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Un soldat grièvement agressé et marqué par une gravure "Taghout" sur le corps (MAJ)
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Un soldat de la marine tunisienne était sur son chemin vers son lieu de travail, à la cité Ettadhamen, à l'aube de ce matin du 20 août 2013, lorsqu'il a été surpris par un groupe de barbus (deux selon son témoignage et trois selon une source policière). Il a été ensuite victime de coups d'une arme blanche (a priori un tournevis) dans le rein avant de se faire "graver" avec la même arme, le mot "Taghout" sur le corps. Il a été abandonné dans un oued à la même cité.
La victime a réussi, en dépit de ses blessures, à regagner un café dans les parages, où il a été aidé par le serveur. Les urgentistes l'ont amené par la suite dans un état grave.
Selon des sources sécuritaires, les investigations ont déjà démarré, les coupables auraient été identifiés et leur arrestation ne saurait tarder.
Mise à jour :
La victime a réussi, en dépit de ses blessures, à regagner un café dans les parages, où il a été aidé par le serveur. Les urgentistes l'ont amené par la suite dans un état grave.
Selon des sources sécuritaires, les investigations ont déjà démarré, les coupables auraient été identifiés et leur arrestation ne saurait tarder.
Mise à jour :
Un communiqué du ministère de l’Intérieur, publié dans l’après-midi, précise que, suite à une enquête approfondie et des témoignages, il s’est avéré que le jeune soldat retrouvé blessé et mutilé à Ksar Saïd, s’est infligé lui-même ses blessures afin de simuler une agression, et ce, pour des raisons personnelles et familiales.
M.G
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