Tribunes
Gardons le Cap!

Par Tawfik Jelassi*
La Tunisie est riche, riche de son histoire, riche de ses ambitions, riche de ses hommes, de ses femmes, de ses enfants, riche de ses idées, riche de son image et de son prestige.
Une richesse qui se construit au fil des jours, au fil des ans, par les efforts, le travail, la créativité qu’apporte chaque tunisien à sa patrie. C’est par l’abnégation au travail, et l’amour de la patrie, que j’espère avoir apporté ma pierre à l’édifice durant ma mission.
Au cours de ce mandat durant lequel j’ai eu le privilège de servir cet étonnant pays, petit par la taille mais grand par le cœur et l’esprit, j’ai vibré aux rythmes de son énergie, été nourri par l’intensité de sa volonté, qui le pousse à se dresser contre l’adversité et à se relever, à déployer ses ailes pour prendre son envol vers un destin hors du commun. Car la Tunisie, qui a marqué l’histoire au fil des siècles, est une fois encore entrée dans l’histoire en réussissant sa révolution et sa transition démocratique.
Certes la mission n’est pas aisée, certes les obstacles sont nombreux, le chemin est parfois accidenté, mais comme disait Abou El Kacem El Chebbi « Qui n’aime pas gravir la montagne vivra éternellement au fond des vallées ». Gravissons les montagnes. Faisons preuve de volonté. C’est cette volonté de faire, mieux faire, parfaire, que je vous invite à partager et à propager. Dans un monde où la viralité nous accompagne au quotidien, transmettons la volonté de faire et non de défaire. Allons dans la direction de la Tunisie de demain, celle du savoir, de la technologie, de la croissance. Gardons le cap.
Que nos étudiants construisent leur avenir en focalisant leur énergie sur la réussite de leurs études, que nos chercheurs fassent avancer la science et portent haut et fort les couleurs de la Tunisie, que nos enseignants partagent un savoir sans cesse remis à jour, que notre administration mène à terme la réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour parachever 4 années de réflexion et de labeur qui consacrent la volonté de toutes les parties prenantes. Que la Tunisie devienne une référence du numérique d’ici 2018, qu’elle soit la Tunisie Digitale qui fait la fierté de ses citoyens.
J’appelle de mes vœux à la réalisation de tous ces projets qui ont vu le jour, ou ont continué à évoluer au cours de mon mandat. Certains sont aujourd’hui adultes, d’autres adolescents, certains sont encore dans leur tendre enfance, mais tous, sans aucun doute, sont promis à un avenir brillant grâce au travail de celles et ceux qui leur ont donné la main pour les aider à grandir.
Je remercie tous celles et ceux qui m’ont accordé leur confiance au cours de cette mission, qui ont apporté leur soutien, leur idées, qui ont challengé, commenté, critiqué, apprécié le travail qui a été fait.
Je souhaite bonne chance à ceux qui vont succéder, et surtout, je tiens à dire que je crois profondément en la Tunisie et à son infinie richesse. Où que je sois, je continuerai à la servir et à la défendre.
*Tawfik Jelassi était ministre de l’Enseignement supérieur,
de la Recherche scientifique, et des Technologies de l’Information et de la Communication dans
le gouvernement Mehdi Jomâa
La Tunisie est riche, riche de son histoire, riche de ses ambitions, riche de ses hommes, de ses femmes, de ses enfants, riche de ses idées, riche de son image et de son prestige.
Une richesse qui se construit au fil des jours, au fil des ans, par les efforts, le travail, la créativité qu’apporte chaque tunisien à sa patrie. C’est par l’abnégation au travail, et l’amour de la patrie, que j’espère avoir apporté ma pierre à l’édifice durant ma mission.
