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Le comité de défense de Baghdadi Mahmoudi porte plainte contre Marzouki et Bhiri

Le comité de défense de Baghdadi Mahmoudi a adressé deux pétitions à l’attention du procureur de la République, selon une déclaration donnée par l’un de ses membres, Mohamed Baccar, sur radio Mosaïque Fm ce samedi 13 décembre 2014. La première pétition est contre l’actuel président Moncef Marzouki et l’ancien ministre de la Justice Noureddine Bhiri pour avoir « séquestré » M. Mahmoudi selon les dires de M. Baccar.
La deuxième plainte concerne l'extradition de M. Mahmoudi aux autorités libyennes, à l'aéroport de Tripoli, en contrepartie d’une rançon et ce au profit d’un parti politique. Une plainte déposée à l'encontre de Noureddine Bhiri et de Saïd Ferjani, leader au parti Ennahdha et ancien conseiller au ministère de la Justice. M. Ferjani aurait, en effet, demandé à la famille de Mahmoudi de payer 500 mille euros contre sa sortie de prison et le garder enfermé dans une résidence à Carthage. Said Ferjani est soupçonné également d’avoir exercé des pressions sur Baghdadi Mahmoudi pour que celui-ci renonce aux services de certains de ses avocats.
La deuxième plainte concerne l'extradition de M. Mahmoudi aux autorités libyennes, à l'aéroport de Tripoli, en contrepartie d’une rançon et ce au profit d’un parti politique. Une plainte déposée à l'encontre de Noureddine Bhiri et de Saïd Ferjani, leader au parti Ennahdha et ancien conseiller au ministère de la Justice. M. Ferjani aurait, en effet, demandé à la famille de Mahmoudi de payer 500 mille euros contre sa sortie de prison et le garder enfermé dans une résidence à Carthage. Said Ferjani est soupçonné également d’avoir exercé des pressions sur Baghdadi Mahmoudi pour que celui-ci renonce aux services de certains de ses avocats.
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Commentaires (20)
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Amitie et Verite
Kairouan
| 16-12-2014 11:43
@Slahdiine
Slahdiine, de Mercedes a Athena vous me faites tous les honneurs et me temoignez par la d'une confiance que je ne saurai honorer. Mais si ma personne incarnait pour vous sagesse et inspiration, vous seriez un Zeus de la tete duquel cette incarnation serait nee.
A la grande question de l'amitie, vous superposez celle, plus complexe de 'la verite'. Mais, pour atteindre cette verite, notre quete d'etre humain n'est-elle incessante, et nos efforts (poursuites) ne sont-ils divergents? 'Inna Sa'-yakum la-shatta', nous rapelle si judicieusement le createur dans le Coran [1]. Aussi, si on etudiait ces cheminements, tres diverses et varies mais pareillement semes d'embuches et d'illusions, nous apprecierions, de sitot, l'amitie bienveillante de certains compagnons de marche qui etaient presents, sur un bout de chemin ou pour la vie, pour partager nos inquietudes et incomprehensions, eclairer nos reflexions, nous rassurer devant les doutes et les hesitations, et ainsi nous soutenir et consolider notre prospection.
Qu'est qui serait alors plus beau ou meritant: nos certitudes qu'on eleve des fois au rang de verites, ou notre poursuite d'une verite qui nous fascine parce qu'elle est souvent elusive ou cachee? Nos certitudes, comme des connaissances incompletes, ne deviennent-elles pas absoletes sitot que nous les figeons? Mais cette bienveillance amicale et inspirante ne resterait-t-elle pas, cependant, toujours la bienvenue pour nous frayer le chemin et aider a parfaire nos connaissances apres les avoir rendu possibles dans un premier temps? Peut-etre que ces questions ne se posent meme pas, ou pas comme ca, et qu'il faut juste, comme vous l'exprimez, "accorder à la vérité une place aussi grande qu'à l'amitié".
Enfin sur cette quete, faite de curiosite, d'amour pour la verite, d'honnetete et de generosite; sur cette quete qui a mes yeux reste plus belle que mes certitudes, je voudrais vous relayer ce que j'ai trouve cite par un specialiste des epistemologies constructitivistes quand il affirme leur merite par 'linsistance a susciter en permanence ces meditations sur la valeur de la connaissance' :
"Marcheur ce sont tes traces
ce chemin, et rien de plus;
Marcheur, il n'y a pas de chemin,
le chemin se construit en marchant ...
