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Tunisie – 100 mille cas de décrochage scolaire par an
15/08/2015 | 10:33
1 min
Tunisie – 100 mille cas de décrochage scolaire par an

Le ministère de l’Education nationale a recensé plus de 100 mille cas d’abandon scolaire par an. C’est ce qu’a annoncé le ministre Néji Jalloul, vendredi 14 août 2015, à la TAP, soulignant l’impératif de prendre les mesures nécessaires pour contrer l’abandon scolaire, notamment parmi les filles.

 

Néji Jalloul a noté qu’il était primordial de trouver les solutions adéquates afin de mettre fin au phénomène de décrochage scolaire. Les causes principales provoquant un abandon scolaire, surtout dans les zones rurales et de l’intérieur, sont les mauvaises conditions de transports des écoliers et la situation financière de certaines familles.

 

Le délabrement de l’infrastructure de certains établissements éducatifs est aussi un des facteurs de décrochage scolaire, a-t-il ajouté, « c’est pourquoi le ministère de l’Education œuvre à améliorer les conditions d’enseignement dans les établissements éducatifs ».

 

I.L D’après TAP

15/08/2015 | 10:33
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Commentaires (7)

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DIEHK
| 15-08-2015 19:52
Ont pris le dessus sur la réalité Boulitique...
Le vin est tiré , il faut le boire et ne servira à rien de crier à la lune.
On attendra la fin de 2015 pour voir si les démagos de laicards à quatre sous feront mieux (c'est à dire plus de décrochage et qui veut dire plus de terrorisme car le travail,il n'a en a plus
Même pour ceux qui sont en place).
Donc toute cette démagogie laicarde commence par me peser à cause de tous ces tralalistes qui souffllent dans les voiles à vent
Et à veut de ce pouvoir illégitime et pourtant élu démocratiquement!!!
Je vous disais qu'il vous faut une belle que disais-je une très belle et dure dictature pour vous apprendre le B A B de toute chose
Démocratiquement.
Bien à moi mais pas à vous Gueux....

Léon
| 15-08-2015 18:41
Les gueux fils de gueux, ont étudié, obtenu des diplômes, des boulots et devenu parfois des trusts économiques aussi bien a-en Tunisie qu'à l'étranger.
Puis, ils ont craché dans la soupe de laquelle ils ont bu jusqu'à l'hallali. Ils savent pertinemment ce qu'est l'ascenseur social pour avoir quitté leurs ânes pour des BMW. Ils savent ce que fut l'école tunisienne. Mais leur esprit pourri les a fait cracher sur leur mère Patrie. Ils le regretteront.
L'école publique d'aujourd'hui se venge tel un être humain. Elle rejette ses rejetons et bientôt elle n'existera plus. Ce ministre qui vient "mettre de l'ordre" achèvera le peu d'école publique restante et fera comme tous les ministres: Ils mettra ses enfants dans les systèmes qui font 99% de réussite au bac pendant que les enfants perdus au fond des provinces tunisiennes en feront à peine 10% par les directives de ce même sinistre.
C'est bien fait pour eux! Leur injustice envers cinq décennies de labeur leur a fait croire que le 14 janvier était une libération. Nooooon ou plutôt looooool (à la manière des écervelés de la nouvelle génération).
Le 14 janvier prochain sera célébré comme étant le jour le plus sinistre de l'histoire de notre pays! Parole et Prophétie de Léon. Les rues seront désertes et les gens resteront chez eux. Fermant la télé de propagande sionislamiste qui les a utilisé pour détruire leur propre pays, ils pleureront leur exaltation éphémère du 14/01/2011 et leur désastre durable qui s'en est suivi. Le 14 janvier 2011 est l'équivalent du 11 Septembre pour les américains; mais ces derniers sont assez patriotes pour ne pas applaudir une attaque alors que vous, vous êtes assez traîtres pour applaudir la fin de votre pays.
VIVE BEN ALI;
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.

hamden
| 15-08-2015 17:52
C la question a laquelle il ne faut pas avoir honte d y repondre...
C là la source de tous les maux...
Et donc le mal est:
-absence de vision patriotique de lEtat...enfoncée par le blocage de l ascenceur social de l enseignement..
Le recoupement est simple: voir statistiques de terroristes en collation avec stat des decroches scolaires par repartition geog.
les conclusions sont claires le diag est eloquent et il ne reste une seule decision: vouloir ou ne pas vouloir vivre en Etat...ou laisser la Tunisie pour la proliferation epidemies sociaux...et s enfuir avec ses gosses et son compte bancaire a l etranger...
qui peut pretendre nous convaincre de sa determination de vouloir retablir la barre.? Certainement pas les opportunistes ni les escros ni les reseaux mafieux ni les lecheurs de bottes ni les lacheurs devant leurs sieurs...seulement des patriotiques democeates sociaux....un mvt qui doit se creer pour retablir l ordre et recreer l espoir pour ces generations...

Pressing
| 15-08-2015 14:56
...bien évidemment !!!

belazi
| 15-08-2015 14:32
10.000 cas seulement moi j'ai compte % seulement vont a l'ecole pour vraiment etudier

JEAN GABIN
| 15-08-2015 12:25
Mes chers compatriotes,

Étant moi-même sensible aux questions d'éducation, cette nouvelle n'égaye ma journée.