Au cours de ce mandat durant lequel j’ai eu le privilège de servir cet étonnant pays, petit par la taille mais grand par le cœur et l’esprit, j’ai vibré aux rythmes de son énergie, été nourri par l’intensité de sa volonté, qui le pousse à se dresser contre l’adversité et à se relever, à déployer ses ailes pour prendre son envol vers un destin hors du commun. Car la Tunisie, qui a marqué l’histoire au fil des siècles, est une fois encore entrée dans l’histoire en réussissant sa révolution et sa transition démocratique.
Certes la mission n’est pas aisée, certes les obstacles sont nombreux, le chemin est parfois accidenté, mais comme disait Abou El Kacem El Chebbi « Qui n’aime pas gravir la montagne vivra éternellement au fond des vallées ». Gravissons les montagnes. Faisons preuve de volonté. C’est cette volonté de faire, mieux faire, parfaire, que je vous invite à partager et à propager. Dans un monde où la viralité nous accompagne au quotidien, transmettons la volonté de faire et non de défaire. Allons dans la direction de la Tunisie de demain, celle du savoir, de la technologie, de la croissance. Gardons le cap.
Que nos étudiants construisent leur avenir en focalisant leur énergie sur la réussite de leurs études, que nos chercheurs fassent avancer la science et portent haut et fort les couleurs de la Tunisie, que nos enseignants partagent un savoir sans cesse remis à jour, que notre administration mène à terme la réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour parachever 4 années de réflexion et de labeur qui consacrent la volonté de toutes les parties prenantes. Que la Tunisie devienne une référence du numérique d’ici 2018, qu’elle soit la Tunisie Digitale qui fait la fierté de ses citoyens.
J’appelle de mes vœux à la réalisation de tous ces projets qui ont vu le jour, ou ont continué à évoluer au cours de mon mandat. Certains sont aujourd’hui adultes, d’autres adolescents, certains sont encore dans leur tendre enfance, mais tous, sans aucun doute, sont promis à un avenir brillant grâce au travail de celles et ceux qui leur ont donné la main pour les aider à grandir.
Je remercie tous celles et ceux qui m’ont accordé leur confiance au cours de cette mission, qui ont apporté leur soutien, leur idées, qui ont challengé, commenté, critiqué, apprécié le travail qui a été fait.
Je souhaite bonne chance à ceux qui vont succéder, et surtout, je tiens à dire que je crois profondément en la Tunisie et à son infinie richesse. Où que je sois, je continuerai à la servir et à la défendre.
*Tawfik Jelassi était ministre de l’Enseignement supérieur,
de la Recherche scientifique, et des Technologies de l’Information et de la Communication dans
le gouvernement Mehdi Jomâa
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12
Commentaires (35)
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Comment reconstruire ? Ce que je sais,
Rifal
| 08-02-2015 19:02
Enseignement supérieur
Durant les années 70 puis 80 en particulier, autour de Bourguiba, (du temps de sa vivacité d'esprit), nous avions, contre vents et marées et de faibles moyens, multiplié les installations universitaires publiques et formés des générations d'ingénieurs, de techniciens, de personnels de santé, des hommes de loi, des éducateurs qui ont fait la fierté et l'exemple en Tunisie. Après le 7 novembre, cela a été le début de la casse du secteur public au profit des structures privées ( le secteur privé est important mais jamais au dépens du public et ce dans tous les secteurs, (éducation, santé, environnement, enseignement). Maintenant, il faut mettre la main dans la poche et payer encore et encore pour tout. Pour ne citer qu'un exemple qui symbolise le reste : l'eau potable du robinet du public imbuvable vous poussant à vous faire payer l'eau emballée privée pour vous désaltérer ainsi que vos familles. Même les diplômes s'achètent, les inégalités et les abus sont de règle et vous en avez cité mille et un exemples. Ce ministre est venu travailler dans un secteur en grande difficulté. Comment reconstruire ? Ce que je sais, c'est qu'il est resté en dehors des batailles politiciennes improductives et inutiles qui ont fait perdre un temps