...
Marcheur, il n'y a pas de chemin
seulement des sillages sur la mer". [3]
[1] Sourate Al-layl (La nuit) - 92-4
[2] Jean-louis Le Moigne. Les Epistemologies Constructivistes. Presses Universitaires de France (1995)
[3] Antonio Machado. Chant XXIX des Proverbes et chansons, Champs de Castille. 1917. (traduit de l'espagnol, peut-etre par J.L. Le Moigne lui meme)
Slahdiine, de Mercedes a Athena vous me faites tous les honneurs et me temoignez par la d'une confiance que je ne saurai honorer. Mais si ma personne incarnait pour vous sagesse et inspiration, vous seriez un Zeus de la tete duquel cette incarnation serait nee.
A la grande question de l'amitie, vous superposez celle, plus complexe de 'la verite'. Mais, pour atteindre cette verite, notre quete d'etre humain n'est-elle incessante, et nos efforts (poursuites) ne sont-ils divergents? 'Inna Sa'-yakum la-shatta', nous rapelle si judicieusement le createur dans le Coran [1]. Aussi, si on etudiait ces cheminements, tres diverses et varies mais pareillement semes d'embuches et d'illusions, nous apprecierions, de sitot, l'amitie bienveillante de certains compagnons de marche qui etaient presents, sur un bout de chemin ou pour la vie, pour partager nos inquietudes et incomprehensions, eclairer nos reflexions, nous rassurer devant les doutes et les hesitations, et ainsi nous soutenir et consolider notre prospection.
Qu'est qui serait alors plus beau ou meritant: nos certitudes qu'on eleve des fois au rang de verites, ou notre poursuite d'une verite qui nous fascine parce qu'elle est souvent elusive ou cachee? Nos certitudes, comme des connaissances incompletes, ne deviennent-elles pas absoletes sitot que nous les figeons? Mais cette bienveillance amicale et inspirante ne resterait-t-elle pas, cependant, toujours la bienvenue pour nous frayer le chemin et aider a parfaire nos connaissances apres les avoir rendu possibles dans un premier temps? Peut-etre que ces questions ne se posent meme pas, ou pas comme ca, et qu'il faut juste, comme vous l'exprimez, "accorder à la vérité une place aussi grande qu'à l'amitié".
Enfin sur cette quete, faite de curiosite, d'amour pour la verite, d'honnetete et de generosite; sur cette quete qui a mes yeux reste plus belle que mes certitudes, je voudrais vous relayer ce que j'ai trouve cite par un specialiste des epistemologies constructitivistes quand il affirme leur merite par 'linsistance a susciter en permanence ces meditations sur la valeur de la connaissance' :
"Marcheur ce sont tes traces
ce chemin, et rien de plus;
Marcheur, il n'y a pas de chemin,
le chemin se construit en marchant ...
...
Marcheur, il n'y a pas de chemin
seulement des sillages sur la mer". [3]
[1] Sourate Al-layl (La nuit) - 92-4
[2] Jean-louis Le Moigne. Les Epistemologies Constructivistes. Presses Universitaires de France (1995)
[3] Antonio Machado. Chant XXIX des Proverbes et chansons, Champs de Castille. 1917. (traduit de l'espagnol, peut-etre par J.L. Le Moigne lui meme)
l'Ethique à Nicomaque
Slahdiine
| 15-12-2014 12:05
@Kairouan
Imen, vous avez l'art d'apparaître comme la déesse Athéna et je me dois de vous avouer sans détour qu'il me faudrait des heures de réflexion que ne me m'autorise pas Business News car sitôt la réflexion enfantée, la page est déjà tournée, reléguée dans l'oubli et la poussière des archives.
J'aimerais tant vous répondre, mais cet après-midi j'enseigne durant quatre heures et je dois me préparer pour affronter les lionnes et les lionceaux dans l'arène du savoir, aussi, dussé-je être condamnable, je vous promets que je vous répondrais bien volontiers quand j'aurais recouvert ma liberté.
