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Les 10 mesures urgentes pour lutter contre la corruption
11/06/2016 | 21:45
2 min
Les 10 mesures urgentes pour lutter contre la corruption

 

Chawki Tabib a indiqué, ce samedi 11 juin 2016, que l’Instance de lutte contre la corruption lance une consultation nationale sur les décisions urgentes que le gouvernement doit prendre pour lutter contre la corruption.

Dix mesures ont été proposées et se présentent comme suit :

 

1-Déclarer la guerre et la mobilisation générale contre ce fléau ;

2-Appeler à tenir un congrès national autour de la stratégie nationale de lutte contre la corruption ;

3-Mettre en place une campagne médiatique de sensibilisation sur les différents supports avec la collaboration de la société civile ;

4-Procéder à une enquête pour vérifier les  rapports des organes de contrôle et d'inspection et la cour des comptes sur les trois dernières années, afin de d'engager les poursuites judiciaires dans les dossiers de corruption qui ont été signalés dans les rapports et ignorés par l'administration ;

5-La généralisation de l'application de l’informatisation des transactions et les appels d’offres publics et la poursuite en justice de  tous ceux qui cherchent à entraver ce système ;

6-Le soutien urgent du pôle judiciaire financier, du tribunal administratif, des organes de contrôle, de la cour des comptes et de l’instance de lutte contre la corruption ;

7-La mise en application immédiate de l’Open Gov et du gouvernement électronique, E-gouvernement, pour limiter les interactions entre les citoyens et les fonctionnaires de l’administration et pour plus de transparence ;

8-Accélérer l’examen de certains textes de loi, et notamment ceux relatifs à la protection des dénonciateurs, à l’instance constitutionnelle, aux déclarations des biens et des fortunes illégales et le cadre légal du pôle judiciaire et financier ;

9-Le ministre de la Justice doit donner ses instructions au ministère public afin que les dossiers relatifs aux affaires de corruption soient traités en priorité ; 

10-La révision des affectations, des nominations et des recrutements dans la fonction publique, suspectés d’avoir un quelconque lien avec de la corruption ou du favoritisme.

 

M.B.Z


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11/06/2016 | 21:45
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Commentaires (22)

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Aïda Laz
| 24-10-2019 12:42
Ces consignes sont très belles couchées sur le papier
L'application est une autre pairede manche.

MALDEVIVRE
| 13-06-2016 11:24
La corruption est un mal sans remède !!! Ce monsieur plein de volonté ne peut vraiment rien contre, surtout dans notre pays, l'un des plus corrompus sur terre !!! On n' y a jamais réussi par des mesure similaires, la solution n'existe pas et elle doit provenir d'ailleurs et sans prévenir. Si la Suisse n'est pas corrompue c'est parce qu'on ne sait pas pourquoi !!! et puis, cette instance n'a aucune utilité et ne sera d'aucun recours ; rappelez vous d'ALCAPONE et des INCORRUPTIBLES, ce travail de titan est impossible dans notre pays. Il faut travailler sur les dossiers plus graves comme la faillite économique du pays, les maux qui envahissent toute la classe dirigeante, les luttes sans merci pour les postes, l'opportunisme, le trafic de toutes sortes, etc... La lutte anti-corruption est une équation sans solution !!!

404
| 13-06-2016 11:13
M. c'est pas à partir de mots que vous arriverait à combattre la corruption.

Il faut ouvrir tout de suite des enquêtes sur les achats et les comptes en banques des personnes qui travail dans les administrations.

Mettre en prison les personnes coupables et vous verrez comment vous réagir les autres!

Justice
| 12-06-2016 17:14
Lutter contre la corruption en Tunisie est l'affaire de chaque individu. Mais c'est mission impossible tant cette pratique est ancrée dans la société tunisienne. Il faudrait commencer par enquêter sur les financements des partis politiques, sur les pots de vin qui sont donnés aux ***, la gagrène est partout, même dans l'instrument même qui permettrait de lutter contre, ça fait peur. La Tunisie a besoin d'une politique communiste. Il n'y a plus Ben-Ali mais la MAFIA est bel et bien là. Il n'y a plus de morale.Et ça fait le jeu des Islamistes nazis. On perd à tous les niveaux.

