Le Conseil national de l’Ordre des Médecins de Tunisie (CNOM) a déclaré dans un communiqué rendu public ce lundi 28 septembre 2015, qu’il est profondément préoccupé par la condamnation du jeune tunisien pour homosexualité.
Il a ajouté qu’il procède à une instruction en vue de relever une éventuelle infraction au code de déontologie médicale de la part du médecin requis pour l’expertise.
Le CNOM condamne fermement tout examen médico-légal non justifié, qui touche à la dignité et à l’intégrité physique ou mentale de la personne examinée.
E.S
Le Conseil national de l'Ordre des Médecins condamne tout examen médico-légal qui touche à la dignité
Le Conseil national de l’Ordre des Médecins de Tunisie (CNOM) a déclaré dans un communiqué rendu public ce lundi 28 septembre 2015, qu’il est profondément préoccupé par la condamnation du jeune tunisien pour homosexualité.
Il a ajouté qu’il procède à une instruction en vue de relever une éventuelle infraction au code de déontologie médicale de la part du médecin requis pour l’expertise.
Le CNOM condamne fermement tout examen médico-légal non justifié, qui touche à la dignité et à l’intégrité physique ou mentale de la personne examinée.
Le conseil national de l'ordre des médecins évalue la déontologie des médecins dans leur pratique. L'examen hymenal et l'examen anal ne doivent pas aboutir à une procédure pénale surtout chez un patient en état d'arrestation. L'examen anal n'est plus d'aucun apport, et si la sodomie est punie mes chers concitoyens il faut se fier à un témoignage ou à une prise la main dans le sac pour instituer une procédure judiciaire. Notre pays implique des médecins dès lors qu'il s'agit de problèmes sociétaux : ce n'est pas notre rôle et ces personnes là qui ne sont PAS considérées malades depuis plus de soixante années ne doivent plus être condamnées, la loi est ce qu'elle est mais elle ne doit plus être appliquée parce que la science a établi depuis plus de soixante ans que l'homosexualité est un état psychologique normal et qu'il n'implique pas de perversité ou de comportement dangereux.
Après je consent qu'une partie des tunisiens n'aient pas fait d'études médicales et ne sachent rien de l'homosexualité, sauf que la science dit que ce n'est pas un danger pour la société.
La loi doit être révisée et on attendra nos parlementaires sur le sujet.
Imiter quoi? qui? je vous rappèlerai que selo les déclarations de la police, dans ce dossier il y a 3 personnes, toutes gays et ils ne sont d'une société avancée (j'aime bien l'expression, vous reconnaissez être arriéré). Par ailleurs, dans votre lecture favorite, vous trouverez quelques aventures d'un certain prophète.
c'est des terroristes qui tirent des rafales de cartouches avec leur derrière , vous serez obligés de faire un examen anal pour communiquer au ministère de l'intérieur le type de calibre !!!!!!
Combien on vous (conseil du désordre) paie pour dire ça ?
Ce n'est pas notre société ça. On ne doit pas imiter les sociétés, soit disant avancées , dans leurs maladies.
Je viens de lire une info diffusée par une TV française: Au Maroc, deux personnes ayant agressé un jeune homosexuel, ont été arrêtées. Voici un pays qu'on dit plus conservateur que le nôtre dirigé par un gouvernement islamiste mais appliquant la loi sans été d'âme et sans parti pris. Le respect de l'intégrité physique d'une personne ainsi que celui de sa vie privée ne doit faire l'objet d'aucune surenchère, et encore moins d'installation d'une pratique risquée et dangereuse: la chasse aux sorcières car à ce jeu là les dérives peuvent être graves et dramatiques.
A propos du jeune condamné à un an de prison pour homosexualité après le rapport du "médecin légiste" , Il peut avoir recours au Tribunal Administratif afin d'annuler cette peine et ce pour VICE DE PROCÉDURE (cette méthode n'existe dans aucun texte de Loi , sauf pour les viols)
( l'article 7 du code déontologique ***
Un médecin sollicité ou requis pour examiner une personne privée de liberté ou pour donner des soins ne peut , directement ou indirectement ne serait ce que par sa seule présence , favoriser ou cautionner une atteinte à l'intégrité physique ou mentale de cette personne ou à sa dignité)
Toujours des réactions tardives qui en sont pas spontanées. Je parie que s'il n'y a pas eu toutes ces réactions autour du sujet, on aurait eu aucun communiqué de la part de l'ordre des médecins.