A lors qu’une une source de sécurité avait affirmé qu’«une quinzaine d'hommes se sont attaqués au bar de l'hôtel "Le Capitole" à Sbeïtla, ont saccagé le hall, détruit des bouteilles d'alcool, et à défaut d'incendier l'hôtel, ils ont mis le feu à un véhicule en stationnement devant l'établissement». Des témoins avaient indiqué, par ailleurs, que les assaillants, portant la barbe et armés de gourdins et de haches, ont menacé et insulté les clients les qualifiant d'«apostats», Mohamed Ali Aroui, porte-parole de la direction générale de la sûreté nationale, est intervenu sur les ondes de Shems Fm pour démentir ces versions.

M. Aroui a expliqué qu’il s’agissait d’une simple dispute entre deux parents (l’un serveur du restaurant-bar et l’autre barbu) qui a dégénéré en des actes de violence ayant conduit à l’incendie d’un véhicule stationné derrière les locaux. Il a souligné que le restaurant-bar n’a subi aucun dégât et que toutes les personnes impliquées dans cette dispute ont été arrêtées.

Mise à jour : le ministère de l’Intérieur a publié un communiqué dans lequel il apporté des précisions sur les affaires de Sbeïtla et de Kerkennah.
Ainsi, le ministère affirme qu’il s’agit de violence suite à une dispute entre des voisins dont le serveur du restaurant-bar accompagné par une bande de délinquants ; ce qui a engendré l’incendie d’un vestiaire situé à l’arrière des locaux ainsi que d’un véhicule de l’un des clients. L’intérieur du restaurant n’a pas été incendié mais des bouteilles de boissons alcoolisées ont été subtilisées, précise la même source. Le serveur ainsi que l’un des agresseurs ont été arrêtés.
Concernant l’affaire de Kerkennah, 8 personnes impliquées dans les actes de violences et d’incendies ont été arrêtées.