Cela dit, Aristote qui fut l'élève difficile de Platon et que les traducteurs arabes ont élevé à un haut rang parfaitement mérité, disait « j'aime Platon mais j'aime encore plus la vérité », on pourrait prendre exemple sur Aristote de préférer la vérité, d'accorder à la vérité une place aussi grande qu'à l'amitié et sur ce point, nos amis communs, je pense à Tounsia2 qui se situe dans l'attachement absolu pour BCE en prenant ses libertés pour la vérité historique, alors que pour ma part, j'ai soutenu durant les trois années de plomb que la Tunisie a traversé, j'ai soutenu mordicus BCE comme un devoir de résistant, comme une obligation d'entrer en résistance politique contre la mainmise de la troïka sur toute la vie publique. Maintenant que la troïka est battue, relativement défaite et qu'un espace de liberté s'ouvre aux citoyens, je peux exprimer mes préférences pour le Front Populaire et c'est là que la déception chez nos amis est si grande qu'ils ne peuvent envisager notre détachement, notre liberté de pensée, notre critique que la vérité n'a pas élu son domicile chez BCE et chez ses dévots, mais que la vérité, source de lumière est présente chez les esprits critiques qui examinent sans concession affectives et sans aveuglement analytique pour rechercher l'essence de la vérité.
Je voudrais vous citer un court extrait de l'Ethique à Nicomaque « « Laissons tout cela. Il vaut mieux sans doute faire porter notre examen sur le Bien pris en général, et instituer une discussion sur ce qu'on entend par là, bien qu'une recherche de ce genre soit rendue difficile du fait que ce sont des amis qui ont introduit la doctrine des Idées. Mais on admettra peut-être qu'il est préférable, et c'est aussi pour nous une obligation, si nous voulons du moins sauvegarder la vérité, de sacrifier même nos sentiments personnels, surtout quand on est philosophe : vérité et amitié nous sont chères l'une et l'autre, mais c'est pour nous un devoir sacré d'accorder la préférence à la vérité. »
Sur l'amitié, j'y reviendrai, dès que j'en aurais fini des cours et des corrections de copies qui me prennent un temps précieux mais cela fait partie de mes obligations.
Pour le reste, le bonjour mon cher me plait assez en faisant l'effort d'imaginer une voix amie qui me le souffle à l'oreille, je n'en dis pas plus !
Imen, vous avez l'art d'apparaître comme la déesse Athéna et je me dois de vous avouer sans détour qu'il me faudrait des heures de réflexion que ne me m'autorise pas Business News car sitôt la réflexion enfantée, la page est déjà tournée, reléguée dans l'oubli et la poussière des archives.
J'aimerais tant vous répondre, mais cet après-midi j'enseigne durant quatre heures et je dois me préparer pour affronter les lionnes et les lionceaux dans l'arène du savoir, aussi, dussé-je être condamnable, je vous promets que je vous répondrais bien volontiers quand j'aurais recouvert ma liberté.
Cela dit, Aristote qui fut l'élève difficile de Platon et que les traducteurs arabes ont élevé à un haut rang parfaitement mérité, disait « j'aime Platon mais j'aime encore plus la vérité », on pourrait prendre exemple sur Aristote de préférer la vérité, d'accorder à la vérité une place aussi grande qu'à l'amitié et sur ce point, nos amis communs, je pense à Tounsia2 qui se situe dans l'attachement absolu pour BCE en prenant ses libertés pour la vérité historique, alors que pour ma part, j'ai soutenu durant les trois années de plomb que la Tunisie a traversé, j'ai soutenu mordicus BCE comme un devoir de résistant, comme une obligation d'entrer en résistance politique contre la mainmise de la troïka sur toute la vie publique. Maintenant que la troïka est battue, relativement défaite et qu'un espace de liberté s'ouvre aux citoyens, je peux exprimer mes préférences pour le Front Populaire et c'est là que la déception chez nos amis est si grande qu'ils ne peuvent envisager notre détachement, notre liberté de pensée, notre critique que la vérité n'a pas élu son domicile chez BCE et chez ses dévots, mais que la vérité, source de lumière est présente chez les esprits critiques qui examinent sans concession affectives et sans aveuglement analytique pour rechercher l'essence de la vérité.
