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Tunisie - 11,11% de l'ensemble des étrangers expulsés de France sont des Tunisiens
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Les Tunisiens en situation illégale sont sur le podium des étrangers les plus nombreux à être expulsés de France en 2009 sur les 29.000 individus, selon un rapport annuel sur les centres et locaux de rétention administrative publié, mercredi 6 octobre 2010, par La Cimade, une association qui vient en aide aux étrangers en France, rapporté par le site algérien TSA.
Avec environ 3.222 individus, soit 11,11% de l'ensemble des étrangers en situation illégale sur le territoire français, les Tunisiens sont les 3èmes, précédés par les Algériens (3.721 expulsés, soit 12,83%) et les Marocains (3.543 expulsés, soit 12,22%).
La Cimade explique cette prépondérance par le fait que «l'histoire de la France avec certains pays est aussi à l'origine d'un mouvement de population plus important».
Dans ce rapport, La Cimade dénonce surtout l'augmentation du nombre de personnes placées en rétention : 35.557 en 2009 contre 30.923 en 2006 outre l'allongement de la durée moyenne de rétention, assimilée à «une mesure punitive». Cette durée est de 10,71 jours mais certaines personnes peuvent rester en rétention pendant 32 jours, le maximum prévu par la loi.
La Cimade s'indigne du placement des mineurs en rétention, «un traumatisme inacceptable» pour l'association, rapporte la même source. Entre 2004 et 2009, «suite à l'instauration par Nicolas Sarkozy d'une politique du chiffre», le nombre d'enfants placés en rétention est passé de 165 à 318, alors qu'il ne dépassait pas une trentaine les années précédentes, montre le rapport.
Avec environ 3.222 individus, soit 11,11% de l'ensemble des étrangers en situation illégale sur le territoire français, les Tunisiens sont les 3èmes, précédés par les Algériens (3.721 expulsés, soit 12,83%) et les Marocains (3.543 expulsés, soit 12,22%).
La Cimade explique cette prépondérance par le fait que «l'histoire de la France avec certains pays est aussi à l'origine d'un mouvement de population plus important».
Dans ce rapport, La Cimade dénonce surtout l'augmentation du nombre de personnes placées en rétention : 35.557 en 2009 contre 30.923 en 2006 outre l'allongement de la durée moyenne de rétention, assimilée à «une mesure punitive». Cette durée est de 10,71 jours mais certaines personnes peuvent rester en rétention pendant 32 jours, le maximum prévu par la loi.
La Cimade s'indigne du placement des mineurs en rétention, «un traumatisme inacceptable» pour l'association, rapporte la même source. Entre 2004 et 2009, «suite à l'instauration par Nicolas Sarkozy d'une politique du chiffre», le nombre d'enfants placés en rétention est passé de 165 à 318, alors qu'il ne dépassait pas une trentaine les années précédentes, montre le rapport.
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