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Slim Khalbous : L'université devra prendre en considération les spécificités de chaque région
22/11/2016 | 20:30
4 min
Slim Khalbous : L'université devra prendre en considération les spécificités de chaque région

Une conférence a été organisée aujourd’hui, mardi 22 novembre 2016, en marge du salon Corp City (Centre d’Orientation et de Reconversion Professionnelle) autour de la question de savoir si l’enseignement doit s’adapter ou non aux spécificités régionales. Etaient présents Hassan Zargouni, Directeur général de Sigma Conseil, Slim Khalbous, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et Markus Casel, expert Senior GIZ Tunisie.

 

Le ministre de l’Enseignement supérieur a tenu une allocution fortement applaudie qui a fait oublier à l’audience le retard enregistré lors de la conférence. Slim Khalbous s’en excuse et explique avoir été retardé par les syndicats qui ont profité de sa visite à Sfax pour leur faire part de leurs doléances.

Et des doléances il y’en aura de la part des étudiants présents dont certains étaient mécontents des conditions dans lesquelles certains diplômes sont dispensés. Tenant à garder un langage franc, le ministre leur a certifié que les différences entre certains diplômes sont purement théoriques et que ceci posait un réel problème d’employabilité. « Mais cela va changer », a-t-il souligné.

 

D’ailleurs, le ministre n’a pas cessé de critiquer les choix historiques faits dans le domaine de l’enseignement supérieur cloisonnant les diplômes universitaires dans une sphère purement théorique.  « Il y’en a marre que des thèses, PFE, etc. d’un très bon niveau finissent dans les bibliothèques et n’en sortent jamais. Les chefs d’entreprises ne savent pas valoriser ce qu’on a dans les universités », a-t-il dit.

Slim Khalbous pointe ainsi du doigt « une standardisation excessive des diplômes, la fermeture de l’université sur elle-même et l’absence de spécifications propres à chaque diplôme ». Des solutions doivent être trouvées à ces blocages historiques, explique-t-il, tout en affirmant que les solutions devront être concrètes et non purement théoriques. « l’Université devra prendre en considération les spécificités de chaque région [...] L'intégraton régionale est l'un des meilleurs moyens pour accroitre l'attractivité de nos universités », a-t-il dit.

 

Lors de cette conférence, on a évoqué le principe de la co-construction des diplômes. Une manière de créer des diplômes en faisant intervenir à la fois des universitaires et des professionnels pour adapter le côté théorique et académique à la réalité du terrain et aux besoins pratiques. « La seule manière de faire un diplôme », scande le ministre. « Tous les diplômes devraient être co-construits, sinon cela n’aurait aucun sens », soutient-t-il. Et d'ajouter : « L’ouverture c’est le décodage. Que chacun comprenne le langage de l’autre, aussi bien l’entrepreneur que l’étudiant ».

 

Hassan Zargouni, apporte dans son intervention un témoignage propre à sa région natale, celle du « Jrid » (sud tunisien). Il explique que les spécificités de chaque région devront impérativement être prises en compte afin d’assurer une adéquation entre les différents savoir-faire et les régions dans lesquelles ils sont enseignés. « Quitte à créer un savoir-faire qui peut s’exporter après », explique-t-il. La question centrale de cette conférence a été de savoir est-ce que le rôle de l’université est d’être totalement en phase avec la réalité de la région dans laquelle elle existe. Un grand oui a été apporté par les intervenants en réponse à cette interrogation.

 

La deuxième édition du CORP City s’est tenue aujourd’hui à l’hôtel Golden Tulip à Sfax. Il s’agit d’un projet de la Chambre Tuniso-Allemande de l’Industrie et du Commerce (AHK Tunisie) et en collaboration avec le Fonds Emploi de la GIZ en Tunisie (Coopération Internationale Allemande). Sa première édition tenue à Tunis a réuni près de 3800 visiteurs.

Au-delà d’une représentation classique du salon de l’emploi, Corp City présente une nouvelle version avant-gardiste : le salon inversé. Les chercheurs d’emploi sélectionnés et formés par le Corp attendent dans leurs stands afin de présenter les qualités qui les distinguent.