Je voudrais vous citer un court extrait de l'Ethique à Nicomaque « « Laissons tout cela. Il vaut mieux sans doute faire porter notre examen sur le Bien pris en général, et instituer une discussion sur ce qu'on entend par là, bien qu'une recherche de ce genre soit rendue difficile du fait que ce sont des amis qui ont introduit la doctrine des Idées. Mais on admettra peut-être qu'il est préférable, et c'est aussi pour nous une obligation, si nous voulons du moins sauvegarder la vérité, de sacrifier même nos sentiments personnels, surtout quand on est philosophe : vérité et amitié nous sont chères l'une et l'autre, mais c'est pour nous un devoir sacré d'accorder la préférence à la vérité. »
Sur l'amitié, j'y reviendrai, dès que j'en aurais fini des cours et des corrections de copies qui me prennent un temps précieux mais cela fait partie de mes obligations.
Pour le reste, le bonjour mon cher me plait assez en faisant l'effort d'imaginer une voix amie qui me le souffle à l'oreille, je n'en dis pas plus !
@Slahdiine
Kairouan
| 15-12-2014 10:12
Bonjour mon cher (comme vous preferez),
Ne vous cachant pas ma tristesse a la lecture de quelques commentaires durs de certains (ex)amis ces derniers temps, des commentaires depourvus d'empathie, se dressant en jugements sans appel a l'egard de l'autre presque tout le temps, et preferant le proselytisme politque agressif a la courtoisie et la critique objectives entre amis, je me suis trouvee a me poser la question sur la place de l'amitie dans nos relations (apres quelques annees a partager cet espace de BN, on est en mesure je crois de nous poser la question).
Ces quelques extraits de commentaires, quoique courts et reprenant des sentiments elementaires, nous poussent a penser aux choses fondamentales qui font souvent defaut aux relations humaines, et que certains appellent, selon les circonstances tantot 'forme' tantot 'fond'. Et meme si ceci parait derisoire compare aux priorites et a l'urgence dans lesquels nous vivons, il est bon de prendre le temps de les mediter, de temps en temps:
[Debut]
Selon qu'il s'agit d'une amitie fondee sur la vertu, sur le plaisir ou sur l'utilite, chacun souhaite a son ami de devenir plus vertueux, plus plaisant ou plus utile.
Aux yeux d'Aristote, les amities fondees sur l'utilite ou sur le plaisir ont en commun de realiser que tres imparfaitment cette qualite essentielle a l'amitie qu'est la bienveillance mutuelle. C'est pourquoi elles sont, pour ainsi dire, 'accidentelles' et fragiles. [.] Ainsi donc, ceux dont l'amitie reciproque a pour source l'utilite ne s'aiment pas l'un l'autre pour eux-memes, mais en tant qu'il y a quelque bien qu'ils retirent l'un de l'autre. De meme encore ceux dont l'amitie repose sur le plaisir: ce n'est pas en raison de ce que les gens d'esprit sont ce qu'ils sont en eux-memes qu'il les cherissent, mais parcequ'ils les trouvent agreeable personnellement. Par suite ceux dont l'amitie est fondee sur l'utilite aiment pour leur propre bien, et ceux qui aiment en raison du plaisir, pour leur propre agrement. Les amities de ce genre sont fragiles et accidentelles, des que les deux amis ne demeurent pas pareils a ce qu'ils etaient: s'il ne sont plus agreeable ou utiles l'un a l'autre, ils cessent d'etre amis. Aussi, quand la cause qui faisait l'amitie a disparu, l'amitie elle-meme est-elle rompue, vu que l'amitie n'existe qu'en vue de la fin en question. Les amis de cette sorte ne se plaisent l'un avec l'autre que dans la mesure ou ils ont l'esperance de quelque bien.
