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Taïeb Laâguili révèle des contradictions flagrantes dans les propos de Ben Jeddou (vidéo)
20/09/2013 | 1
min
Taïeb Laâguili révèle des contradictions flagrantes dans les propos de Ben Jeddou (vidéo)
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Invité sur le plateau de Hannibal TV dans la soirée d'hier 19 septembre 2013, Taïeb Laâguili est revenu encore une fois sur le document fuité du ministère de l'Intérieur concernant l'assassinat de Mohamed Brahmi et, notamment, sur la réponse fournie par le ministre Lotfi Ben Jeddou, lors de la plénière d'hier à l'ANC.

M. Laâguili a commencé par exprimer sa grande déception du ministre "qu'il pensait être sincère et dévoué". "Il a oublié les valeurs des Kasserinois, on s'attendait à ce qu'il fasse son mea culpa et qu'il présente ses excuses à la famille Brahmi, mais il a omis de la faire!" a-t-il déclaré.

Ensuite, M. Laâguili a fait le récit chronologique des déclarations du ministre, mettant en évidence plusieurs contradictions et failles. Il a rappelé qu'au départ, à la conférence de presse qui a suivi l'assassinat de Brahmi, M. Ben Jeddou avait exprimé sa surprise et avait parlé "d'acte inopiné, que rien ne laissait prédire". Puis, ce même ministre a confirmé l'authenticité du document fuité et, par conséquent, a reconnu en avoir pris connaissance quelques jours après l'assassinat.

Taïeb Laâguili, a ajouté que, "concernant l'ouverture d'une enquête sur la fuite du document, il s'agit d'une enquête menée à l'inspection générale de la sûreté, et dont les résultats seront soumis au Conseil d'Honneur. Or ce Conseil est composé des directeurs généraux, qui sont eux-mêmes les premiers responsables de la négligence par rapport à l'alerte de l'assassinat de Brahmi, et ce sont les mêmes directeurs qui ont dissimulé le document au ministre de l'Intérieur".

Par ailleurs et à propos de la police parallèle, M. Laâguili a précisé que "ledit document a été transmis entre les directeurs selon l'hiérarchie, de main en main et portant le cachet "Top secret". Mais ceci n'a pas empêché le fait que le document soit fuité, d'où le doute de l'existence de cette police parallèle parmi ces directeurs, qui ont été nommés ou confirmés en poste par l'ancien ministre de l'Intérieur, Ali Laârayedh. "La moindre des choses aurait été de limoger ces directeurs, ne serait-ce que pour négligence, mais M. Ben Jeddou ne peut le faire, car ne disposant d'aucune prérogative ni d'aucun pouvoir de décision" a-t-il affirmé. Et d'ajouter: "Tout se décide à partir de Montplaisir, par Laârayedh ou Ghannouchi. D'ailleurs M. Laârayedh a bien reçu le rapport ordinaire sur la situation sécuritaire dans le pays et qui comportait entre autres, le fameux document, et ce, en date du 15 juillet 2013!".

D.M
20/09/2013 | 1
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