important à la reconstruction d'une Tunisie affaiblie dans ses structures et ses valeurs. On a poussé les gens à se monter les uns contre les autres, à radicaliser davantage certains, à semer la haine entre les tunisiens pour se partager, d'un commun accord un échiquier politique chargé, pour un grand nombre, de myopie et de courtes visions. Le positif, c'est ce dialogue national que des gens de bonne volonté ont su imposer aux différentes formations qui en étaient, pour une grande majorité d'entre elles récalcitrantes ( lire les compte rendu de presse de l'époque). Pour le reste, l'histoire jugera son travail et son apport. Pour la suite, il nous reste à vivre avec l'espoir que l'intérêt général va primer sur les individualismes dans un environnement réellement démocratique et juste. Indépendamment des idéologies, des partis et des leaders, nous ne pouvons plus accepter et tolérer que la justice soit ainsi impuissante pour trouver une réponse aux assassinats de Belaid et de Brahmi car la justice est le thermomètre réel de la démocratie et des valeurs dans un environnement qui se veut démocratique. C'est le prix à payer pour rétablir la confiance et éviter le retour au bâton. Merci à Business News de nous donner autant d'opportunité et de facilités pour échanger quels que soient les avis ( Ce n'est pas toujours le cas d'autres portails électroniques qui favorisent ou censurent ce qu'ils veulent. Cela ne peut que nous enrichir toutes et tous).
Durant les années 70 puis 80 en particulier, autour de Bourguiba, (du temps de sa vivacité d'esprit), nous avions, contre vents et marées et de faibles moyens, multiplié les installations universitaires publiques et formés des générations d'ingénieurs, de techniciens, de personnels de santé, des hommes de loi, des éducateurs qui ont fait la fierté et l'exemple en Tunisie. Après le 7 novembre, cela a été le début de la casse du secteur public au profit des structures privées ( le secteur privé est important mais jamais au dépens du public et ce dans tous les secteurs, (éducation, santé, environnement, enseignement). Maintenant, il faut mettre la main dans la poche et payer encore et encore pour tout. Pour ne citer qu'un exemple qui symbolise le reste : l'eau potable du robinet du public imbuvable vous poussant à vous faire payer l'eau emballée privée pour vous désaltérer ainsi que vos familles. Même les diplômes s'achètent, les inégalités et les abus sont de règle et vous en avez cité mille et un exemples. Ce ministre est venu travailler dans un secteur en grande difficulté. Comment reconstruire ? Ce que je sais, c'est qu'il est resté en dehors des batailles politiciennes improductives et inutiles qui ont fait perdre un temps important à la reconstruction d'une Tunisie affaiblie dans ses structures et ses valeurs. On a poussé les gens à se monter les uns contre les autres, à radicaliser davantage certains, à semer la haine entre les tunisiens pour se partager, d'un commun accord un échiquier politique chargé, pour un grand nombre, de myopie et de courtes visions. Le positif, c'est ce dialogue national que des gens de bonne volonté ont su imposer aux différentes formations qui en étaient, pour une grande majorité d'entre elles récalcitrantes ( lire les compte rendu de presse de l'époque). Pour le reste, l'histoire jugera son travail et son apport. Pour la suite, il nous reste à vivre avec l'espoir que l'intérêt général va primer sur les individualismes dans un environnement réellement démocratique et juste. Indépendamment des idéologies, des partis et des leaders, nous ne pouvons plus accepter et tolérer que la justice soit ainsi impuissante pour trouver une réponse aux assassinats de Belaid et de Brahmi car la justice est le thermomètre réel de la démocratie et des valeurs dans un environnement qui se veut démocratique. C'est le prix à payer pour rétablir la confiance et éviter le retour au bâton. Merci à Business News de nous donner autant d'opportunité et de facilités pour échanger quels que soient les avis ( Ce n'est pas toujours le cas d'autres portails électroniques qui favorisent ou censurent ce qu'ils veulent. Cela ne peut que nous enrichir toutes et tous).
