N'en doutez pas: votre phrase citée en incise fera le tour des bonnes officines. Vous avez dit la vérité sur ce petit politicien de province et son "parti" avant tout destiné à promouvoir un fils "fin de race" dont on se demande s'il a seulement le baccalauréat...
Il est des événements d’actualité qui, lorsqu’ils ont lieu, vous donnent un malin plaisir à les évoquer avec cynisme, même s’ils ne sont pas importants et ne pèsent pas grand-chose dans l’actualité du pays. Je parle du putsch opéré à l’intérieur du CPR qui prouve, si besoin est, que la démocratie est une notion encore balbutiante dans nos contrées, même chez ceux qui en font leur porte-drapeaux.
Le week-end dernier était celui où Moncef Marzouki enterra le parti qu’il a créé en 2001 en l’intégrant dans le nouveau parti, Harak Tounes Al Irada, qu’il vient de créer. Pour amuser la galerie, ou pour sauver les apparences, on organise un conseil national exceptionnel au siège du CPR annonçant la dissolution du CPR et son intégration dans ce qu’il appelle « un mouvement plus grand avec de nouveaux partenaires afin de sauver le projet national ».
Au même moment, à une centaine de kilomètres, une vingtaine de personnes, dont deux cofondateurs du CPR, se sont réunies à Sousse pour crier au scandale et s’élever contre la dissolution de « leur » parti et du conseil présidé par Marzouki. Ils parlent d’illégalité de la procédure, ils évoquent des pratiques immorales, ils accusent Imed Daïmi d’être responsable de la débâcle et de ce putsch et ils relèvent (photo à l’appui) la présence de personnes étrangères au parti, présentes au conseil exceptionnel. En résumé, on a au CPR deux camps qui s’entredéchirent. « Chaq » Moncef Marzouki et Imed Daïmi d’un côté et « chaq » Abdelwaheb Maâtar et Samir Ben Amor de l’autre. Cela rappelle (toutes proportions gardées) la guerre fratricide au sein de Nidaa à la différence que chez Nidaa on n’a jamais proclamé être des étendards de la démocratie.
Message à ceux qui continuent encore à croire que Moncef Marzouki est un démocrate qui respecte la démocratie, regardez ce qui se passe dans son parti et tirez en les conclusions ! Après avoir triché dans les dernières élections de 2014 (et il était à la tête du classement des fraudeurs), le voici en train de manœuvrer dans son propre parti pour éjecter ceux qui le dérangent et imposer son diktat et ses idées, aidé en cela par un entourage obéissant au doigt et à l’œil au « doctour » et ses moindres fantasmes. C’est ce même « doctour » qui a dit vouloir quitter la scène politique, mais qu’on a supplié de revenir car le pays ne saurait se priver d’un génie et d’un démocrate comme lui ? Elle est belle la démocratie à la sauce Marzouki, n’est-ce pas ?
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Un mandat de dépôt a été émis la semaine dernière contre Issam Dardouri dans une affaire de terrorisme, par un juge anti-terroriste. En théorie, l’affaire est entre les mains de la justice et ne devrait donc pas occuper l’opinion publique. Seulement, il y a un ‘’mais’’, car cette affaire est dangereuse pour le pays, non pas en raison des suspicions de terrorisme dont est accablé M. Dardouri, mais en raison des suspicions qui tournent autour du juge chargé de l’affaire.
Ce juge, et le juge en général, peut être l’homme le plus intègre au monde, mais dès lors que son intégrité est mise en doute par une des parties prenantes dans l’affaires, il se doit de se désister de l’affaire. Aussi juste soit la décision ou le verdict émis par le juge, ce verdict ou cette décision ne sauraient être acceptables par les justiciables dès lors que la parole ou l’intégrité du magistrat est mise en doute. C’est le cas dans cette affaire où l’avocat de M. Dardrouri, Me Imed Ben Halima, a demandé officiellement et dans les délais la récusation du juge en question . Je le répète, ce juge peut être l’homme le plus intègre au monde, mais la procédure de récusation l’entache et l’oblige à se désister. Avant même d’entrer dans les procédures légales et de la justesse de ces procédures, il est question de morale et c’est aux magistrats d’être un modèle exemplaire du respect de la morale. Indépendamment du fond de l’affaire et du degré d’implication, nul ou sérieux, de Issam Dardouri, le juge chargé de l’affaire a enfreint une morale qui le fragilise aux yeux de l’opinion publique. L’affaire est d’autant plus grave que le juge lui-même est partie prenante dans cette affaire, puisque ce sont ses dossiers qui ont été épinglés par Issam Dardouri dans une émission de télévision et ce juge ne saurait en aucun cas être « juge et partie ».
