A entendre les avis de certains experts ces soukouks s'apparentent au" mécanisme" de la pension livrée régissant les transactions portant sur des valeurs mobilières( actions ,obligations, effets de commerce) .C'est une opération par laquelle un propriétaire d' un titre cède à une autre personne ce titre à l'instant t à un prix x avec l'engagement réciproque de le racheter( de le vendre)à un instant t+n à un prix y convenu lors de l'opération( t)
le traitement comptable de cette opération :le cédant garde le titre cédé dans son actif et inscrit l'argent reçu à'actif( trésorerie) et au passif'comme dette); le cessionnaire inscrit l'argent décaissé à l'actif (créances ) et crédite sa trésorerie mais n'inscrit pas le titre dans le compte "actif titres"
il est évident qu'entre l'instant t et l'instant t+n le cessionnaire peut vendre le titre ( fongibilité des titres) sur le marché ou le mettre en pension livrée.
Qu'en est il des soukouks concernant le stade de radés ? est ce que cette opération, comme le prétends un député "expert", n'aggravera pas le niveau de la dette extérieure nationale?
en attendant le montage juridique de l'opération,Ce qui est plus que probable c'est que
- le différentiel de prix ( vente et rachat) serait plus élevé que l'intérêt d'un emprunt classique contracté auprès de "mécréants"
- les fonds provenant de ces soukouks devraient être comptabilisés comme dette extérieure,contrairement à l'investissement direct étranger sous forme d'achats de titres ou d'actifs physiques
finalement ces soukouks sont des prêts hypothécaires "camouflés" pour des considérations religieuses Le comble est que les fonds objets de ces soukouks proviennent notamment d'emprunts émis sur le marché international assortis d' INTERETS;