 

En plus de l’espace recherche d’emploi, Corp City réunit également des conférences faisant intervenir des conférenciers, experts et autres personnalités influentes en Tunisie dans le domaine de la formation et de l’emploi.

 

S.T.

22/11/2016 | 20:30
4 min
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Commentaires (1)

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JOHN WAYNE
| 23-11-2016 04:19
Le General De Gaulle disait « la vieillesse est un naufrage. »
Point de naufrage pour l'orphelin de Bourguiba et le flic de Ben Ali qui vous traque intellectuellement sans relâche depuis qu'un sombre jour de Janvier 2011, vous décidâtes de vendre votre pays au sioniste le plus offrant.
L'homme nommé JOHN WAYNE qui en ce moment même vous écrit, se sent plus fort que De Gaulle malgré des décennies passées a servir une Nation qui fut considérée comme un miracle de l'histoire.
Oui, je suis plus fort que De Gaulle, même si ses discours suscitent encore en moi cette même admiration mêlée de haine. Je hais et admire la France car elle m'a à la fois colonisé et éduqué.
Et à l'aube de ma vie, je raisonne et écrit encore en Français même si je possède un passeport Tunisien qui m'a propulsé du statut négligeable d'indigène à celui de Tunisien a part entière.
Cette séquelle irréversible et incurable de la colonisation me poursuit jusque dans les dernières années de ma vie, mais voilà que cette cicatrice culturelle me sert de nouveau a quelque chose : libérer mon pays de la néo-colonisation.
Oui, me voici avec quelque autres rares patriotes comme le Professeur Mezri Haddad, reprenant la lutte pour cette souveraineté que Bourguiba a profondément ancré en nous.
Mes écrits vous marquent et vous mettent en échec vous qui êtes devenus de vulgaires collabos de la recolonisation islamo-sioniste du monde Arabe. Mes mots ont le même effet que la balle d'un pistolet automatique fabriqué à Thulé et qu'un Fellaga silencieux et en guenilles, déchargerait dans le dos d'un militaire Français de l'occupation.
Mes articles vous font subir de lourdes pertes et la libération de notre pays de l'occupant sioniste et ses gueux Tunisiens fourbes, est proche.
De Washington à Alep, le sol tremble sous vos pieds malodorants et moites de traitres.
La victoire de Bashar Al Assad et de Poutine à Alep n'est plus qu'une question de temps. L'homme fort de Damas reconquerra bientôt tout son territoire dans ce que j'ai justement appelé le Stalingrad des Arabes. Et comme je l'ai écrit maintes fois sur ce valeureux journal électronique, l'armée Arabe Syrienne par sa victoire et son endurance, deviendra une des armées conventionnelles les plus puissantes du monde.
Mais votre autre Waterloo se trouve à Washington et se nomme Donald Trump.
L'homme en question, millionnaire excentrique et à la vie extravagante, a horreur de l'islamisme et de sa confrérie si respectée par son prédécesseur Hussein Obama.
Il eut un temps ou Donald Trump était même convaincu que le Président noir était musulman et qu'il avait même falsifié son extrait de naissance. Pour Trump, Barack Obama n'était autre qu'un vulgaire beurre en version américaine.
Les choses s'annoncent donc mal pour une Tunisie économiquement exsangue et dont le peuple agite perpétuellement la fierté d'une révolution démocratique ayant détruit le monde par une barbarie islamique digne du sombre Moyen Age.
Hélas Peuple de gueux, vous aurez beau agiter vos prix Nobel et vous rendre à Washington pour quémander aide en tout genre, le résultat pourrait être le même.
Trump déteste les islamistes et vos gouvernements élus démocratiquement mais bénis par l'Ayatollah Ghanouchi le laisseront froid.
Vos gueuses mi voilées comme Wided Bouchamaoui qui oscillent entre l'ambassade du Qatar et la Chancellerie Américaine à Tunis, ne l'intéresseront guère.
Votre Tunisie et vos Tunisiennes dignes et libres le laisseront de glace.
Votre révolution coupe l'appétit au nouvel homme fort de Washington friand de poulet panné et quant à vos Tunisiennes qui chantaient en ondulant leurs corps dodus à Stockholm lors de la remise embarrassante d'un prix Nobel devenu une arme coloniale, il préfèrera Mélania Trump.

F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki.
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.