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Tunisie- LâEUR(TM)Etat se prépare au Ramadan estival

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Cette année, Ramadan coïncide avec l’été, une "coïncidence "qui durera pendant plusieurs années. On le sait d’avance, il s’agit bel et bien de deux saisons, ramadanesque et estivale, de "canicule" de consommation surtout pour le mois du "jeûne" connu pour être celui de pic de la consommation effrénée. Mais il n’y a pas que ça. Encore plus inquiétante, cette crise d’euro, donc européenne cette fois-ci, qui vient de surgir alors même que les plaies de celle des banques américaines déclenchée en 2008, ne se sont pas toutes refermées et encore moins cicatrisées. Pour l’instant, personne ne voit clair et personne ne peut se prononcer sur son impact sur l’économie tunisienne. Une autre coïncidence, quelque mauvaise qu’elle soit, ne semble pas freiner l’élan et l’optimisme de Ridha Ben Mosbah, ministre du Commerce et de l’Artisanat, déterminé à aller de l'avant dans les programmes de son département.
Devant un parterre de journalistes, Ridha Ben Mosbah, ministre du Commerce et de l’Artisanat, a fait savoir que l’année 2010, point de départ pour la mise en œuvre du programme présidentiel « Ensemble, relevons les défis », s’annonce de bonne augure pour l’activité du commerce, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur. Les préparatifs du ministère vont bon train à quelques semaines du mois Saint et de la haute saison touristique. En prévision de ces deux saisons, le ministère a mobilisé tous les moyens pour assurer l’approvisionnement régulier des marchés locaux en produits agricoles lors de ces périodes connues pour leur pic de consommation.
Ainsi, les stocks actuels des œufs sont de l'ordre de 66 millions d'unités et devraient atteindre 82 millions à l'approche du mois de Ramadan, auxquels viendra s'ajouter la production du mois d'août, soit 130 millions d'œufs. Il est à rappeler que le ministère du Commerce et de l'Artisanat cible le stockage d'environ 212 millions d'œufs, pour satisfaire les besoins estimés de la consommation au cours du mois de jeûne. Quant au lait, les stocks actuels de ce produit sont estimés à 41,5 millions de litres sachant que quelque 51 millions de litres sont programmés en prévision de mois de Ramadan qui concorde généralement avec la saison de la basse lactation.
S’agissant de la viande rouge, le ministre a rappelé que sous la pression au niveau de l’approvisionnement des marchés par la viande ovine suite à la baisse de l’offre, il a été décidé d’importer 3000 tonnes de viande bovine surgelée et 1000 tonnes de viande ovine conditionnée au frais ainsi que de poursuivre le programme d’engraissement des veaux. Ce qui permettra de s’adapter à la période de consommation de pointe de l’été et de satisfaire les besoins du secteur touristique. Les opérations de stockages se poursuivent à une cadence régulière pour les autres produits de base (sucre, pomme de terre, tomates, poissons,…).
Un autre sujet non moins épineux a été abordé par M. Ben Mosbah. Suite à une pénurie de ciment enregistrée dernièrement sur le marché, le ministère s’est mobilisé pour estomper son impact. La perturbation de l’approvisionnement du marché local est, selon M. Ben Mosbah, due à des problèmes au niveau de l’offre d’autant plus que la demande a augmenté de 12% seulement pour les mois de mars et avril. Les projets d’infrastructure et les chantiers ouverts par les particuliers sont les principales causes de cette pénurie. Réaction imminente. Le ministère a suspendu depuis le premier mars les exportations de ce produit.
Côté artisanat, le premier quart de l’année 2010 a été marqué par la création de 1800 nouvelles entreprises d’artisanat pour une enveloppe de 5 MD, générant près de 2200 postes d’emplois. Rappelons que la contribution du secteur s’élève à 3,9% dans le PIB et 2,2% dans les exportations et ce en 2009. Le secteur continue de bénéficier d’une attention particulière du Chef de l’Etat traduite par un train de mesures recouvrant les incitations et encouragements prévus par le Programme de mise à niveau industriel, l’encadrement technique et le soutien de l'action promotionnelle, la libéralisation du secteur et le renoncement au poinçon de conformité ainsi que les mesures relatives à amélioration de la qualité, à l'incitation, à la créativité et à l'innovation tout en préservant les spécificités de l'artisanat national.
M. Ben Mosbah n’a pas été épargné par les journalistes. La question du jour n’était autre que l’impact de la crise de l’euro sur l’économie nationale. Le ministre, sans coup férir, a rappelé qu’il est trop tôt de se prononcer sur l’impact de la crise qui secoue la zone euro sur l’économie nationale quitte à avancer des estimations sur son ampleur qui peuvent biaiser la perception des autorités publiques vis-à-vis de cette situation inopinée.