La troisieme espece d'amitie, selon Aristote, est celle qui est fondee sur la vertu. C'est elle qui est la plus parfaite, car c'est seulement la qu'on trouve la bienveillance mutuelle, qui est l'essence meme de l'amitie. [.] Concoit-on une vie qui en vaille la peine [.] s'il lui manque le repos que donne a l'ame la bienveillance mutuelle d'un ami pour son ami? [.] Quoi que l'on se propose, l'amitie est prete a offrir son concours, elle n'est etrangere a rien de ce qui nous interesse, jamais elle ne parait intempestive, jamais elle pese [.] En verite, l'amitie rend plus clairs les jours heureux et, dans les mauvais, elle allege notre peine en y prenant part, en la faisant sienne.
L'amitie n'est autre chose en effet qu'un accord en toutes choses divines et humaines auquel se joignent la bienveillance et l'affection.
[Fin de citations]]
Extraits de: Sagesses de l'amitie; edite par Jacques Follon et James McEvoy (1997)
Baghdadi Mahmoudi est un grand criminel contre l'Humanité et les Libyens
Abel Chater
| 15-12-2014 03:00
Comment risquer la sécurité d'une Tunisie en pleine ébullition révolutionnaire, dont ni forces de l'ordre, ni armée nationale n'étaient en mesure de défendre le pays?
Ceux qui font aujourd'hui le malin, avaient-ils oublié les menaces libyennes de l'époque. Lorsque l'armée tunisienne était occupée à calmer les esprits des révoltés et lorsque les forces de sécurité, n'avaient même pas de postes de police pour se réorganiser, alors que de l'autre côté de Ras Jédir, les Révolutionnaires libyens menaçaient de venir eux-mêmes prendre Baghdadi Mahmoudi de Tunis?
Qu'auraient fait ces avocats des pétrodollars, si nous nous étions réveillés avec la honte, de voir un commando libyen prendre de lui-même ce Baghdadi Mahmoudi, puisqu'en ces temps, il n'y avait ni secret d'état, ni une hiérarchie disciplinée au sein du Ministère de l'Intérieur ou des services pénitenciers?
Qu'aurait pu faire la Tunisie, pour nous restituer notre honneur afin que cette mauvaise expérience, n'encourage à d'autres humiliations de la Tunisie, en cette période de désordre national?
Devrions-nous faire la guerre avec nos frères libyens révoltés contre le régime meurtrier de Kadhafi, à cause d'un criminel comme Baghdadi Mahmoudi, pour soi-disant des «Droits de l'Homme», que lui-même les piétina en flagrant délit sous le régime de Kadhafi?
Le Procureur Général doit inculper ces avocats du Diable, pour vouloir mettre le pays et tout le peuple tunisien en danger de guerre, à cause d'un criminel étranger dont les crimes sont prouvés par le monde entier. Il n'est pas du droit de ces sangsues des tribunaux, de vouloir s'enrichir en exposant tout le pays à un danger que personne ne pourra calculer les conséquences. Le peuple tunisien doit chasser ces criminels dissimulés sous des robes noires d'avocats.
Ceux qui font aujourd'hui le malin, avaient-ils oublié les menaces libyennes de l'époque. Lorsque l'armée tunisienne était occupée à calmer les esprits des révoltés et lorsque les forces de sécurité, n'avaient même pas de postes de police pour se réorganiser, alors que de l'autre côté de Ras Jédir, les Révolutionnaires libyens menaçaient de venir eux-mêmes prendre Baghdadi Mahmoudi de Tunis?
Qu'auraient fait ces avocats des pétrodollars, si nous nous étions réveillés avec la honte, de voir un commando libyen prendre de lui-même ce Baghdadi Mahmoudi, puisqu'en ces temps, il n'y avait ni secret d'état, ni une hiérarchie disciplinée au sein du Ministère de l'Intérieur ou des services pénitenciers?
Qu'aurait pu faire la Tunisie, pour nous restituer notre honneur afin que cette mauvaise expérience, n'encourage à d'autres humiliations de la Tunisie, en cette période de désordre national?
Devrions-nous faire la guerre avec nos frères libyens révoltés contre le régime meurtrier de Kadhafi, à cause d'un criminel comme Baghdadi Mahmoudi, pour soi-disant des «Droits de l'Homme», que lui-même les piétina en flagrant délit sous le régime de Kadhafi?
