Lundi 2 août 2010, c’était l’événement phare à Sousse, la onzième édition du Festival International d’Internet. La salle VIP, abritant la cérémonie officielle de l’ouverture du Festival était archicomble. Mohammed Naceur Ammar, ministre des Technologies de la communication, surnommé ministre « fibre optique » par Moez Souabni, président de l’ATIM, le gouverneur de Sousse, les hauts fonctionnaires, les experts, les jeunes, et tous les passionnés par l’Internet ont répondu présents à cet évènement grandeur nature.

Donnant le coup d’envoi de cette manifestation, M. Ammar qu’elle donnera plus d’élan au secteur des TICs qui, nul n’est sensé l’ignorer, occupe une place prépondérante dans le programme présidentiel pour le prochain quinquennat. Le ministre a salué, à cette occasion, la persévérance et l’enthousiasme de M. Souabni, revigorés par une quête inaliénable des idées neuves à même de booster ce secteur et qui ont fait de ce festival un pont pérenne entre les jeunes tunisiens et la nouvelle donne technologique.
M. Ammar n’a pas manqué de rappeler que le Chef de l’Etat a tout mis en œuvre pour que le secteur des technologies soit au diapason des enjeux majeurs qu’il faut relever d’autant plus le programme présidentiel, une feuille de route en la matière, ambitionne de numériser davantage une Tunisie appelée à devenir une plate forme régionale en matière des industries de l’intelligence et de mettre en place un modèle économique, à base des technologies de pointe, à haute densité de savoir et à fort contenu technologique.

Moez Souabni, l’homme à multiples casquettes, n’a pas imaginé, a vrai dire, un monde parallèle et imaginaire dans lequel les TICs deviennent le pain quotidien des Tunisiens. Il n’a pas prétendu, par ailleurs, prêcher pour « un plus que parfait », c'est-à-dire un combat gagné d’avance. Il ne le cache pas pour autant, ce onzième « opus » est une autre "e-brique" qui vient durcir ce bâti. En ce sens qu’à chaque édition, ses paris, ses enjeux, ses défis et surtout ses idées neuves. Nourries à la sève d’une volonté politique avant-gardiste en matière des TICs et de l’économie de savoir, les initiatives de l’ATIM pour cette édition, selon M. Souabni, puisent, toutes, dans un même réservoir : le programme présidentiel et ses points directeurs.
Pour cette année, le nouveau chapitre du Festival est placé sous le thème : « la Jeunesse et Internet». Un thème de choix pour le président de l’ATIM et surtout actuel et qui tombe à point nommé avec la célébration de l'année internationale de la jeunesse, proclamée par l'ONU sur proposition tunisienne. De même, l’événement est, pour la deuxième année consécutive, rehaussée par le haut patronage du Président de la République, premier usager de l'Internet en Tunisie depuis 1990, souligne M. Souabni En servant d'exemple, le Chef de l’Etat, ajoute le président de l’ATIM, n'a jamais cessé d'apporter son appui à toutes les initiatives visant le développement de la culture numérique en Tunisie. Partant de ce constat, le rendez-vous annuel organisé par l'ATIM sert de catalyseur pour le développement d’une société du savoir.

Au cours de la conférence de presse, Moez Souabni n’a pas manqué de faire preuve de générosité « terminologique » en qualifiant M. Ammar de « ministre fibre optique », une appellation d’ordre humoristique certes mais qui dévoile ce qui a été déjà accompli par la Tunisie dans ce parcours de mille pas et ce qui s’annonce pour la prochaine étape. La Tunisie s’est fixé un nouveau cap et il n’est plus question qu’elle fasse marche arrière, notamment, pour un secteur qui avance à pas de géant traduisant à merveille l’engouement des Tunisiens pour les TICs. Lequel engouement puise dans une matrice socio-culturelle en parfaite harmonie avec les impératifs de la modernité.