Dernières news
Le Pôle Démocratique Moderniste appelle à l'union

{legende_image}
Le Pôle Démocratique Moderniste (PDM) a tenu un meeting dans la matinée du samedi 12 février, dans la ville de Sfax, réunissant Riadh Ben Fadhel et les deux députés de la coalition politique à l’Assemblée nationale constituante, Fadhel Moussa et Samir Ettaieb. Une conférence, quelque peu maladroite et désorganisée, qui a été inaugurée par Riadh Ben Fadhel dans un discours qu’il a voulu rassembleur et fédérateur.
Ouvrant le bal, M. Ben Fadhel a déclaré que « les forces démocrates ont pris le temps de méditer sur les raisons de leur échec » dans ce qu’il qualifie de « tsunami du 23 octobre ». Parmi les nombreuses causes citées, il évoque « la dispersion des forces démocrates », « l’absence d’organisation et d’une réelle stratégie » et également « un réel focus sur les problématiques économiques urgentes du pays et les revendications sociales ».
Une autre raison à leur échec réside, selon Riadh Ben Fadhel, dans « la campagne de dénigrement dont les progressistes ont fait objet, à travers le détournement de certains de leurs messages, transmis à leur électorat ».
Selon lui, aucun parti démocrate et progressiste n’est capable de constituer à lui-seul une réelle alternative. Riadh Ben Fadhel affirme que « l’histoire dans le monde prouve qu’aucune transition démocratique n’est possible sans une réelle force centriste » en appelant « les autres forces démocrates et progressistes du pays à s’allier à cette initiative ». « Nous devons nous unir autour de valeurs et de principes communs », soutient-il.
Lors de cette manifestation, Riadh Ben Fadhel déclare que le deuxième parti plus important après Ennahdha est le « parti poubelle » comme il s’amuse à le qualifier, faisant ainsi allusion aux voix perdues et dispersées lors des dernières élections et au nombre important d’électeurs qui ne se sont pas déplacés aux urnes le 23 octobre.

Dans son intervention, Samir Ettaieb appelle à l’union. « Si les forces démocratiques ont été capables de s’unir au sein de l’ANC, alors ceci est possible au niveau national », appelant ainsi « les partis progressistes, notamment le PDP, à mettre de côté son égo et son narcissisme » et à « apprendre de leur échec électoral ».
Samir Ettaieb a, également, tenu à critiquer les actions prises par le gouvernement qui « ne servent pas l’intérêt national mais ceux de puissances étrangères ou du parti au pouvoir [NDLR : Ennahdha] ».
Lors de cette conférence, qui s’articule autour de la nouvelle constitution tunisienne, Samir Ettaieb explicite le type de constitution que le PDM veut présenter au pays : «Une constitution intemporelle et dans laquelle chaque citoyen pourra se reconnaître et qui ne sera pas à l’image d’un parti politique mais de tout le peuple tunisien ».
M. Ettaieb appelle la société civile à « se réunir devant le siège de l’Assemblée nationale constituante à Bardo », une mobilisation citoyenne qui constitue selon lui, « la peur bleue d’Ennahdha ».
Pour conclure, Fadhel Moussa, fait appel à la participation « directe ou indirecte » des citoyens à « l’élaboration de la nouvelle constitution, à travers des propositions et des idées sur le modèle de constitution souhaitée pour la Tunisie ».
Si les membres du PDM affirment que « nul ne peut nier qu’aucune force politique n’a été capable d’égaler Ennahdha dans son organisation », force est de reconnaître que cette organisation fait toujours défaut et que le discours peine, encore, à convaincre…
sur le fil
Commentaires
Pépites

Classement WTA : Ons Jabeur chute à la 36e place
05/05/2025
5

Homo Deus au pays d’Homo Sapiens
05/05/2025
4