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Slim Chaker : Vers l'hypothèque du stade olympique de Radès pour financer le budget de l'Etat
28/10/2015 | 20:11
1 min
Slim Chaker : Vers l'hypothèque du stade olympique de Radès pour financer le budget de l'Etat

Le ministre des Finances, Slim Chaker, a indiqué dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm, aujourd’hui mercredi 28 octobre 2015, que le budget de 2016 a besoin d’un financement de 6.600 millions de dinars.

Par ailleurs, il a affirmé que 2.000 millions de dinars seront assurés à travers le financement local tandis que le reste sera assuré grâce au financement étranger à l’instar du mécanisme des sukuks qui servira à l’hypothèque de stade olympique de Radès.

M. Chaker a tenu à préciser que ce mécanisme est utilisé dans tous les pays du monde avant d’ajouter qu’il est nécessaire de soutenir les investisseurs locaux et étrangers, ainsi que la communauté internationale afin de faire face à la problématique de l’emploi.

 

S.H

 

28/10/2015 | 20:11
1 min
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Commentaires (47)

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aboub
| 30-10-2015 01:39
au fonds les soukouks sont ils des PRETS(emprunts) hypothécaires? c'est à dire des prêts "garantis" par un immeuble
A entendre les avis de certains experts ces soukouks s'apparentent au" mécanisme" de la pension livrée régissant les transactions portant sur des valeurs mobilières( actions ,obligations, effets de commerce) .C'est une opération par laquelle un propriétaire d' un titre cède à une autre personne ce titre à l'instant t à un prix x avec l'engagement réciproque de le racheter( de le vendre)à un instant t+n à un prix y convenu lors de l'opération( t)
le traitement comptable de cette opération :le cédant garde le titre cédé dans son actif et inscrit l'argent reçu à'actif( trésorerie) et au passif'comme dette); le cessionnaire inscrit l'argent décaissé à l'actif (créances ) et crédite sa trésorerie mais n'inscrit pas le titre dans le compte "actif titres"
il est évident qu'entre l'instant t et l'instant t+n le cessionnaire peut vendre le titre ( fongibilité des titres) sur le marché ou le mettre en pension livrée.
Qu'en est il des soukouks concernant le stade de radés ? est ce que cette opération, comme le prétends un député "expert", n'aggravera pas le niveau de la dette extérieure nationale?
en attendant le montage juridique de l'opération,Ce qui est plus que probable c'est que
- le différentiel de prix ( vente et rachat) serait plus élevé que l'intérêt d'un emprunt classique contracté auprès de "mécréants"
- les fonds provenant de ces soukouks devraient être comptabilisés comme dette extérieure,contrairement à l'investissement direct étranger sous forme d'achats de titres ou d'actifs physiques
finalement ces soukouks sont des prêts hypothécaires "camouflés" pour des considérations religieuses Le comble est que les fonds objets de ces soukouks proviennent notamment d'emprunts émis sur le marché international assortis d' INTERETS;

aboub
| 29-10-2015 22:26
merci pour votre commentaire ci dessus ;il suscite cependant quelques remarques ou précisions :
1- vous dites q'une entreprise publique qui perd de l'argent n'est pas privatisable . je dits qu'il faut commencer par privatiser ce genre d'entreprise ( pas stratégique bien sur) ; parmi les cimenteries privatisées seule celle de Gabés était rentable il suffit de regarder au niveau du budget de l'Etat du coté des opérations financières l'importance des subventions allouées aux dites entreprises structurellement déficitaires IL es important de rappeler qu'avec l'argent de privatisation, les autoroute de Bizerte , Beja ; Sfax ont été construites; les cimenteries sont restées en Tunisie, leurs productions ont augmenté et leurs versements fiscaux aussi ( sur salaires, bénéfice,etc) et moins de subvention budgétaire
2- vous évoquez la suppression de postes devant résulter de la privatisation d'un coté et d'un autre coté vous écrivez que le personnel du secteur public "et au moins deux fois trop nombreux"En outre? vous préconisez que " pour le moment la Tunisie doit remettre son secteur public au travail" Personnellement , je pense que le meilleur moyen de le faire est la privatisation : le secteur public n'est pas commandé par la bonne gouvernance mais en grande partie par le Politique LES QUERELLES ACTUELLES SUR LES NOMINATIONS en sont une bonne illustration
3-un secteur public dominant, et je suis désolé de le dire, radicalise les revendications syndicales surtout émanant d'une organisation ayant un passé politique : comment expliquer des augmentations de salaires dans des entreprises déficitaires
la résistance actuelle de l'utica aux menaces d l'ugttt n'a pas été constatée au niveau des négociations dans les secteur public pourtant il est presque à genoux puisque qu'il commence à vendre ses meubles
4 - il est évident que la privatisation devrait e être accompagnée par des mesures adéquates et équitables( indemnisation, fonds d'allocation d'indemnité de chômage, prise en charge des coti contributions de retraite etc;;;
cordialement

kameleon78
| 29-10-2015 21:37
Heureux que mon commentaire vous ait fait rire mais d'autres malheureusement rient jaune.