Bon débarra
RZOUGA
| 08-02-2015 16:33
La seule chose qu'il a fait,c'est le markéting pour sa personne,en contre partis il a détruit un enseignement universitaire ,certes en difficulté,mais pas catastrophique comme il l'a laissé,j'ai peur que son successeur,qui a travaillé avec lui,ne complète le massacre de cet enseignement
Je reviens à ce mal rasé
DHEJ
| 08-02-2015 14:56
Qui n'est qu'un mercenaire venu détruire le peu d'ingéniosité enfantée par la Tunisie...
Un certain Hu yaoBang secrétaire général du parti communiste chinois a soutenu le soulèvement des étudiants de Tian AnMen la fameuse 6/4, il a critiqué le pouvoir en disant comment veut-on rejoindre le développement si un mécanicien perçoit un salaire plus grand que celui d'un ingénieur...
Un certain Hu yaoBang secrétaire général du parti communiste chinois a soutenu le soulèvement des étudiants de Tian AnMen la fameuse 6/4, il a critiqué le pouvoir en disant comment veut-on rejoindre le développement si un mécanicien perçoit un salaire plus grand que celui d'un ingénieur...
Je suis surpris....
je dis la vérité
| 08-02-2015 14:18
Je suis froidement surpris par ceux ou celles qui font l'éloge de ce ministres, qui se croit "Nobélisable".
Ils ou elles admirent une lettre de piètre qualité du point forme ( @Même passeur, en a dénombré des bavures à donner la risée)
De plus, ce Ministre, au "dessus de tous" et arrogant, ne laissera que de mauvais souvenirs pour des étudiants qui refusent le diktat de l'enseignement privé.
Il paraît que ce Monsieur est actionnaire dans une société qui gère un établissement d'enseignement supérieur privé. Je vais le vérifier....
On sent l'odeur de l'argent partout.
Ils ou elles admirent une lettre de piètre qualité du point forme ( @Même passeur, en a dénombré des bavures à donner la risée)
De plus, ce Ministre, au "dessus de tous" et arrogant, ne laissera que de mauvais souvenirs pour des étudiants qui refusent le diktat de l'enseignement privé.
Il paraît que ce Monsieur est actionnaire dans une société qui gère un établissement d'enseignement supérieur privé. Je vais le vérifier....
On sent l'odeur de l'argent partout.
Généralités + lyrisme débridé = autoglorification !
Mêmepaspeur
| 08-02-2015 03:15
Et d'abord on ne dit pas "lettre de départ" mais "lettre d'adieu"(ou lettre de fin de mandat, ou de mission)...même si ce n'est certainement pas un adieu "définitif"...mais la langue française est ainsi faite...d'expressions et de tournures de phrases désormais consacrées par l'usage...
Ensuite concernant le terme "viralité"...Est-ce une coquille qui s'est substituée à "rivalité" ?
Ou bien "viralité" devrait être pris dans le sens "transmission" (dans l'acception de ce qui est "épidémique" et "contagieux") et/ou "recommandation"...?
Toujours est-il que le terme "viralité" est un néologisme à utiliser plutôt dans un sens péjoratif...
Mais c'est sans doute trop demander à un "docteur en informatique"...
Et enfin, il vaut mieux dire "Je remercie celles et ceux qui"...plutôt que de nous écorcher les oreilles avec ce "tous" qui vient comme un cheveu sur la soupe, alourdir inutilement une phrase déjà remarquable par sa banalité..."Je remercie tous celles et ceux"...?
Mais tout cela n'est pas bien méchant en regard de l'action de ce ministre quand il fut nommé et lorsqu'il a décidé de créer une "université islamique"(*) de plus...
Est-ce que cela fut d'une quelconque utilité au point que ce monsieur se félicite ainsi d'avoir "eu le privilège de servir cet étonnant pays"...?
