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Tunisie - Mode dâEUR(TM)emploi pour émigrer au Canada

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Les journalistes, venus nombreux, en ce jour du mercredi 7 juillet au siège de l’ambassade du Canada à Tunis, s’attendaient à des nouveautés, voire des scoops à annoncer à leurs lecteurs. Surtout que le thème du point de presse, à savoir l’émigration au Canada, est d’actualité et intéresse les Tunisiens, jeunes et moins jeunes, désireux de partir à l’étranger en quête d’un travail bien rémunéré et d’un rythme de vie beaucoup plus coloré et mouvementé.
L’ambassadeur du Canada à Tunis, Ariel Delouya, et le conseiller en immigration, Jean-Louis Laberge ont fourni, lors de leur conférence de presse, moult détails fort utiles aux éventuels candidats à l’émigration. La présentation a été sobre, claire et intéressante dans la mesure où elle est venue répondre aux attentes et aux interrogations des journalistes, appelés à répercuter les infos à leurs lecteurs.
Le Canada, qui a une politique active d’émigration, accueille, chaque année, une moyenne de 250 mille immigrés provenant des pays du monde entier. La part de la Tunisie se situe, en moyenne, entre 700 et 800 par an alors que près de deux mille Tunisiens poursuivent leurs études au Canada.
Après des données d’ordre général sur le Canada en tant que vaste pays d’Amérique du nord, l’ambassadeur a tenu à préciser que son pays ne fixe aucun quota préalable concernant le nombre global d’immigrants à accueillir chaque année, et qui tourne autour de « un quart de million », avant de passer au « menu » principal de la conférence : les étapes à suivre par les candidats à l’émigration.
On apprend, ainsi, qu’il est fortement recommandé de consulter le site www.tunis.gc.ca ou www.cic.gc.ca, lesquels fournissent tous les renseignements nécessaires et les formulaires à télécharger gratuitement, sachant que certains critères sont exigées ou souhaitées pour avoir plus de chances d’obtenir une suite favorable à sa requête.
Il s’agit, d’abord de la maîtrise de l’une des deux langues (français et anglais), être titulaire d’une formation professionnelle et académique et avoir déjà des liens familiaux sur les lieux. Lesdites informations permettent, en principe, au candidat de s’auto-évaluer, sachant que tous les dossiers sont traités à l’ambassade du Canada à Paris. Quant aux délais pour l’envoi de la réponse, ils se situent, généralement, entre 18 et 24 mois.
Une fois le dossier traité et accepté, le candidat est appelé à subir un examen médical, sachant que seules les maladies chroniques, contagieuses ou nécessitant des soins à des coûts élevés peuvent entraîner un rejet du dossier de candidature. Une caution bancaire de l’ordre de près 20 mille dollars est, également, exigée avant le départ et ce pour avoir la garantie que le postulant peut suffire à ses besoins durant le début de son séjour au Canada dont notamment en ce qui concerne les frais d’installation (logements, équipements ménagers, etc.).
Concernant les secteurs les plus recherchés, au nombre de 38 en tout, on citera, notamment : la santé, la restauration, la construction, la soudure, la mécanique d’équipement lourd, l’exploitation des ressources pétrolières et minières, etc.
L’ambassadeur à abordé, ensuite, le « rôle » des bureaux et autres agences de consultants, dont les placards publicitaires remplissent les journaux et qui proposent leurs services aux candidats à l’immigration au Canada à des coûts plus ou moins élevés.
« Ces bureaux n’apportent aucun plus et n’assurent aucune garantie supplémentaire ni autre priorité aux candidats. Il y a des agences qui font leur travail honnêtement et d’autres moins, voire beaucoup moins. D’où le conseil à tout candidat de recourir aux sites web officiels de l’ambassade et des services de l’émigration et de se conformer aux données qu’ils fournissent et de suivre les étapes qui y sont indiquées », a tenu à préciser en substance l’ambassadeur Ariel Delouya.
Autrement, il n’est nullement indispensable de recourir aux services de ces bureaux, et dans le cas contraire, il conseillé d’observer la plus grande prudence pour éviter d’éventuelles mésaventures, désagréables à plus d’un titre.