Le Procureur Général doit inculper ces avocats du Diable, pour vouloir mettre le pays et tout le peuple tunisien en danger de guerre, à cause d'un criminel étranger dont les crimes sont prouvés par le monde entier. Il n'est pas du droit de ces sangsues des tribunaux, de vouloir s'enrichir en exposant tout le pays à un danger que personne ne pourra calculer les conséquences. Le peuple tunisien doit chasser ces criminels dissimulés sous des robes noires d'avocats.
L'avocat du diable
tounsia2
| 14-12-2014 17:18
Bonjour Slahdiine,
J'aurai souhaité éviter de débattre avec vous sur les 2 dernières affaires concernant Marzouki vu nos divergences d'opinions , mais puisque vous vous êtes adressé à moi, je me dois de vous répondre tout en vous assurant de tout mon respect malgré mon désaccord .
concernant l'affaire Baghdadi Mahmoudi, vous dites ne pas être certain que Marzouki a touché sa part du butin et je vous crois puisque vous le dites, mais là, n'est pas la question. Le problème essentiel dans cette affaire est la traîtrise et la lâcheté de Marzouki qui a livré B.Mahmoudi à ses tortionnaires bravant ainsi toutes les règles de justice et de morale ; Vous critiquez le timing du dépôt de la plainte qui coïncide avec la campagne électorale en évoquant le sens de l'honneur, alors que le crime commis par MMM et Ennahdha est si odieux qu'on ne peut plus parler de règles de bonne conduite; D'après moi, tous les timing sont bons pour rendre justice à quelqu'un qui a été trahi par ses pairs.
Concernant la réaction des citoyens de la ville d'El Kef qui vous a choqué et que vous avez condamné avec des propos très sévères à l'encontre des citoyens de cette ville, je vous rappelle qu'il y a à peine 10 jours, cette ville a enterré un agent de la garde Nationale assassiné (décapité) par des terroristes à la chasse du "taghout" , et que par hasard, cet assassinat est survenu juste après que Marzouki ait parlé de "taghout" dans sa campagne électorale ; Alors qu'est ce qui est plus choquant d'après vous, un candidat pour la magistrature suprême qui utilise le langage codé des terroristes ou des godasses par-dessus la tête de quelqu'un qui a honoré ces mêmes terroristes en les recevant au palais Présidentiel de Carthage ? Vous dites qu'il faut respecter la fonction indépendamment de la personne et je trouve que vous demandez trop à ces pauvres gens qui ont perdu leurs enfants par la faute de Marzouki et ses collabos.
Ce qui me gène dans votre position c'est que vous vous attachez à la forme et vous négligez le fond du problème qui est la responsabilité politique et morale de MMM dans tous les assassinats qui ont eu lieu sous son mandat pendant les 3 dernières années. Dans d'autres pays démocratiques, comme vous dites, Marzouki aurait présenté sa démission après le premier assassinat et aurait été jugé immédiatement par la justice dans l'affaire de Baghdadi M, mais puisque ceci n'a pas été fait, il n'a qu'a subir le jet de chaussures troués , de pierres et toutes sortes de manifestations de mépris et de colère populaire en attendant qu'il rende compte de tous ses échecs devant la justice.
Et oui ...
rahan
| 14-12-2014 14:18
C'est vrai, il y a eu tellement d'histoires depuis la révolution avec cette troika de malheur qu'on presque laissé cet épisode de côté...Comment soit disant ce défenseur des droits de l'homme (marzoughi) a pu livrer Mahmoudi aux tribaux sanguinaires, avec ennahda (pardon enakba) quelle somme ont ils empoché ?? ce marzoughi mérite tout de même de sortir de l'échiquier politique de notre chère Tunisie. J'espère de tout coeur que si El Béji sera notre président (quelle classe ce monsieur, quelle prestance ) Inchallah il va l'emporter ...
pourquoi Marzouki soutenu par ennahdha, car c'est une marionnette
hamahama
| 14-12-2014 10:09
car il porte ,la complicité avec ce partie , il a signé tous les liste proposé a l'époque par Bhiri pour gracié des prisonniers , a tout va , c'était un MIC-MAC QUE MARZOUKI, ne peux que exécuté et obéir en fermant sa bouche ,ce président était indigne ,et incompétent , il a chercher plutôt privilégier sa situation de confort , que l'intérêt du pays