
Les enseignants qui boycottent la semaine des examens ne peuvent être payés, même s’ils continuent à donner des cours, c’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Enseignement, Néji Jalloul, ce lundi 2 mars 2015. « Aujourd’hui est un jour d’examen et non une journée d’enseignement ordinaire. Ainsi, tout professeur qui refuse de faire passer les examens à ses élèves est considéré en grève», a-t-il expliqué en substance. Et de poursuivre « Selon la loi, une personne qui n’a pas accompli son travail ne peut être rémunérée de sa journée».
Intervenant sur Express Fm, M. Jalloul a indiqué qu’il avait demandé au syndicat de l’enseignement de reporter les examens d’une semaine. « Celui-ci avait refusé sans vouloir donner de date fixe pour passer les examens. On ne peut pas se permettre ce flou » a-t-il révélé, soulignant que les élèves doivent savoir à quelle date ils passeront leurs épreuves afin de s’y préparer. Néji Jalloul avait démenti, sur Mosaïque Fm, la rumeur l’accusant d’avoir ordonné la fermeture des établissements scolaires en grève. «D’abord, je tiens à préciser que je ne communique pas directement avec les directeurs des écoles. Je m’adresse, via des correspondances officielles, aux directeurs des délégations régionales de l’enseignement. De plus, je n’ai jamais donné d’ordres dans ce sens», a-t-il souligné.
Le ministre de l’Enseignement a réitéré, par la même, qu’il se tient prêt au dialogue avec le syndicat du secteur, tout en se disant optimiste quant à une possible entente entre ce dernier et les autorités de tutelle « Il n’y aura pas d’année blanche » a-t-il rassuré.
E.Z.


"Les cours particuliers sont ... un marché avec une demande et un offre. Les profs qui y réussissent le font grâce à leur compétence et non pas parce qu'ils ont braqué des armes sur des parents apeurés..."
Tout d'abord je vous corrige: on dit "une offre" et non "un offre".
Mais quand au fond de votre commentaire, de quel marché d'offre et de demande vous parlez ?
Je vous le dis:
1- Le marché: c'est un marché au noir qui ne respecte aucune loi économique ni les moindres prérogatives de la législation en vigueur. Vous les profs. y opèrent illégalement tels des contrebandiers dans un marché parallèle de biens et de services;
2- Les revenus: Les revenus que vous tirez des cours particuliers, vous les soutirez sous la pression que vous exercez sur les élèves et leurs parents qui craignent l'échec dont vous tenez malhonnêtement les clefs.
Ce que vous gagnez ça s'appelle tout simplement des dessous de tables ( en arabe on dit RACHOUA); Point Barre.
3- La compétence: L'une des plus grandes compétences dans ce pays s'appelle des ingénieurs qui bossent honnêtement (sauf cas rares) nuits et jours dans le secteur public (Administration,STEG,SONEDE,Ponts et chaussées...) et également dans le secteur privé sans faire de travail parallèle par respect à la loi.
Enfin et si vraiment vous êtes compétents créez une entreprise de "soutien scolaire" et sortez de la fonction publique et gagnez votre vie conformément à la loi le plus honnêtement possible tout en payant vos impôts comme tous les acteurs privés.
à votre place et au vue des prérogatives de la loi de la fonction publique qui délimite vos droits et devoir dans une nouvelle République, j'aurais eu honte de me justifier de la sorte.
Sans rancune aucune.
Leur seul souci étant de gagner une poignée de dinars supplémentaires.
Nous avons besoin d'un gouvernement fort, de ministres audacieux et de lois intransigeantes. Faire la grève par rapport à la situation précaire du pays et de surcroît par des enseignants supposés donner l'exemple aux générations futures est un crime contre l'état.
Les syndicats tenus par la queue par les ennemis d'une Tunisie meilleure font un bras de fer et peu importe si le pays fait faillite et tombe en ruine.
Sont-ils si idiots pour ne pas comprendre qu'ils sont entrain d'ouvrir des brèches pour tous les terroristes et affamés rejetés de toute terre !
Soyons patriotes ou vos enfants et les notre boufferont la merde dans un avenir très proche.
Mais tout cela est un problème de mentalités pour:
-changer la mentalité"akhta rassi ou adhrab"
-régler le problème des certificats de complaisance
-diminuer l'impact des problème des congés de maladie de longue durée qui la plupart du temps sont dues aux mauvaises conditions de travail,à la routine et au stress professionnel qui abrutit les fonctionnaires.
-au surnombre de fonctionnaires
-a l'absence d'une politique de valorisation du personnel et d'un système de rémunérations rationnel
-au paiement par chaque citoyen de ses impôts pour que l'état équilibre son budget
-à......
Bien sur il y a des exceptions car pour certaines fonctions ce n'est pas le nombre d'heures qui comptent mais les résultats.
C'est donc les problèmes de tout le pays qui sont sur la table
Le seul point sur lequel s'accorderaint tous les citoyens (pas les politiques) c'est qu'au vu de la situation difficile aucune des parties ne doit essayer de faire de la récupération politique qui est une maladie de notre société.
Je terminerais par un petit message à l'adresse des nidaistes (dont je fais partie). Ne sous-estimez pas l'impact des profs pendant les élections. Ne croyez pas que les enseignants sont des nahdhaouis qui vous veulent du mal. Vous faites face à une corporation de gens qui sont, dans l'ensemble, cultivés, honnêtes et, croyez moi, plus respectés que vous ne le supposez. Les cours particuliers sont, croyez le ou pas, je m'en fous, un marché avec une demande et un offre. Les profs qui y réussissent le font grâce à leur compétence et non pas parce qu'ils ont braqué des armes sur des parents apeurés. Si vous voulez que des profs compétents restent dans l'enseignement, il faut leur donner les moyens de gagner de l'argent. Car, croyez le ou pas, enseigner est un métier qui exige une technicité et une présence intelectuelle et physique face à un public souvent exigeant. Croire qu'il suffit de mettre un diplomé devant des élèves pour enseigner est risible. Une seule solution existe : recruter les meilleurs pour enseigner. Pour faire cela, il faut être exigeants sur les horaires et les résultats des profs mais aussi bien les payer.