimination, avec les mêmes droits pour les femmes que pour les hommes. L'élection de Madame Kalthoum Kannou aurait pu être un coup de tonnerre dans notre pays réputé pour son conservatisme vis-à-vis de la femme.

Oui, les femmes tunisiennes avaient toutes les raisons afin de voter majoritairement pour elle, mais elles ont refusé de le faire et je ne sais vraiment pas pourquoi! La faute est à qui? Probablement, à cette idée de vote utile!!!!!

Une jeune compatriote en Allemagne m'a dit: "nous voulons en Tunisie une démocratie plus paritaire qui intègre tout le monde et je crois qu'une femme au poste de Président de la République pourrait être un symbole de changement en Tunisie et un exemple pour d'autres pays arabes."

Vous pouvez imaginer la grande déception de cette jeune fille tunisienne après les élections. Elle m'a dit: "Jamel, nous avons raté une occasion unique afin de mettre un terme à la discrimination de la femme et des minorités! Honte à toutes celles qui n'ont pas voté pour Klathoum."

La surprise est telle que cette jeune fille tunisienne a refusé d'y croire: "Ils ont dû tricher, ce n'est pas normale que 2,7 millions de femmes refusent de voter pour une femme qui a tous les mérites et les qualités afin de gérer les affaires du pays."

Oui, moins que 0,1% des femmes ont voulu voter pour une femme, et 99,9% ont voté pour un homme ou elles ont refusé de voter! Je ne sais plus vraiment quoi dire que de redire ce qu'a dit un jour le philosophe allemand Kant: "On est soi-même responsable de cet état de minorité quand la cause tient non pas à une insuffisance de l'entendement mais à une insuffisance de la résolution et du courage de s'en servir sans la conduite d'un autre. Sapere aude ! [Ose savoir!] Aie le courage de te servir de ton propre entendement!"

Oui, la femme tunisienne est elle-même responsable de cet état de minorité car la cause tient non pas à une insuffisance de l'entendement mais à une insuffisance de la résolution et du courage de s'en servir sans la conduite d'un autre (dans ce cas d'un homme)!


Jamel Tazarki