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Martin Pradel : Un mandat de dépôt contre Jabeur Mejri pour mettre en échec la décision de grâce

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Malgré la grâce présidentielle annoncée hier mercredi 19 février par le porte-parole de la présidence de la République Adnane Mansar, Jabeur Meji demeurera en prison dans le cadre d’une autre affaire intentée contre lui.
Ce premier prisonnier d’opinion en Tunisie d’après la révolution a été placé sous mandat de dépôt depuis le 9 janvier 2014, annonce Martin Pradel, avocat à la Cour de Paris et membre de la Fédération internationale des Droits de l’Homme. Dans une déclaration à Business News, Maître Pradel déclare : « Tout le monde est très surpris, car un mandat de dépôt aurait été pris par un juge, mais l’avocat de Jabeur, en l’occurrence Maître Msellmi, n'a pas été avisé ».
Cette affaire annexe serait, selon plusieurs sources, relative à « un détournement de fonds » qui se rattacherait au poste qu’occupait Jabeur Mejri avant d’être incarcéré au sein de la Société nationale de Transport (SNT). « Ce mandat de dépôt a clairement été émis pour mettre en échec les effets d'une éventuelle grâce. C'est très grave, car il démontre des arrières pensées qui sont totalement étrangères au droit et à la Justice », a conclu Martin Pradel.
Ce premier prisonnier d’opinion en Tunisie d’après la révolution a été placé sous mandat de dépôt depuis le 9 janvier 2014, annonce Martin Pradel, avocat à la Cour de Paris et membre de la Fédération internationale des Droits de l’Homme. Dans une déclaration à Business News, Maître Pradel déclare : « Tout le monde est très surpris, car un mandat de dépôt aurait été pris par un juge, mais l’avocat de Jabeur, en l’occurrence Maître Msellmi, n'a pas été avisé ».
Cette affaire annexe serait, selon plusieurs sources, relative à « un détournement de fonds » qui se rattacherait au poste qu’occupait Jabeur Mejri avant d’être incarcéré au sein de la Société nationale de Transport (SNT). « Ce mandat de dépôt a clairement été émis pour mettre en échec les effets d'une éventuelle grâce. C'est très grave, car il démontre des arrières pensées qui sont totalement étrangères au droit et à la Justice », a conclu Martin Pradel.
Inès Oueslati
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