aob
| 12-06-2016 16:35
Monsieur, Je comprends bien votre révolte et indignation comme nous tous!
Mais si l'on applique votre proposition qui est le châtiment suprême pour les corrompus en Tunisie, cela va provoquer un grand génocide. Presque toute la société est corrompue et à grande échelle.
Je suis hélas très pessimiste et je ne vois pas comment on peut lutter contre un cancer à un state de métastase finale. Même l'espoir qu'on pourrait avoir dans la génération future est anéanti, à partir du moment où un grand nombre de leurs formateurs et enseignants sont corrompus. Le système éducatif public a été détruit, Les écoles, lycées et universités ont été envahis par une horde d'enseignants intrus à l'esprit tordu et rétrograde avec une mission claire. Leur but est de formater la génération future pour produire la raiia du Califa et non des citoyens responsables de la république. Notre grand président visionnaire Habib BOURGUIBA était une chance pour la Tunisie. De sont vivant, il a bien dit que la Tunisie n'a que des pays amis et n'a pas d'ennemis et il a ajouté que si un jour, il lui arrivait un mal, il ne peut venir que de ses propres enfants. On y est n'est ce pas?. Une fois de plus, il avait encore raison.

Dieu salut l'âme de ce grand Homme.
Devant lui, les soit disant grands hommes politiques d'aujourd'hui sont des nains.



Messaouda
| 12-06-2016 15:53
La corruption a ete installee et instauree comme systeme de gouvernance par le regime dictatorial de Ben Ali and co.On ne peut aujourd hui aneantir d un coup de baguette ces habitudes bien enracinees pendant plus de 23 ans et qui rongent les institutions de l Etat comme un cancer.Il faut une montagne de patriotisme et une volonte politique de fer,et les deux manquent enormement aux actuels hommes qui nous gouvernent,le duo
Ghannouchi/Essebsi ont adopte et adapter ce systeme a leurs interets reciproques, interets egoistes contre nature et surtout
antipatriotiques.Ils veulent nous faire croire qu un gouvernement d union auraient change l image du pays. Ne s assemblent que ceux qui se ressemblent.La Tunisie paiera

Najib
| 12-06-2016 15:26
En absence de contrôle , on peut s'attendre à tout : Travail non exécuté , bâclé , inutile ou même dégradant . Cas des travaux ordonnés par le fonctionnaire, à partir de son bureau , ne sachant pas de quoi s'agir et ne prenant pas la peine de vérifier le résultat . Ce sont parfois des travaux coûteux et sensibles .
Le travail que je viens de constaté , n'a même pas de raison de se faire . Vus le coût et les dommages causés suite à son exécution , un vrai contrôleur des travaux publics ne peut pas s'empêcher de demander des comptes . Le malheur est que l'indifférence et le laxisme à l'égard du domaine public sont encore ancrés dans les mentalités d'un grand nombre de nos fonctionnaires .

tunisien
| 12-06-2016 14:41
BN a boudé la super réaisation du gvt à savoir l'inauguration du nida café par les cinq ministres et les mostacharines du rayss et du SG bis de nidaa? :)

Le Demystificateur Universel
| 12-06-2016 14:17
La corruption est un moyen utilisé par l'hydre franjo-sioniste pour asservir les pays pauvres surtout.Il serait interessant de savoir quels sont les officiels du Tiers-monde qui n'emargent pas aupres des services du grand satan.On a vu récemment comment l'ONU etait corrompue,puisqu'elle a cedé au chantage financier du gang des Seoud,qui a vu son accusation de crimes contre les enfants du Yemen retirée.On a vu en Tunisie cette corruption,avec ce qui a emergé dans l'affaire du don chinois.A un niveau plus bas ,on la voit au quotidien,avec les pots de vin,le graissage de pattes....Et puis il ne serait pas superflu de jeter un coup d'il sur le financement des partis politiques.Les appels a la moralisation risquent de rester lettre morte,et les sanctions ne risquent de s'appliquer qu'a des niveaux subalternes.Comme disait Diogène,ou Sénèque,voyant deux ministres emmenant un voleur:"les grands larrons pendent les petits".

KLM
| 12-06-2016 14:08
Avec un Kim Jong Un tunisien en la personne de Hafedh Kaïd Essebsi,le fils à son papa, on est mal parti, je crois.