Et si oui, quelle utilité ? A part celle de trouver une occupation pour quelques professeurs de l'inutile et du superflu(**)...contre salaires aussi mirobolants qu'immérités ?
MPP
(*) "un institut supérieur de prêche et de conseil religieux"
(**) Comme la création d'une licence en "finance islamique"...
http://www.businessnews.com.tn/taoufik-jelassi-annonce-la-creation-de-5-nouveaux-etablissements-universitaires-audio,520,49355,3
Ensuite concernant le terme "viralité"...Est-ce une coquille qui s'est substituée à "rivalité" ?
Ou bien "viralité" devrait être pris dans le sens "transmission" (dans l'acception de ce qui est "épidémique" et "contagieux") et/ou "recommandation"...?
Toujours est-il que le terme "viralité" est un néologisme à utiliser plutôt dans un sens péjoratif...
Mais c'est sans doute trop demander à un "docteur en informatique"...
Et enfin, il vaut mieux dire "Je remercie celles et ceux qui"...plutôt que de nous écorcher les oreilles avec ce "tous" qui vient comme un cheveu sur la soupe, alourdir inutilement une phrase déjà remarquable par sa banalité..."Je remercie tous celles et ceux"...?
Mais tout cela n'est pas bien méchant en regard de l'action de ce ministre quand il fut nommé et lorsqu'il a décidé de créer une "université islamique"(*) de plus...
Est-ce que cela fut d'une quelconque utilité au point que ce monsieur se félicite ainsi d'avoir "eu le privilège de servir cet étonnant pays"...?
Et si oui, quelle utilité ? A part celle de trouver une occupation pour quelques professeurs de l'inutile et du superflu(**)...contre salaires aussi mirobolants qu'immérités ?
MPP
(*) "un institut supérieur de prêche et de conseil religieux"
(**) Comme la création d'une licence en "finance islamique"...
http://www.businessnews.com.tn/taoufik-jelassi-annonce-la-creation-de-5-nouveaux-etablissements-universitaires-audio,520,49355,3
Manque d'audace
G&G
| 07-02-2015 23:34
Un ministre qui fait l'éloge de la Tunisie sans jamais avoir le courage que de dire que c'est grâce à Bourguiba mais surtout à Ben Ali qui a métamorphosé ce petit pays pour en faire un miracle malgré les déraillements.
Ce monsieur n'a pas voulu dire tout haute ce qu'il pense tout bas. Il s'est rendu compte que les diplômés de Harvard ne sont pas aussi compétents que ceux formés par Ben Ali et que les tunisiens pur souche connaissent mieux que tout autre le terrain de la Tunisie.
Je conseille à ce monsieur de se retourner là où il était en compagnie de son équipe de pseudo politiciens nés de la dernière heure et de laisser ceux d'El3ahd El bayed réparer les dégâts occasionnés durant les quatre années passées par les amateurs.
La seule chose dont il était capable ce monsieur, c'est de mettre dans la rue des centaines d'assistants contractuels ayant plus de 8 années d'expérience en laissant des milliers d'étudiants errer dans les cafés sans encadrement
Honte à ce monsieur et à tous ceux qui avait massacré l'enseignement publique durant les 4 années passées pour laisser le champ libre à l'enseignement privé sans scrupule.
Ce monsieur n'a pas voulu dire tout haute ce qu'il pense tout bas. Il s'est rendu compte que les diplômés de Harvard ne sont pas aussi compétents que ceux formés par Ben Ali et que les tunisiens pur souche connaissent mieux que tout autre le terrain de la Tunisie.
Je conseille à ce monsieur de se retourner là où il était en compagnie de son équipe de pseudo politiciens nés de la dernière heure et de laisser ceux d'El3ahd El bayed réparer les dégâts occasionnés durant les quatre années passées par les amateurs.