Pour ce qui est du cas des étudiants, l’ambassadeur indique qu’il ya y la possibilité, pour eux, de travailler pendant et après les études. En effet, ces étudiants peuvent travailler s’ils sont inscrits à plein temps pendant au moins six des douze mois précédant la date de la demande du permis de travail et s’ils attestent de bons résultats scolaires. Ils peuvent, alors, travailler, hors campus pendant un maximum de 20 heures par semaine au cours d’une année universitaire, puis à plein temps pendant les vacances d’été.
D’autre part, après l’obtention diplôme, les étudiants ont la possibilité de parfaire leur formation académique en ayant accès au marché du travail. Ils peuvent, obtenir, ainsi, un ^permis de travail ouverts d’une durée maximale de trois ans.
L’ambassadeur a indiqué, dans cet ordre d’idées, que le prochain Salon de l’éducation aura lieu à Tunis du 29 au 31 octobre 2010 et le 2 novembre 2010 à Sousse, durant lequel les représentants de plus d’une vingtaine d’institutions canadiennes d’enseignement postsecondaire seront sur place pour répondre aux questions des postulants.
Le Conseiller en immigration, Jean-Louis Laberge a fait remarquer que tout candidat est tenu de fournir des informations exactes, car toute fraude avérée entraîne, automatiquement, le refus du dossier et des sanctions allant jusqu’à interdiction, pour une période minimale de deux ans, de toute nouvelle candidature à l’émigration.
Bon à savoir également, les étrangers peuvent postuler l’obtention de la nationalité canadienne au bout de trois ans de séjour permanent.
L’ambassadeur a tenu mettre en exergue que le Canada est un grand pays d’accueil, mû par des considérations d’ordre économique, culturel, démographique et humanitaire. Pour ce dernier point, précisément, il est utile de mentionner que le Canada accueille, annuellement, près de 25 mille réfugiés sur l’ensemble des 250 mille immigrés.
Abondant dans le même sens, l’ambassadeur Ariel Delouya a relaté un fait personnel mais hautement significatif : « Je ne suis pas né au Canada, j’y suis venu à l’âge de 3 ans et me voilà à un poste assez sensible et important qu’est celui d’ambassadeur. Il y a, certes des pays où ce genre de situation est possible, mais ils se comptent, certainement et probablement, sur les doigts d’une seule main », a-t-il dit en substance.
L’ambassadeur du Canada à Tunis, Ariel Delouya, et le conseiller en immigration, Jean-Louis Laberge ont fourni, lors de leur conférence de presse, moult détails fort utiles aux éventuels candidats à l’émigration. La présentation a été sobre, claire et intéressante dans la mesure où elle est venue répondre aux attentes et aux interrogations des journalistes, appelés à répercuter les infos à leurs lecteurs.
Le Canada, qui a une politique active d’émigration, accueille, chaque année, une moyenne de 250 mille immigrés provenant des pays du monde entier. La part de la Tunisie se situe, en moyenne, entre 700 et 800 par an alors que près de deux mille Tunisiens poursuivent leurs études au Canada.
Après des données d’ordre général sur le Canada en tant que vaste pays d’Amérique du nord, l’ambassadeur a tenu à préciser que son pays ne fixe aucun quota préalable concernant le nombre global d’immigrants à accueillir chaque année, et qui tourne autour de « un quart de million », avant de passer au « menu » principal de la conférence : les étapes à suivre par les candidats à l’émigration.
On apprend, ainsi, qu’il est fortement recommandé de consulter le site www.tunis.gc.ca ou www.cic.gc.ca, lesquels fournissent tous les renseignements nécessaires et les formulaires à télécharger gratuitement, sachant que certains critères sont exigées ou souhaitées pour avoir plus de chances d’obtenir une suite favorable à sa requête.
Il s’agit, d’abord de la maîtrise de l’une des deux langues (français et anglais), être titulaire d’une formation professionnelle et académique et avoir déjà des liens familiaux sur les lieux. Lesdites informations permettent, en principe, au candidat de s’auto-évaluer, sachant que tous les dossiers sont traités à l’ambassade du Canada à Paris. Quant aux délais pour l’envoi de la réponse, ils se situent, généralement, entre 18 et 24 mois.
