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Mehrez Zouari : Abou Iyadh n'est plus en Tunisie et l'arrestation d'El Hakim aurait engendré un bain de sang

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Le directeur général de l'Ecole de la Sûreté Mehrez Zouari, et qui occupait jusqu’à la semaine dernière le poste de directeur des Services spécialisés, a accordé une interview au journal Akher Khabar publiée dans son édition de ce mardi 27 août 2013, dans laquelle il est revenu sur plusieurs sujets importants touchant à la sécurité du pays.
M. Zouari a indiqué que, selon les informations recueillies par les services de renseignements, le chef du groupe Ansar Chariâa, Seifallah Ben Hassine alias Abou Iyadh, a quitté la Tunisie, notant qu’une vingtaine de descentes ont été effectuées pour l’arrêter mais que son entrainement en Afghanistan lui a permis d’échapper, dans certains cas, et qu’il s’agissait de simple ressemblance avec lui dans d’autres. Il a précisé, dans ce contexte, qu’il ne pense pas que des agents de sécurité puissent être des taupes et prévenir à l’avance Abou Iyadh des descentes organisées. Mais, il n’écarte pas le fait que certains de ses voisins ont été payés dans ce but.
Concernant l’échec de la descente prévue pour l’arrestation de Boubaker El Hakim à la cité El Ghazela, quelques jours avant qu’il ne tue Mohamed Brahmi, le directeur général de l'Ecole de la Sûreté explique que sa fuite a été une chance car ce dernier avait en sa possession deux grenades qu’il n’aurait pas hésité à utiliser, ce qui aurait engendré une catastrophe faisant plusieurs victimes civiles.
Mehrez Zouari souligne, en outre, que dans le traitement du dossier terroriste il n’y a pas que des échecs, mais également des réussites (pas tous annoncés) et que cela n’est pas le fruit d’une chance insolite comme l’affirment certains mais celui d’un travail acharné de toutes les parties prenantes. Il a précisé, dans ce contexte, que les services de renseignements ont plusieurs difficultés surtout que tous ceux qui y travaillaient ont été éloignés sous prétexte qu’ils faisaient partie de la police politique, admettant que le pays est resté, après la révolution, pendant 6 mois sans avoir un service de renseignement.
M. Zouari a, ainsi, énuméré quelques uns des succès enregistrés par ses services : « Nous avons déterminé le nombre et les nationalités des terroristes qui se sont réfugiés à Châambi ainsi que leurs cachettes. Nous avons, également, trouvé les éléments qui financent ce groupes ainsi que ceux qui le ravitaillent en nourriture et en cartes téléphoniques, dont certains ont touché 500 euros. Une cinquantaine de personnes, soupçonnées d’avoir financé les terroristes, ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête menée par nos services, dont certaines ont été relâchées».
Autre point révélé, Mehrez Zouari explique sa mutation par les pressions faites par certains partis politiques, qui utilisent le système sécuritaire pour attaquer Ennahdha. Il a souligné dans ce contexte qu’il n’a aucune affiliation politique et qu’il collabore et collaborera avec tous ses supérieurs quelque soit leur appartenance. Il a souligné qu’il n’a aucune relation avec Rached Ghannouchi et qu’il ne l’a rencontré qu’une seule fois à l’occasion des célébrations de la fête de l’Indépendance le 20 mars 2012.
M. Zouari a indiqué que, selon les informations recueillies par les services de renseignements, le chef du groupe Ansar Chariâa, Seifallah Ben Hassine alias Abou Iyadh, a quitté la Tunisie, notant qu’une vingtaine de descentes ont été effectuées pour l’arrêter mais que son entrainement en Afghanistan lui a permis d’échapper, dans certains cas, et qu’il s’agissait de simple ressemblance avec lui dans d’autres. Il a précisé, dans ce contexte, qu’il ne pense pas que des agents de sécurité puissent être des taupes et prévenir à l’avance Abou Iyadh des descentes organisées. Mais, il n’écarte pas le fait que certains de ses voisins ont été payés dans ce but.
Concernant l’échec de la descente prévue pour l’arrestation de Boubaker El Hakim à la cité El Ghazela, quelques jours avant qu’il ne tue Mohamed Brahmi, le directeur général de l'Ecole de la Sûreté explique que sa fuite a été une chance car ce dernier avait en sa possession deux grenades qu’il n’aurait pas hésité à utiliser, ce qui aurait engendré une catastrophe faisant plusieurs victimes civiles.
Mehrez Zouari souligne, en outre, que dans le traitement du dossier terroriste il n’y a pas que des échecs, mais également des réussites (pas tous annoncés) et que cela n’est pas le fruit d’une chance insolite comme l’affirment certains mais celui d’un travail acharné de toutes les parties prenantes. Il a précisé, dans ce contexte, que les services de renseignements ont plusieurs difficultés surtout que tous ceux qui y travaillaient ont été éloignés sous prétexte qu’ils faisaient partie de la police politique, admettant que le pays est resté, après la révolution, pendant 6 mois sans avoir un service de renseignement.
M. Zouari a, ainsi, énuméré quelques uns des succès enregistrés par ses services : « Nous avons déterminé le nombre et les nationalités des terroristes qui se sont réfugiés à Châambi ainsi que leurs cachettes. Nous avons, également, trouvé les éléments qui financent ce groupes ainsi que ceux qui le ravitaillent en nourriture et en cartes téléphoniques, dont certains ont touché 500 euros. Une cinquantaine de personnes, soupçonnées d’avoir financé les terroristes, ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête menée par nos services, dont certaines ont été relâchées».
Autre point révélé, Mehrez Zouari explique sa mutation par les pressions faites par certains partis politiques, qui utilisent le système sécuritaire pour attaquer Ennahdha. Il a souligné dans ce contexte qu’il n’a aucune affiliation politique et qu’il collabore et collaborera avec tous ses supérieurs quelque soit leur appartenance. Il a souligné qu’il n’a aucune relation avec Rached Ghannouchi et qu’il ne l’a rencontré qu’une seule fois à l’occasion des célébrations de la fête de l’Indépendance le 20 mars 2012.
Imen Nouira
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