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Tunisie – Naoufel Ouertani ne veut pas d'hystérique dans son émission

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Houcine Laâbidi, imam de la mosquée Zitouna, s’est expliqué, lors de son passage à l’émission de « Midi Show » de Naoufel Ouertani sur Mosaïque Fm, sur ses appels au meurtre des artistes «blasphémateurs».
Avant de passer aux détails de ses propos, on notera que devant le discours en continu et hystérique de Cheikh Laâbidi qui est allé jusqu’à traiter l’animateur d’hérétique, Naoufel a décidé, enfin, de couper le micro et d’arrêter le débat, devenu à sens unique.
Cheikh Laâbidi s’est élevé contre ce qu’il appelait «les mensonges des médias qui se sont arrêtés au terme "tué"», tout en assurant que ses propos n’ont pas été tenus vendredi mais le mardi, soit le lendemain des événements.
Il a ajouté qu’il n’était pas "juge", mais qu’on lui avait demandé l’avis de la Zitouna sur l’exposition du palais Abdellia conformément à ce que prévoit la Chariaâ pour le cas des "blasphémateurs", bien sûr après avoir vu les œuvres demandé l’avis de 3 experts. Ces derniers se sont mis d’accord sur l’interprétation des dessins dont certains ne faisaient pas réellement partie de l’exposition.
Malgré cette vérité révélée au cheikh, ce dernier a persisté à dire que Facebook était une source fiable et digne de foi et que l’interprétation des experts étaient la seule possible ou imaginable et que ces œuvres portaient, donc, atteinte à Dieu, au Prophète et à ses épouses.
Houcine Laâbidi a souligné que la Zitouna a essayé de calmer le jeu, notamment en expliquant que cette sentence ne peut être appliquée que par les autorités de tutelle.
M. Laâbidi a mis en relief que ce n’est pas lui qui doit être limogé mais plutôt le ministre des Affaires religieuses, car jusqu’à maintenant aucun artiste ou aucun blasphémateur n’ont été jugés, précisant que dorénavant ils (lui et ses adeptes) ne se tairont plus.
Pour sa part Ali Lafi, responsable de de la communication au ministère des Affaires religieuses, a indiqué que le ministère ne remettait pas en question le droit de l’imam à la fatwa mais que le problème était dans le «timing» : cette sentence a été annoncée alors que le pays était à feu et à sang !
M. Lafi a insisté sur le fait que parfois, par patriotisme, il faut faire passer la Tunisie avant la religion.
I.N.
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