Dans une déclaration à Mosaïque Fm, le ministre des Finances, Slim Chaker, a affirmé que l’Etat est en mesure d’assurer le paiement des salaires de ses fonctionnaires jusqu’au mois de décembre 2015. Il a également indiqué qu’il n’y aura pas d’augmentation de taxes ni d’impôts d’ici la fin de l’année. « Bien au contraire, il pourrait y avoir une réduction de certains prix comme ceux des carburants», a-t-il déclaré ce mercredi 15 juillet 2015.
Slim Chaker a aussi affirmé que les prix des produits de base seront maintenus fixes cette année. Par ailleurs, il a ajouté que les discussions sont en cours avec l’UGTT sur le lancement des négociations sociales, précisant que la centrale syndicale s’est montrée jusque-là compréhensive.
E.Z.
Slim Chaker : Une réduction des prix des carburants est possible
Dans une déclaration à Mosaïque Fm, le ministre des Finances, Slim Chaker, a affirmé que l’Etat est en mesure d’assurer le paiement des salaires de ses fonctionnaires jusqu’au mois de décembre 2015. Il a également indiqué qu’il n’y aura pas d’augmentation de taxes ni d’impôts d’ici la fin de l’année. « Bien au contraire, il pourrait y avoir une réduction de certains prix comme ceux des carburants», a-t-il déclaré ce mercredi 15 juillet 2015.
Slim Chaker a aussi affirmé que les prix des produits de base seront maintenus fixes cette année. Par ailleurs, il a ajouté que les discussions sont en cours avec l’UGTT sur le lancement des négociations sociales, précisant que la centrale syndicale s’est montrée jusque-là compréhensive.
Il ne faut pas jouer avec les prix des carburants, dans la mesure ou l'on n'a aucune maîtrise des prix du marché. Le prix des carburants en Tunisie est majoritairement constitué de taxes, que les baisses soit transformées en abaissement des taxes des transports publics, des cartes de transports des jeunes élèves,étudiants ...peut-être en allégeant les taxes des taxis, des taxis collectifs, le transport rural. Avec une contrepartie que les transporteurs répercutent la baisse sur les montants demandés aux citoyens. Mais une baisse du prix du carburant dans l'absolu c'est réduire essentiellement le budget carburant de administration et celui des cadres des entreprises.
Ce Chaker avec tout le staff du ministère sont incapables d'améliorer les recettes fiscales, il faut d'abord dessiner sur un A0 l'infrastructure fiscale actuelle pour la diagnostiquer et comprendre le pourquoi de l'évasion fiscale!
C'est un travail d'ingénieurs de fiscalités qui font défaut au ministère de finance!
pour la fiscalité, il faut absolument passer par une amnistie fiscale et une refonte des systèmes d'imposition pour les acteurs du secteur privé. Je ne pense pas que Chaker va remuer ce dossier tellement c'est compliqué.
Un système fiscal doit prendre en compte la nature de l'activité d'une entreprise, il est beaucoup plus facile de collecter l'argent auprès des professionnels libéraux qu'auprès d'entreprises industrielles.
c'est vrai que les prix ces carburants sont élevés mais les besoins des services de l'éducation et de la sécurité sont prioritaires
il a déclaré que:
- la croissance ne dépassera pas 1% cette année,ce qui laisse entendre une aggravation du déficit budgétaire pour insuffisance de recettes,
- de réduction des budgets des ministères déjà insuffisants pour augmenter ceux de la défense et de l'intérieur,
EN outre, son collègue parle de baisse de la production nationale de pétrole et de gaz
n'est il pas plus judicieux de profiter de la baisse des prix internationaux du pétrole pour réduire les charges de compensation et surtout les arriérés au titre des années passées ,contenir le déficit budgétaire pour maîtriser l'endettement ou augmenter l'investissement public et créer plus d'emplois
enfin, cette réduction pourrait être envisagée une fois l'assiette fiscale est maîtrisée et l'informel ne représente plus de 40% du pib
Pour faire des économies, il faut trouver les niches, je me rappelle que durant le gouvernement Jomaa plusieurs propositions ont été élaborées:
1- Réduction de la consommation de carburant des entreprises publiques (surtout pour les voitures de fonction).
2- réduction du parc de voitures de fonctions.
3- Vente préférentielle des voitures de fonction.
Le lobby de l'administration publique s'y est fortement opposé à ces mesures.
Une autre niche serait la mise en place de plans "Départ" pour les fonctionnaires publics et les salariés des entreprises publiques.
Tsipras, malgré ses idées, a été rattrapé par la réalité et va passer par la case "MESURES DOULOUREUSES". Ces mesures concerneraient beaucoup plus les secteur public que le secteur privé. Autant que ça soit volontaire.
Monsieur le Ministre,
Avant de décider une augmentation ou une baisse des prix du carburant nous voulons une note claire, pour l'année 2014, sur:
1-La balance nationale (export import du brut et des produits blancs)
2-Le coût de production de la STIR
3- Les statistiques de consommation par gouvernorat
4- Les statistiques des ventes par opérateur de distribution.
5- La production nationale du brut et la quote-part de l'ETAP.
6- La méthode de gestion des stocks
7- Le procurement sur le marché international.
Nos ressources fossiles sont limitées, nous sommes tous convaincus (Winou el Pétrole), c'est pour cela qu'il faut bcp d'efficience pour la gestion de ce dossier, autre ment on n'est pas sorti de l'auberge.
Concernant les pronostics de l'évolution du prix du baril, surtout après les accords entre l'Iran et le P5 et le rapprochement de celle-ci avec l'Arabie Saoudite, il faut s'attendre à un prix avoisinant les 100$ d'ici la fin de l'année! (C'est un peu le scénario de 2009 quand le baril a baissé jusqu'à 40$).
A travers cette baisse, le gouvernement s'enfonce encore dans le populisme de bas niveau.
Je propose que le surplus de gain engendré par la baisse du prix du baril aille dans une caisse spéciale et transparente qui servirait au financement des projets publics rentables à fort potentiel d'employabilité (pas de concessions ni PPP).