Le ministre de l'éducation monsieur Jelloul a cité parmi les causes de décrochage : les mauvaises conditions de transports des écoliers et la situation financière de certaines familles, ainsi que le délabrement de l'infrastructure de certains établissements.

Certes, mais à mon avis cela n'explique pas tout. Il doit y avoir d'autres raisons qu'il n'ose pas dire de peur de voir les syndicats de l'éducation s'opposer à lui quitte à compromettre le fonctionnement de l'école et pénaliser encore une fois les élèves. Car à ce que je sache les conditions de transport n'étaient pas meilleures qu'aujourd'hui à l'époque du président Bourguiba et cela n'empêchait pas les écoliers de l'ancienne génération qui constitue les cadres encore actuellement de se rendre coûte que coûte à l'école.

Sous Bourguiba l'école était sacrée, de même que l'éducation. Il y avait des professeurs investis, motivés qui croyaient en leur mission de préparer la Tunisie de demain. C'est par l'éducation que l'on bâtit une nation, en lui inculquant certaines valeurs comme l'abnégation, le sens du travail bien fait, la persévérance.

L'école à l'époque jouait son rôle d'ascenseur social qui permettait à chacun d'avancer selon son mérite et ses capacités.

La situation catastrophique actuelle n'est pas apparue suite à la révolution de 2011, il existait déjà sous Ben Ali des prémices. Mais ces légers problèmes ce sont accentués à compter de janvier 2011 pour devenir des préoccupations nationales.

Aujourd'hui, on se retrouve avec des "professeurs" qui ne méritent pas leurs statut pour la majorité d'entre eux et je sais que cela ne va pas plaire ici mais c'est la vérité. Ils font grève pour tout et n'importe quoi sans se soucier de l'avenir de leurs élèves. La preuve : à cause de leurs grèves l'année scolaire dernière 2014/2015 a été une catastrophe nationale pour les résultats du bac, avec 30% de réussite et 80.000 redoublants est de leur faute quoi qu'en dise leur syndicat.

Si par exemple je paye un entrepreneur et ses maçons pour me construire une maison livrée dans deux mois, s'ils s'avère qu'ils me livrent avec 3 mois de retard une cabane ils ne méritent pas leur argent et sont indignes de la profession. Bien qu'il y ait de bonnes volontés chez les professeurs, beaucoup ternissent leur image. 30% de réussite au baccalauréat c'est une catastrophe.

Ensuite il y a aussi la corruption dans le milieu scolaire. On a tous des exemples en tête de rejetons fortunés dont les parents versaient de l'argent aux profs pour "améliorer" le niveau de leurs enfants incompétents pour qu'ils puissent accéder à de meilleures études plus tard qu'un enfant pauvre dans leur même situation.

L'inspection de l'éducation nationale est une véritable mascarade en Tunisie, les billets et/ou les relations suffisent à laisser en poste des incompétents qui attendent juste que le salaire tombe à la fin du mois et à entretenir la corruption.

Le problème c'est que l'on se retrouve dans une société inégalitaire corrompue, qui n'est motivée que par l'argent. L'État n'est plus respecté, les policiers n'appliquent pas les jugements, l'absence de sécurité routière, et tout part de travers dans ce pays.

Et surtout, surtout, l'école ne joue plus son rôle d'ascenseur social pour tous les tunisiens en raison aussi de la privatisation de ce service public.

La privatisation de l'éducation est également un symptôme de l'inégalité galopante.
L'éducation est censée être un droit pour tous les tunisiens et un service public compétent. Malheureusement maintenant soit vous avez les moyens de payer un établissement privé (école maternelle, primaire, secondaire, lycée et même universités) soit vous n'avez pas les moyens et votre enfant se retrouvera face à des professeurs majoritairement incompétents et démotivés. La seule chose qui les motive est la pause cigarette/café avec les collègues et les grèves à venir.

L'éducation est un secteur qu'il faut moraliser. Il faut redonner à l'école ses lettres de noblesse, et motiver ceux qui vivent dans des régions isolées pour leur montrer que l'école peut changer leur vie.

Encore mieux, si possible pourquoi ne pas utiliser nos chômeurs diplômés pour donner des cours dans les zones isolées, afin que l'école vienne aux plus défavorisés? Rien de mieux pour leur montrer que l'État tunisien se soucie d'eux, et renforcer les liens de cohésion entre tous les tunisiens.

En vous remerciant de votre attention, je m'attends à un flot de réactions suite à mon commentaire. Libre à vous d'être en accord ou pas;

W alias JEAN GABIN
Consultant en savoir-vivre,
Nul besoin de vanter diplômes car références solides,
Passionné de voyages, de culture
Commentateur à mes heures perdues

Gardien
| 15-08-2015 12:15
C'est à apprendre du gouvernement de la Tunisie: Les enfants sont l'avenir
du pays.
Le plus important, c'est de créer un environnement agréable pour apprendre,
créer une situation sans soin de l'argent chez leur et une éducation dans le sens d'un pays laiciste.
Les enfants on besoin d'une enfance sans soins et discriminations -
c'est le moyen adéquat pour empêcher qu'ils deviennent des victimes des radicalistes, salafistes, etc