Sur les ondes de Shems Fm, Samir Dilou, porte-parole du gouvernement, se prononce sur les derniers événements de la faculté des Lettres de la Manouba et condamne la profanation du drapeau tunisien, « un symbolise de l’union du peuple tunisien », selon ses dires.

Dans un discours qu’il veut pédagogique, Samir Dilou accuse l’auteur de l’acte « dont la culpabilité n’est pas à débattre », de « manquer de conscience ». Selon ses déclarations, « il est regrettable de voir aujourd’hui aborder le débat sur la sacralité du drapeau tunisien alors que le pays fait face à de nombreux problèmes ».
« Une affaire qui ne doit pas faire intervenir les partis politiques mais que c’est à la justice de trancher», affirme-t-il.
« Le ministre de l’Intérieur prend actuellement les mesures nécessaires afin d’arrêter les coupables et d’appliquer les sanctions nécessaires afin que chacun comprenne que certaines choses sont intouchables ».
Rappelons que, dans ce cas-là, selon les dispositions de l’article 129 du code pénal tunisien, l’outrage fait « publiquement, par paroles, écrits, gestes ou de toute autre manière » au drapeau tunisien, est puni d’un an d’emprisonnement.
La justice sera-t-elle aussi réactive que dans l’affaire du journaliste Nasreddine Ben Saïda, incarcéré dans la journée même, pour une simple affaire de photo ?