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Jhinaoui : seul le président et le gouvernement peuvent représenter la Tunisie à l'étranger
15/11/2016 | 19:40
1 min
Jhinaoui : seul le président et le gouvernement peuvent représenter la Tunisie à l'étranger

Le ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, a été l’invité de Myriam Belkadhi, ce soir du mardi 15 novembre 2016, pour revenir sur les grandes lignes de la politique étrangère de la Tunisie.

 

Khemaies Jhinaoui est revenu sur les dernières déclarations du ministre des Affaires religieuses, considérant qu’il s’agit d’une ingérence dans la diplomatie tunisienne, qui tient à garder une position neutre avec tous les pays frères et voisins, ce qui explique la décision de son limogeage.

 

Quant à l’élection de Donald Trump à la tête des Etats-Unis, M. Jhinaoui a assuré que les relations séculaires entre la Tunisie et les Etats-Unis ne peuvent être perturbées par l’élection d’un nouveau président , « d’ailleurs, les Etats-Unis tiennent à la réussite de l’expérience démocratique en Tunisie », a-t-il noté.

 

Revenant sur la question de la diplomatie parallèle, notamment, les visites effectuées par Rached Ghannouchi et Mohsen Marzouk à l’étranger, M. Jhinaoui a affirmé que seuls le président de la République et le ministère des Affaires étrangères peuvent représenter l’Etat tunisien. « Je me demande comment un parti de l’opposition peut rencontrer des responsables gouvernementaux à l’étranger sans passer par le ministère des Affaires étrangères pour avoir les données et les dossiers nécessaires. Il faut dire que Rached Ghannouchi a déjà parlé avec le président de la République et lui a remis un compte rendu suite à sa visite. En tous cas, le seul vis-à-vis des gouvernements à l’étranger ne peut être que le gouvernement tunisien », a-t-il souligné.

15/11/2016 | 19:40
1 min
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Commentaires (5)

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mizaanoun
| 15-11-2016 22:56
Indépendamment du limogeage du « ministre » en question et pour lequel on n'a aucune compassion, tout gouvernant ou dirigeant, au niveau arabe ou mondial, qui maintient la moindre relation avec les El Saoud ou les El Khalifa, les El As Sabah, les El Zayad, et tout homme politique, sont non seulement complices de tous les crimes, et, la liste en est bien longue, commis par ces funestes familles, mais sont des gouvernants qui portent dans leur ADN les mêmes abominables et criminelles caractéristiques et n'apporteront jamais rien de bien pour leurs peuples respectifs et encore moins pour l'humanité dans son ensemble.

Si l'argument principal dans ces relations soit les affaires ou l'argent, il est certain que tel n'a aucune justification morale et ne diffère en rien de la motivation du simple voleur ou criminel. Et comme tout criminel, tôt ou tard, tous finiront par tomber et payer le prix de leurs monstrueux forfaits. Ces familles sont à combattre sans le moindre répit ou pitié quelconque.
C'est le devoir de tout être humain.

Tous les termes utilisés dans ces lignes restent absolument les plus doux.

Enfin on convient parfaitement que seul le président du gouvernement n'a facultés de parler au nom de la Tunisie, celle officielle bien sûr, et, en aucun cas celle du peuple ou celle de l'histoire.

aldo
| 15-11-2016 22:21
attendre !!! oui ok.ce nest que patiente comme touts tunisiens

Abel
| 15-11-2016 22:08
Il a fallu du temps pour qu'il réagisse et comment. Pauvre Tunisie

kameleon78
| 15-11-2016 21:39
Je suis complètement de l'avis du Ministre des Affaires Etrangères la diplomatie parallèle compte pour du beurre, les voyages de Ghannouchi à l'étranger se faisant recevoir toujours par les mêmes dirigeants ne sont que des gesticulations pour "exister" sinon le Gourou n'a aucune espèce de légitimité officielle, c'est ce que je vous répète à chaque fois, le Khriji a un complexe d'infériorité vis à vis de BCE à Carthage, ça l'irrite beaucoup, il aurait aimé occupé ce palais, ce fief de la politique étrangère tunisienne.

Famous Corona
| 15-11-2016 20:08
On aura tout vu avec le duo BCE RG! Plus rien (de négatif) n'étonne plus dans ce pays, à force de vivre dans un cirque on finit par ne plus discerner le ridicule du correct, le mal du bien...