La seule chose dont il était capable ce monsieur, c'est de mettre dans la rue des centaines d'assistants contractuels ayant plus de 8 années d'expérience en laissant des milliers d'étudiants errer dans les cafés sans encadrement
Honte à ce monsieur et à tous ceux qui avait massacré l'enseignement publique durant les 4 années passées pour laisser le champ libre à l'enseignement privé sans scrupule.
RHayy Ibn Yagdhan : Je ne comprends pas..
je dis la vérité
| 07-02-2015 22:51
"Je ne comprends pas....", c'est ce qu'a sorti de sa bouche, ce ministre "nobélisable".
Moi aussi, je ne vous comprends pas...
Pourquoi alors, exiger de ces jeunes de faire "Prépa" ?
Pourquoi les torturer ?
S'il y a des établissements plus prestigieux que ceux de l'Etat, eh bien, qu'on le dise....
Aux Etats-Unis, c'est l'argent conjugué avec le savoir. Ce sont des Universités autonomes, mais aussi exigeantes. Ce n'est pas donné à n'importe qui de réussir là-bas.
Ici, on brade les diplômes, ce n'est pas pareil.
La preuve....10 000 étudiants ne veulent plus rejoindre les bancs de l'école.....Allez les convaincre.....
Parlons des mathématiques :
Eh bien cher Monsieur, les mathématiques ce sont les outils de l'ingénieur.
Vous savez, Von Braun, avait conçu les fameux V1 et V2 allemandes, vers la fin de la deuxième guerre mondiale. il avait été rapidement récupéré par les Américains, en 1945.
C'était lui qui avait mis sur pied les fameuses fusées "Saturne", pour envoyer des embarcations habitéessur la lune. Le programme Apollo, c'était lui.
C'était un grand génie. Un virtuose des mathématiques.
Il disait toujours à ses jeunes émules :
"Je veux quelqu'un qui soit convaincu que 2 +2, cela fait quatre !. Est-ce que vous l'êtes ?Je veux des gens logiques, le reste viendra tout seul !"
Oui, c'était comme çà qu'il s'adressait à eux....
Moi aussi, je ne vous comprends pas...
Pourquoi alors, exiger de ces jeunes de faire "Prépa" ?
Pourquoi les torturer ?
S'il y a des établissements plus prestigieux que ceux de l'Etat, eh bien, qu'on le dise....
Aux Etats-Unis, c'est l'argent conjugué avec le savoir. Ce sont des Universités autonomes, mais aussi exigeantes. Ce n'est pas donné à n'importe qui de réussir là-bas.
Ici, on brade les diplômes, ce n'est pas pareil.
La preuve....10 000 étudiants ne veulent plus rejoindre les bancs de l'école.....Allez les convaincre.....
Parlons des mathématiques :
Eh bien cher Monsieur, les mathématiques ce sont les outils de l'ingénieur.
Vous savez, Von Braun, avait conçu les fameux V1 et V2 allemandes, vers la fin de la deuxième guerre mondiale. il avait été rapidement récupéré par les Américains, en 1945.
C'était lui qui avait mis sur pied les fameuses fusées "Saturne", pour envoyer des embarcations habitéessur la lune. Le programme Apollo, c'était lui.
C'était un grand génie. Un virtuose des mathématiques.
Il disait toujours à ses jeunes émules :
"Je veux quelqu'un qui soit convaincu que 2 +2, cela fait quatre !. Est-ce que vous l'êtes ?Je veux des gens logiques, le reste viendra tout seul !"
Oui, c'était comme çà qu'il s'adressait à eux....
Respect Monsieur
Samia Belhadj
| 07-02-2015 20:40
Quand j'ai lu le CV de monsieur Jelassi j'ai dit à mon fils :" si tu me réussis un CV comme celui-ci je serai la plus fière des mères". Donc je ne me permettrais pas de critiquer le parcours d'un monsieur pour un poste occipé pour une année et dans des conditions très difficiles. Alors un grand merci pour ce Mr qui a donné de son temps si précieux et d'avoir servi son pays. Enfin, très belle lettre!