Sans indépendance de la justice, sans respect de la justice par les magistrats et les justiciables, ce pays ne verra jamais de démocratie, ni de liberté d’expression, ni de croissance économique, ni de stabilité. La justice est la base de tout et seul le chaos nous attend quand la morale n'est pas respectée.
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Outre ce juge d’instruction qui a émis un mandat de dépôt contre Issam Dardouri, un autre juge a fait la polémique cette semaine, Ahmed Rahmouni. On dit de lui qu’il est intègre et juste et ceci est peut-être vrai, mais M. Rahmouni a le chic de cultiver autour de lui les suspicions et ceci est mauvais pour lui, d’abord, et pour l’ensemble des magistrats ensuite.
Qu’Ahmed Rahmouni défende le droit des terroristes présumés à ne pas être torturés, à ce que l’on respecte religieusement toutes les procédures dans leurs affaires et à avoir des procès justes et équitables, cela ne peut que le rehausser. Le hic, c’est que M. Rahmouni ne s’exprime publiquement que dans certaines affaires et oublie de rappeler la primauté de la loi quand les « victimes » appartiennent à des classes politiques ou sociales qu’il exècre. Le hic également est que M. Rahmouni préside une échoppe associative dont on ignore les ressources et les motivations réelles. Quitte à le répéter, un juge se doit d’être un modèle d’exemplarité et au dessus de tout reproche. Non seulement, Ahmed Rahmouni cultive la suspicion autour de lui, mais il ne cesse de fournir le bâton à ses adversaires pour le battre. Qu’il soit battu, c’est à la limite acceptable, mais le problème est qu’il met le flou, par son comportement, toute l’image des magistrats et de la justice.
La place du magistrat est dans les tribunaux et non sur les plateaux télé et son rôle est de donner confiance aux gens et non de créer la polémique et d’insuffler le doute par un comportement provocant, des propos houleux et des causes défendues, selon la tête du client.
Commentaires (24)
Commenter@ NB
N'en doutez pas: votre phrase citée en incise fera le tour des bonnes officines. Vous avez dit la vérité sur ce petit politicien de province et son "parti" avant tout destiné à promouvoir un fils "fin de race" dont on se demande s'il a seulement le baccalauréat...
meme issue de recusation du juge sportif CSS/Akeychi
la meme mascarade de la recusation du juge sportif dans le dossier CSS / Akeychi !
le juge s'agrippe avec force au dossier !
de mon point de vue, si une personne s'attache a quelque choses (un arbre, un etre humain, un objet, une histoire, une affaire, un commerce ou tout autre), c'est q'uil a vraiment un ou des interets !
Malla Hala ou barra !
Mahmoud
La force de l image pour une cause noble.
d assasssinat d enfants....???
@ TeTeM
VIVE LA TUNISIE
VIVE BEN ALI
Inversez le titre de votre article!!!
Les sources de financement ?
Posez-vous la question sur les sources de financement de l'observatoire de l'indépendance de la justice ?, et faites le tour auprès des avocats, médecins, experts comptables, Hôteliers et autres hommes d'affaires et vous allez être étonnés par le harcèlement quotidien qu'ils subissent, de la part de cette association, pour recueillir, auprès d'eux, de l'argent aux fins de financement des activités de cette association.
