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Tahar Hmila sort l'artillerie lourde et tire sur Marzouki, BCE, l'UGTT, Ben Achour…(vidéo)

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Dans une émission télévisée sur Wataniya 1, Tahar Hmila, le vétéran de la Constituante, a de nouveau créé le buzz en attaquant, le président de la République, l’UGTT, l’ancien Premier ministre Béji Caïed Essebsi, Yadh Ben Achour, Kamel Jendoubi…
Il a commencé par affirmer être «ami» avec Moncef Marzouki, président provisoire de la République, mais trouve qu’il a largement dépassé ses prérogatives. M. Hmila déclare avoir l’impression que le président n’a pas encore lu «la mini constitution», car il n’a pas pris en considération les fonctions qui lui sont attribuées. Citant plusieurs exemples, notamment la vente des palais présidentiels ou encore la rupture avec le régime syrien, Taher Hmila considère ces décisions graves et compte demander des explications au président. «Marzouki nous rappelle Ben Ali, avec ses décisions parachutées», conclut M. Hmila au sujet du président.
Traitant de l’UGTT, M. Hmila a affirmé que le syndicat a été l’allié de Bourguiba, ensuite celui de Ben Ali. Il a accusé l’UGTT d’être le complice par excellence de l’ancien régime et d’avoir trempé jusqu’au cou dans les affaires de corruption, par son adhésion totale au système. Le leadership de l’UGTT, selon Taher Hmila, a lui-même exploité le prolétariat et fait partie intégrante de tous les crimes commis par le système de Ben Ali, à l’encontre du peuple. L’UGTT n’a pas changé et faute d’assainissement de toute urgence, le syndicat devrait être dissout tout comme le RCD, déclare-t-il en substance.
Arrivant à son évaluation du rendement du gouvernement de Béji Caïed Essebsi, Taher Hmila, n’a pas mâché ses mots pour attaquer BCE et les membres de son gouvernement. Il a tout d’abord affirmé que BCE ne reconnaissait absolument pas qu’il y ait eu une «révolution», car il avait affirmé qu’une révolution doit avoir une idéologie et un leadership derrière, or il s’agirait, selon les propos que prête M. Hmila à l’ancien Premier ministre, d’une «secousse faite par des jeunes chômeurs, sans plus». Taher Hmila enchaîne, affirmant que BCE a tout fait pour faire échouer cette révolution, à commencer par le sabotage des élections, avec la complicité de Iyadh Ben Achour, Jendoubi, Marzouk, etc. «Ils ont concocté un plan machiavélique, afin de saboter les élections et faire échouer la transition démocratique». M. Hmila va jusqu’à accuser BCE d’orchestrer tous les sit-in et les troubles à l’ordre public. Il revendique de ce fait l’ouverture d’une enquête sur les dix mois du mandat de BCE, affirmant que ce dernier a encouragé la corruption administrative, qu’il a légué un champ miné de problèmes et qu’il est à l’origine de tout le charabia financier dont souffre notre administration.
Taher Hmila n’a pas épargné grand monde dans son intervention et les personnes évoquées, n’en sont que des exemples cités parmi d’autres.
D.M
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