Une fois le dossier traité et accepté, le candidat est appelé à subir un examen médical, sachant que seules les maladies chroniques, contagieuses ou nécessitant des soins à des coûts élevés peuvent entraîner un rejet du dossier de candidature. Une caution bancaire de l’ordre de près 20 mille dollars est, également, exigée avant le départ et ce pour avoir la garantie que le postulant peut suffire à ses besoins durant le début de son séjour au Canada dont notamment en ce qui concerne les frais d’installation (logements, équipements ménagers, etc.).
Concernant les secteurs les plus recherchés, au nombre de 38 en tout, on citera, notamment : la santé, la restauration, la construction, la soudure, la mécanique d’équipement lourd, l’exploitation des ressources pétrolières et minières, etc.
L’ambassadeur à abordé, ensuite, le « rôle » des bureaux et autres agences de consultants, dont les placards publicitaires remplissent les journaux et qui proposent leurs services aux candidats à l’immigration au Canada à des coûts plus ou moins élevés.
« Ces bureaux n’apportent aucun plus et n’assurent aucune garantie supplémentaire ni autre priorité aux candidats. Il y a des agences qui font leur travail honnêtement et d’autres moins, voire beaucoup moins. D’où le conseil à tout candidat de recourir aux sites web officiels de l’ambassade et des services de l’émigration et de se conformer aux données qu’ils fournissent et de suivre les étapes qui y sont indiquées », a tenu à préciser en substance l’ambassadeur Ariel Delouya.
Autrement, il n’est nullement indispensable de recourir aux services de ces bureaux, et dans le cas contraire, il conseillé d’observer la plus grande prudence pour éviter d’éventuelles mésaventures, désagréables à plus d’un titre.
Pour ce qui est du cas des étudiants, l’ambassadeur indique qu’il ya y la possibilité, pour eux, de travailler pendant et après les études. En effet, ces étudiants peuvent travailler s’ils sont inscrits à plein temps pendant au moins six des douze mois précédant la date de la demande du permis de travail et s’ils attestent de bons résultats scolaires. Ils peuvent, alors, travailler, hors campus pendant un maximum de 20 heures par semaine au cours d’une année universitaire, puis à plein temps pendant les vacances d’été.
D’autre part, après l’obtention diplôme, les étudiants ont la possibilité de parfaire leur formation académique en ayant accès au marché du travail. Ils peuvent, obtenir, ainsi, un ^permis de travail ouverts d’une durée maximale de trois ans.
L’ambassadeur a indiqué, dans cet ordre d’idées, que le prochain Salon de l’éducation aura lieu à Tunis du 29 au 31 octobre 2010 et le 2 novembre 2010 à Sousse, durant lequel les représentants de plus d’une vingtaine d’institutions canadiennes d’enseignement postsecondaire seront sur place pour répondre aux questions des postulants.
Le Conseiller en immigration, Jean-Louis Laberge a fait remarquer que tout candidat est tenu de fournir des informations exactes, car toute fraude avérée entraîne, automatiquement, le refus du dossier et des sanctions allant jusqu’à interdiction, pour une période minimale de deux ans, de toute nouvelle candidature à l’émigration.
Bon à savoir également, les étrangers peuvent postuler l’obtention de la nationalité canadienne au bout de trois ans de séjour permanent.
L’ambassadeur a tenu mettre en exergue que le Canada est un grand pays d’accueil, mû par des considérations d’ordre économique, culturel, démographique et humanitaire. Pour ce dernier point, précisément, il est utile de mentionner que le Canada accueille, annuellement, près de 25 mille réfugiés sur l’ensemble des 250 mille immigrés.
Abondant dans le même sens, l’ambassadeur Ariel Delouya a relaté un fait personnel mais hautement significatif : « Je ne suis pas né au Canada, j’y suis venu à l’âge de 3 ans et me voilà à un poste assez sensible et important qu’est celui d’ambassadeur. Il y a, certes des pays où ce genre de situation est possible, mais ils se comptent, certainement et probablement, sur les doigts d’une seule main », a-t-il dit en substance.
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