PimPamPoum
| 29-10-2015 19:02
J'ai ri, mais j'ai ri :D !

Gg
| 29-10-2015 18:50
Oui 7ay (?!), vous avez un joli proverbe en Tunisie, que ma femme dit souvent: "Aucun chat ne chasse pour Dieu!"
Travailler pour les autres, et l'égalitarisme , n'ont jamais donné grand chose, dans toute l'histoire.
Je repense à ce jeune homme sans formation, rencontré cet été du côté du Kef, qui disait que si quelqu'un lui prêtait 400D, il pourrait chercher des balles de vêtements en gros à Tunis, et les revendre à la pièce en faisant autant de bénéfice.
Nous avons donné cette somme (non, ce n'est pas un grand geste, en France on vit une semaine avec ça), deux mois consécutifs, et effectivement il se défonce et ça marche. Parce que c'est POUR LUI.
Le micro crédit a un grand avenir, dans ce pays, car ceci multiplié par un million de fois, imaginez le résultat...

kameleon78
| 29-10-2015 16:26
Je suis sûr que Nizar Bahloul ou Inès Oueslati ou Synda Tajine vont nous faire un joli "billet" sur le Stade de Radès et le titre sera intitulé : "Les bijoux de Famille".

kameleon78
| 29-10-2015 16:18
Si on est arrivé à hypothéquer le Stade de Radès pour assurer le budget de l'état c'est que ce pays va à la dérive. Ce qui est choquant c'est le symbole où nous en sommes arrivés là, c'est catastrophique, non pas parce que les tunisiens sont attachés à ce Stade qui est devenu vétuste mais le symbole en lui-même si comme une personne mettait en gage un bijou afin d'honorer une dette personnelle. Le pays est à la dérive, bientôt on nous dira que les pensions de retraite et les salaires des fonctionnaires seront garantis sur l'hypothèque d'un grand hôtel de la capitale ou de la côte d'Hammamet ou de Sousse, c'est déplorable, c'est honteux. Cela prouve par là la gestion catastrophique de quatre années de Troïka à sa tête la Nahda qui a ruiné le pays.

Citoyen_H
| 29-10-2015 16:05

Les criquets pèlerins (ravageurs) sont déjà parmi nous depuis 2011 (trika).
Le groupe initial est localisé et on peut en venir à bout.
Cependant, la grande difficulté réside dans la localisation de leurs oeufs qui ont été disséminés à travers tout le territoire.
Seul un épandage massif (averse de bastonnade)et cordonné à l'échelle de notre territoire peut en venir à bout.
Seuls, les patriotes peuvent en venir à bout.
Le hic est:
Reste t il encore des patriotes en Tunisie?
Salutations.




7ay
| 29-10-2015 14:11
La vache à lait de l'étatique doit disparaître( riz9 elbilic). Vous savez que le plus grand pays dans ce monde qui est la Chine a essayé l'égalitarisme et l'a abandonné pour se lancer dans l'initiative propre et l'entrepreneuriat privé ce qui lui a permis de devenir la première puissance économique mondiale. Pareillement la Tunisie doit pousser vers ça et se débarrasser de cet esprit du public qui n'est que la poubelle des ratés et des paresseux.
En chine on les gave du slogan " how to make money " ENTREPRENDRE ET PRODUIRE DE LA RICHESSE mais pas alimenter la paresse en réclamant la prime de chômage

MONDHER
| 29-10-2015 13:34
La révolution des gueux apporte la preuve, tous les jours que dieu fait, que le président Ben Ali avait raison, sur tous les plans, qu'il était un président intelligent, travailleur, aimant pour son peuple, un président nationaliste incapable de vendre la patrie et la nation.
Qu'on en arrive là en si peu de temps, c'est vraiment navrant pour un pays émergent, moderne et capable de relever tous les défis en dépit de ses modestes moyens.
Ce à quoi la Tunisie a été confrontée, c'est un véritable complot d'une bande de traitres, à la patrie, de vauriens et de bras cassés qui on réussi, sur la base de discours populiste et régionaliste, à casser le pays.
Et ce n'est que le début, le pire étant à venir.