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Habib Essid se réunit avec une délégation du Front populaire
08/01/2015 | 15:54
1 min
Habib Essid se réunit avec une délégation du Front populaire

Le nouveau chef du gouvernement, Habib Essid, s’est réuni ce jeudi 8 janvier 2015 avec une délégation du Front populaire présidée par son porte-parole, Hamma Hammami.

Il a été convenu, au cours de cette rencontre, que la formation de gauche présente, dans les heures qui suivent, sa vision pour le programme du futur gouvernement, notamment en ce qui concerne les dossiers urgents et ceux à forte priorité, révèle Ahmed Seddik dans une déclaration rapportée par la TAP.
M. Seddik a également indiqué que Habib Essid avait exposé, lors de la réunion, sa conception de la structure du futur gouvernement, ajoutant qu’une deuxième rencontre aura probablement lieu au courant de la semaine prochaine entre une délégation du Front populaire et M. Essid.

E.Z.
08/01/2015 | 15:54
1 min
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Commentaires (3) Commenter
Politique conjoncturelle
Dr. Jamel Tazarki
| 08-01-2015 21:36
Il ne faut pas trop chercher, il est évident qu'il nous faut une politique conjoncturelle, c'est-à-dire un ensemble de mesures de la politique économique à court terme afin de soutenir l'activité économique. Il est temps que 'État tunisien s'active à relancer l'économie, en effet notre croissance économique est inférieure au taux de croissance potentielle.

l'État tunisien doit mener une politique de relance, qui passe par une politique budgétaire expansionniste, c'est-à-dire l'augmentation de ses dépenses. Il faut seulement savoir optimiser l'utilisation des ressources étatiques.

Il est évident qu'une politique de relance produit de l'inflation, qu'il faudra ensuite réduire par une politique restrictive tout en réduisant l'excès de dette.

Il faut savoir jongler avec l'outil budgétaire, c'est-à-dire jouer sur la fiscalité et optimiser l'utilisation des ressources de l'État.

De même une baisse des taux directeur de notre banque centrale entraînerait une baisse des taux d'intérêt d'emprunt et donc une hausse de la demande de la part des ménages, puisqu'il diminue ainsi le coût des emprunts et donc augmente les achats à crédit des ménages, tout en assurant aux entreprises des possibilités d'investissement à bas coûts leur permettant ainsi de répondre à cette accélération de la demande.

Ainsi, Il faut plutôt discuter avec nos gourous des finances et non pas avec Mr. Hamma Hamami ou avec les amateurs du "club" choura du parti politique Ennhadha afin de déterminer la politique monétaire optimale ou de remédier à la mauvaise situation conjoncturelle de notre pays.

La crise économique en Tunisie est à son sommet et on ne peut plus perdre encore plus du temps et se permettre des discussions inutiles avec les communistes ou les théologiens afin de mettre enfin une politique conjoncturelle en place.

Tout le monde est conscient de nos problèmes socio-économiques et on ne peut plus se permettre encore de rajouter de nouveaux délais de la prise de la décision et celui de sa mise en 'uvre. Ces retardements vont avoir des conséquences très négatives et vont plutôt amplifier notre crise économique.


Mon conseil à Mr. Habib Essid, notre Premier Ministre, est de s'entourer plutôt des grosses têtes des finances et de l'économie et de ne pas faire trop attention au front populaire et au conseil de la Choura d'Ennahdha.

Le gouvernement de Mr. Habib Essid doit prendre ses responsabilités et définir les grandes lignes d'une politique conjoncturelle. Il faut qu'il s'entoure des grosses têtes qui ne manquent pas en Tunisie!


Dr. Jamel Tazarki
www.go4tunisia.de


http://www.go4tunisia.de /PDF/Pronostics_excerpt.pdf

http://www.go4tunisia.de/PDF/idees_personnelles.pdf

C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.
NIDAA PEUT- IL FAIRE CAVALIER SEUL... ?
BORHAN
| 08-01-2015 18:02
Contrairement aux apparences, les choses ne sont pas aussi simples qu'on le croit pour Nidaa.
Car pour gouverner en toute sérénité, le pouvoir en place doit avoir inévitablement une majorité confortable, soit plus de la moitié des élus à l'assemblée.
Certes, Nidaa détient le droit de désigner le nouveau chef du gouvernement, certes le nouveau président est issu de ce même parti mais a-t-il les atouts nécessaire pour assurer et assumer la gouvernance en toute indépendance ?
La réponse est affirmative sauf que le risque d'échouer est potentiel.
En effet, s'arroger le droit de tout décider, en loge fermée, n'est pas possible sans tenir compte de la configuration de la nouvelle donne politique.
Ainsi, la constitution d'un gouvernement où toutes les composantes représentées à l'assemblée est la voie la plus appropriée pour s'assurer une stabilité politique indispensable.
Si le Front populaire cherche à se dérober de ses responsabilités en refusant de travailler avec le nouveau premier ministre (un ancien du régime Ben Ali !) et/ou en excluant toute cohabitation avec Ennahdha, c'est avant tout par manque de visibilité et d'expérience.
C'est ce que l'on appelle "l'auto-exclusion".
Le cas d'Ennahdha est différent dans la mesure où se parti est désormais installé comme la deuxième force politique dans notre paysage politique.
Par conséquent, il est inconcevable de ne pas tenir compte de cette réalité car en endossant la peau d'une opposition ouverte, aujourd'hui personne ne peut prendre le risque de parier sur le comportement futur d'Ennahdha.
Ce dernier peut être constructif comme il peut être nuisible surtout si le nouveau pouvoir adopte une attitude de la sourde oreille,...Sauf si Ennahdha crie haut et fort son refus de tendre la main à Nidaa... mais ce-là n'a jamais été dans la conception et la vision politiques de ses dirigeants.
Sauf que d'autres acteurs, comme les syndicats, les mauvais perdants, les rancuniers,... aux comportements imprévisibles peuvent constituer aussi une source potentielle et permanente de troubles, de blocages, de sabotages et de fouteurs de conflits déclarés ou déguisés.
Donc, tout est question de volonté et de bon sens des uns et des autres pour sortir de ce piège, de gouvernance démocratique, apparemment mal négocié par la plupart des protagonistes.
Le Front de HMAYMA
DHEJ
| 08-01-2015 16:52
Doit négocier à égal avec ESSID d'ailleurs la prochaine réunion faut-il envoyer un SAHELIEN pour l'entretien?