
Suite à la mort, jugée suspecte, du prisonnier Abderraouf Kridis, le porte-parole officiel de la direction générale des services pénitentiaires, Ridha Zaghdoud, a donné des précisions sur les conditions de détention et de la mort du détenu.
« Emprisonné depuis le 14 juillet 2015 à la Mornaguia, Abderraouf Kridis souffrait de problèmes psychiques qui avaient nécessité son passage devant un spécialiste à l’hôpital Errazi qui lui avait prescrit le traitement adéquat. Et il a été transféré le 2 août à l’urgence de l’hôpital Charles Nicolle où il a été gardé et opéré avant d’entrer au bloc pour soins intensifs avant de décéder le 4 août 2015 », a-t-il indiqué.
M. Zaghdoud a tenu à préciser qu’une enquête a été ouverte comme il est d’usage pour tout décès d’un prisonnier, soit en prison soit dans un hôpital, car juridiquement parlant, la mort est qualifiée de suspecte. Et de conclure que le détenu n’a pu avoir les médicaments calmants, qui sont interdits par la loi, qu’après prescription d’une ordonnance par un médecin puisque sa famille n’avait rien apporté comme document dans ce sens sachant qu’il avait été, effectivement, privé de visite à deux reprises parce qu’il se trouvait sous le coup d’une sanction, confirmant ainsi les propos tenus par la famille du détenu.
S.H
Commentaires (4)
Commenter@Rayan benne, si en vous écoute vous mettrai tous le mondes en prison
Le Ministre de l Intérieur et le 1er Ministre sont responsables
Interrogation
Une fois en prison pour quelle raison a t il été privé de visite ? Ils disent qu'il a été sanctionné oui mais pour quelle raison ?
Pour quelle raison a t il été envoyé à l'hopital ?
Pour quelle raison a t il été opéré ?
Pour quelle raison est il décédé ?
A t il été battu en interrogatoire , en garde à vue ou en prison ? A t il subi des sévices ou des tortures de la part de policiers , de gardiens ou de camarades de chambre ? Que dit le rapport d'autopsie ?
C'est suspect , ça fait peur .
A qui la responsabilité?
"Abderraouf Kridis souffrait de problèmes psychiques..." c'est donc un malade "mental" ou « senti-mental ». Or à ma connaissance les malades souffrants de problèmes et troubles psychiques ne sont pas incarcérés suite à des délits ou même des crimes mai plutôt internés dans un asile psychiatrique dans le double objectif de les soigner et de préserver leur entourage de leurs éventuelles actions de violence. Ces malades demeurent non responsables de leurs actes devant la loi.
Son passage devant un "spécialiste" à l'hôpital Errazi aurait du être suivi par son internement.
Or le dit « spécialiste » n'a jugé bon que lui prescrire « le traitement adéquat » ! des tranquillisants je présume, sans le garder sous surveillance à l'hopital.
Il s'avèrera plus tard que « le traitement adéquat » ne l'était pas puisque « il a été transféré le 2 août à l'urgence de l'hôpital Charles Nicolle où il a été gardé et opéré avant d'entrer au bloc pour soins intensifs avant de décéder le 4 août 2015 » !!!
Opéré de quoi ? Pour quoi ?
Surement pas des suites de sa maladie psychique mais apparemment à cause d'elle.
Suivant encore l'analyse de M. le porte-parole officiel de la direction générale des services pénitentiaires. Il dit que « le détenu n'a pu avoir les médicaments calmants, qui sont interdits par la loi, qu'après prescription d'une ordonnance par un médecin puisque sa famille n'avait rien apporté comme document dans ce sen ».
Alors là je me demande si le pauvre Abderraouf n'a pas été acheminé suite à ses problèmes psychiques à l'épicier du coin ou au boucher le plus proche de la prison, puisque, encore une fois, le « le traitement adéquat » ne l'était pas.
Je peux deviner de quel « traitement adéquat » il pourrait s'agir.
Ou bien deux gifles, ou bien une injection de tranquillisants sans prescription d'un traitement, d'où l'absence de certificat médical.
En manque de médicaments barbituriques, il pourrait que le pauvre ait frappé sa tête contre les mures de sa cellule ou qu'il s'est bagarrer avec des codétenus (ce qui explique qu'il était sous le coup d'une sanction), suite à quoi il a été transféré à l'urgence de l'hôpital Charles Nicolle pour décéder le 04 août.
A qui la responsabilité ?
1- Au juge qui a émis le jugement d'incarcération d'Abderraouf au lieu de l'interner ;
2- Au directeur de la prison qui a accepté d'incarcérer un malade psychique sans exiger un avis médical et sans le soumettre à un suivi par la cellule médicale de la prison ;
3- Aux avocats de la famille qui n'a pas su traiter le dossier
4- A la famille qui n'a pas ébruiter son histoire et n'a pas soumis son dossier à la société civile
En voici un bon dossier pour les « droit-hommistes », Mme Triki et Cie.
Pardonnez-moi, je commence à halluciner.