Un sit-in a été organisé, aujourd’hui 3 novembre, à Kairouan par un groupe d’agents des forces de sécurité nationale, de la garde nationale ainsi que d’autres unités sécuritaires, devant le siège du district de police de Kairouan.

En effet, suite au meurtre de l’agent de police, Anis Alouani, décédé mardi à Gabès pendant l’exercice de ses fonctions, les forces de l’ordre ont organisé une manifestation, réunissant quelque 250 personnes, afin de protester contre le manque de protection et d’équipements.
Dans une déclaration faite par Baccar El Asli, syndicat des forces de l’ordre de Kairouan, les sit-inneurs demandent plus de protection dans l’exercice de leurs fonctions. Parmi les revendications abordées, ces derniers réclament que les patrouilles soient effectuées par un plus grand nombre de policiers ainsi que l’ouverture d’urgence d’une enquête administrative accusant de négligence, le chef du district et du commissariat de Gabès.

Selon les déclarations de Baccar Asli, la vie de l’agent de police aurait pu être épargnée s’il portait un gilet de protection ainsi qu’un pistolet à impulsion électrique.
Farhat Jedidi, secrétaire général du syndicat régional des forces de l’ordre à Gabès, déclare que les agents de l’ordre « sont confrontés jour et nuit à de nombreux risques et que la moindre des choses serait que la loi les protège à son tour ».

Notons également que les agents des forces de l’ordre, de la garde nationale ainsi que de l’armée nationale, ont observé une minute de silence, aujourd’hui à Gabès, en mémoire de leur collègue décédé pendant l’exercice de ses fonctions.