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Néji Jalloul : l'ancien régime était autoritaire et non dictatorial
18/10/2016 | 19:36
1 min
Néji Jalloul : l'ancien régime était autoritaire et non dictatorial

Le ministre de l’Education, Néji Jalloul, a été l’invité de Myriam Belkadhi ce soir du mardi 18 octobre 2016, dans le cadre de l’émission « 24/7 » diffusée sur Al Hiwar Ettounsi, afin de donner son évaluation, un mois après la rentrée scolaire.

M. Jalloul a estimé que la rentrée était juste au dessus de la moyenne, tenant compte des conditions dans lesquelles elle s’est déroulée et du manque de moyens. Quant à sa vision de l’école de demain, M. Jalloul a indiqué qu’il voudrait que l’élève soit heureux, équilibré et ouvert, « notre but aussi est de former des cadres adaptés au marché de l’emploi, et ce, en apportant les réformes nécessaires, tant au niveau des programmes qu’au niveau du système éducatif », a-t-il assuré.

 

Dans un autre contexte, le ministre de l’Education a considéré que la nostalgie de certaines personnes à l’égard de l'ancien régime est tout à fait normale, notamment en temps de crise. « Cependant, certains veulent supprimer toute l’histoire de la Tunisie, ce qui n’est pas possible. Il y avait un côté positif qu’on doit préserver, d’ailleurs l’ancien régime était autoritaire et non dictatorial ».

 

Commentant brièvement la situation de Nidaa Tounes, M. Jalloul a indiqué que le parti a un problème de leadership et de programmes, « mais Nidaa Tounes n’est pas fini, je reste optimiste », a-t-il conclu.

 

18/10/2016 | 19:36
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Commentaires (13)

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Kays
| 20-10-2016 16:05
Une telle remarque mériterait un cours de sciences politiques car la distinction entre régime autoritaire et régime dictorial n'est pas si évidente que l'on peut le croire, ceci mériterait une thèse, les régimes de Ben Ali, de Nasser , de Bashar al Assad seraient très intéressants à étudier de manière approfondies. La distinction n'est pas aisée du tout. Prenons l'exemple du fonctionnement de l'Union Européenne, est-il véritablement démocratique malgré l'adoption en force du traité de Lisbonne et avec une telle faiblesse du parlement face à la commission ? Peut-il y avoir une dictature non autoritaire? La surveillance généralisée des communications internet est-ce une pratique dictatoriale ou une pratique visant à protéger la démocratie comme le prétend la NSA ? ??On peut de la même manière se demander si M Ben Ali lorsqu'il justifiait les pratiques énergiques de son système et ses limitations de la liberté d'expression pour protéger le pays des attaques terroristes et de l'émergence "djihadiste" alors que le pays frère algérien était à feu et à sang ne le faisait pas à juste titre étant donné les attentats qu'a subit le Pays depuis son départ ? ???Ces questions doivent être posées car désormais personne ne peut accuser Ben Ali d'agiter l'épouvantail terroriste dont nous connaissons par le sang et la désaffection touristique de notre pays l'ignoble RÉALITÉ. RÉFLÉCHISSONS. ...

KLM
| 19-10-2016 20:51
Après cinq ans d'indépendance et 3 ans de Nida Tounes à la tête de l'éducation nationale, on a passé d'un endettement public de 35% à 62% et d'un taux d'application du barème au baccalauréat de 25% à 20%.Un budget du Ministère pour les investissements et l'entretien de plus de 15% à 3%.Ce Ministre a été parmi les premiers à terminer le travail commencé par la Troïka à savoir faire passer les salaires de ses fonctionnaires de 75% à 97% du budget de son Ministère. Il parle bien mais les gens qui ont des enfants à l'école savent bien que le niveau scolaire de leurs enfants s'est empiré.

Abel Chater
| 19-10-2016 19:42
Néji Jalloul est un "Sahli" de Bkalta, qui ne veut pas rompre avec son passé sangsue de la nation tunisienne.
Celui qui ne remarque pas la politique caméléonesque pratiquée par Néji Jalloul, jusqu'à avoir trahi Habib Essid dans le seul but de s'agripper à son poste de ministre, celui-là attend de cueillir du miel dans la ruche de guêpes de Néji Jalloul.
Il ne faut pas trop s'étonner lorsqu'on verra Néji Jalloul faire concurrence aux résidus du RCD, pour demeurer sur la scène politique en Tunisie.

alpha1
| 19-10-2016 15:09
Venant de jalloul cela peut se comprendre

Amor
| 19-10-2016 11:07
Le président Ben Ali est un enfant de choeur comparé aux pseudo-politiciens qui nous commandent aujourd'hui.
En tous les cas, l'après 14/01/2011 nous aura apporté la preuve que Ben Ali avait raison sur tous les plans.
Rien qu'à regarder la faiblesse de l'État dans le traitement des grèves sauvages de Gafsa, Kerkenna, Jemna et autres, on ne peut qu'adhérer au raisonnement de Neji Jalloul qui commence à comprendre les contraintes de l'exercice du pouvoir.
Ben Ali un Homme d'État, juste et bienfaisant.

El Chapo
| 19-10-2016 10:49
Au moins une phrase juste de ces 6 dernières années ...
La raison commence à reprendre le dessus sur le ton révolutionniste (athawraja), ravageur, qui a monopolisé la vie publique de ce pays

nazou
| 19-10-2016 09:13
Me paraît être le parfait opportuniste !
Nos grands merdocrates n'ont rien à envier aux grandes merdocraties de ce monde !!!

yosra
| 19-10-2016 09:04
corriger "et ce EN apportant les réformes nécessaires, tant au niveau des programmes "

B.N : Merci d'avoir attiré notre attention.

DIEHK
| 18-10-2016 21:58
Quelle est la distance entre un régime autoritaire et un régime dictatorial?
Infiniment nulle (1 mm par exemple?)..........
May be YES, May be NOT !!!!!!

monastir
| 18-10-2016 20:58
Pour une fois...je lui donne raison. Si le régime avait été dictatorial ceux la même qui nous empoisonne la vie depuis leur sortie des grottes au 14 janvier, serait sous terre! Ben Ali était BON n en déplaise aux hordes de voyous islamiste et crapule en tous genres.