Posez-vous la question sur les sources étrangères de financement de l'observatoire ?, et dites-vous quelles incidences pourraient avoir de telles subventions sur l'indépendance de la justice et l'issue de certains dossiers en rapport avec l'acquisition, par certains pays du golfe, d'entités touristiques, de palais et autres à vil prix ? ainsi que sur l'issue de certains dossiers liés au terrorisme, aux assassinats politiques et à l'espionnage galopant dans notre pays ?
En privilégiant l'octroi de subventions, par la présidence et le ministère de la justice, plutôt que par les chancelleries étrangères, les hommes d'affaires et les professionnels de tous genres dont les avocats, le président Ben Ali voulait préserver l'indépendance de la magistrature et prémunir les magistrats de toute forme de clientélisme.
C'était ça l'esprit, bon ou mauvais, qui prévalait avant le 14/01/2011, et la révolution nous aura, enfin de compte, apporté la démocratie : Celle de se doter, tout un chacun, d'une association qui nous permettra, in fine, de nous donner des ailes.
L'impact d'une libération.
Les 2 images, désormais inoubliables par la douleur et l'amertume qu'elles ont provoqué chez la majorité des Tunisiens, suffisent pour dire qu'avec certains juges, les terroristes ont encore de beaux jours devant eux.
Militantisme vous dites !
Moi, en tant qu'avocat, tout ce que je puis me rappeler du militantisme de ce magistrat c'est:
-le contenu des communiqués de l'association des magistrats tunisiens, à chaque congrès et à chaque réunion du bureau de l'AMT, rendant hommage au président Ben Ali pour toutes les réalisations faites au profit des magistrats, de la magistrature et des justiciables et la mise en valeur des nouvelles lois adoptées pour la promotion des droits de l'Homme en Tunisie,
-des membres du bureau de l'AMT faisant la queue, à la salle des pas perdus du tribunal de première instance de Tunis, aux fins d'avoir l'honneur de serrer la main de Ben Ali,
-des querelles entre les membres de l'AMT et d'autres associations quant à l'emplacement réservé à chacune d'entre elles, chacune voulant s'arroger la tribune la plus proche du président Ben Ali,
-de la colère des uns et des autres, et des protestations de ceux, parmi eux qui n'ont pas été invité au palais de Carthage pour assister aux festivités du 07/11/1987, et je défie RAHMOUNI de réfuter la réalité de sa présence au palais le 07/11/2005.
Y a-t-il, de même, lieu de souligner que l'AMT fonctionnait, organisait ses congrès, voyageait grâce aux subventions de la présidence, et les lettres de remerciements adressés au président Ben Ali sont là pour édifier le public quant au militantisme de « Rahmouni & co ».
Médiocrité ambiante
Remarquez quelque chose: La scène fut envahie par les manipulateur de la palabre: Souvent des gens de barreaux et des professeurs d'arabe.
Le destin du pays est passé des mains des premiers de la classe aux mains des derniers de la classe qui resquillaient au fond, à côté du radiateur, et qui ne comprenaient rien à la leçon, sinon à celle d'arabe ou d'instruction civile.
Ils ont trouvé leur opportunité après le putsch du 14 janvier. Quoi de plus naturel quand on sait que la volonté de ce putsch était de mettre fin à l'ascension fulgurante de la Tunisie.
Ils sont à bannir, à écarter, à mettre hors d'état de nuire et à remettre dans leurs sièges de professeurs des écoles ou dans les tribunaux pour les affaires de divorce, de viols, de meurtre, etc.
Ils vous ont écrit la plus belle constitution du monde (sic), par la plume de Toumia, de Gassas et de Popom!
Tout ce que j'espère; c'est que dans quelques années, cette période de trahison collective d'un peuple ingrat, soit écrite dans l'Histoire comme étant la période la plus obscure que la Tunisie ait connue, et que ces raisons soient mises à jour: Régionalisme et prétention, haine et jalousie.
Peuple de Gueux, vous n'avez que ce que vous méritez. La médiocrité est votre environnement vital. Le progrès et la droiture étant vos pires ennemis.
Léon, Min Joundi Tounis AL Awfiya,
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
Pourtant ... !
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