"Néanmoins, sur les marchés de change, l’euro continue sa chute, retombant sous la barre de 1,22 dollar. Cela aurait un impact nuancé sur l’économie nationale. Nos importations en dollar s’élèvent à 40%. Ainsi, l’augmentation du cours du dollar aurait un impact négatif sur nos importations (pétrole, fer, produits alimentaires,…), par conséquence, sur notre balance commerciale ainsi que sur la caisse de compensation. Par contre, cette même augmentation propulsera nos exportations en produits énergétiques, notamment le phosphate et ses dérivés. Inversement, la valeur de nos importations en euro, estimé à 60% de la totalité des importations tunisiennes, sera impacté positivement puisqu’elle va baisser, ce qui se répercutera positivement sur les prix pratiqués sur le marché local, notamment pour les produits d’équipement et semi-manufacturés. Cependant, le fléchissement de l’euro, ne sera pas sans conséquence pour nos exportations. L’Union européenne est notre premier partenaire économique. La grande partie de nos exportations sont écoulées sur les marchés européens. La baisse de l’euro taxera des exportations tunisiennes, en valeur et en volume, la compétitivité de nos entreprises ainsi que les recettes de nos exportateurs", a-t-il précisé.
Justement, personne ne voit clair dans ce brouillard épais et personne ne peut prétendre avancer des prévisions prématurées sur l’ampleur et l’étendue de la récente crise. Quoi que certains experts soulignent que la crise de l'euro affectera directement trois secteurs de l'économie, soit les termes de l’échange (exportations, importations), le tourisme et l’agroalimentaire. En ce qui nous concerne, une chose est sûre. Les autorités publiques suivent de près ce dossier. En témoigne, la création d’une commission de suivi, sur instructions du Chef de l’Etat, pour renforcer la sécurité de l'économie nationale.
Devant un parterre de journalistes, Ridha Ben Mosbah, ministre du Commerce et de l’Artisanat, a fait savoir que l’année 2010, point de départ pour la mise en œuvre du programme présidentiel « Ensemble, relevons les défis », s’annonce de bonne augure pour l’activité du commerce, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur. Les préparatifs du ministère vont bon train à quelques semaines du mois Saint et de la haute saison touristique. En prévision de ces deux saisons, le ministère a mobilisé tous les moyens pour assurer l’approvisionnement régulier des marchés locaux en produits agricoles lors de ces périodes connues pour leur pic de consommation.
Ainsi, les stocks actuels des œufs sont de l'ordre de 66 millions d'unités et devraient atteindre 82 millions à l'approche du mois de Ramadan, auxquels viendra s'ajouter la production du mois d'août, soit 130 millions d'œufs. Il est à rappeler que le ministère du Commerce et de l'Artisanat cible le stockage d'environ 212 millions d'œufs, pour satisfaire les besoins estimés de la consommation au cours du mois de jeûne. Quant au lait, les stocks actuels de ce produit sont estimés à 41,5 millions de litres sachant que quelque 51 millions de litres sont programmés en prévision de mois de Ramadan qui concorde généralement avec la saison de la basse lactation.

Un autre sujet non moins épineux a été abordé par M. Ben Mosbah. Suite à une pénurie de ciment enregistrée dernièrement sur le marché, le ministère s’est mobilisé pour estomper son impact. La perturbation de l’approvisionnement du marché local est, selon M. Ben Mosbah, due à des problèmes au niveau de l’offre d’autant plus que la demande a augmenté de 12% seulement pour les mois de mars et avril. Les projets d’infrastructure et les chantiers ouverts par les particuliers sont les principales causes de cette pénurie. Réaction imminente. Le ministère a suspendu depuis le premier mars les exportations de ce produit.
Côté artisanat, le premier quart de l’année 2010 a été marqué par la création de 1800 nouvelles entreprises d’artisanat pour une enveloppe de 5 MD, générant près de 2200 postes d’emplois. Rappelons que la contribution du secteur s’élève à 3,9% dans le PIB et 2,2% dans les exportations et ce en 2009. Le secteur continue de bénéficier d’une attention particulière du Chef de l’Etat traduite par un train de mesures recouvrant les incitations et encouragements prévus par le Programme de mise à niveau industriel, l’encadrement technique et le soutien de l'action promotionnelle, la libéralisation du secteur et le renoncement au poinçon de conformité ainsi que les mesures relatives à amélioration de la qualité, à l'incitation, à la créativité et à l'innovation tout en préservant les spécificités de l'artisanat national.
M. Ben Mosbah n’a pas été épargné par les journalistes. La question du jour n’était autre que l’impact de la crise de l’euro sur l’économie nationale. Le ministre, sans coup férir, a rappelé qu’il est trop tôt de se prononcer sur l’impact de la crise qui secoue la zone euro sur l’économie nationale quitte à avancer des estimations sur son ampleur qui peuvent biaiser la perception des autorités publiques vis-à-vis de cette situation inopinée.
"Néanmoins, sur les marchés de change, l’euro continue sa chute, retombant sous la barre de 1,22 dollar. Cela aurait un impact nuancé sur l’économie nationale. Nos importations en dollar s’élèvent à 40%. Ainsi, l’augmentation du cours du dollar aurait un impact négatif sur nos importations (pétrole, fer, produits alimentaires,…), par conséquence, sur notre balance commerciale ainsi que sur la caisse de compensation. Par contre, cette même augmentation propulsera nos exportations en produits énergétiques, notamment le phosphate et ses dérivés. Inversement, la valeur de nos importations en euro, estimé à 60% de la totalité des importations tunisiennes, sera impacté positivement puisqu’elle va baisser, ce qui se répercutera positivement sur les prix pratiqués sur le marché local, notamment pour les produits d’équipement et semi-manufacturés. Cependant, le fléchissement de l’euro, ne sera pas sans conséquence pour nos exportations. L’Union européenne est notre premier partenaire économique. La grande partie de nos exportations sont écoulées sur les marchés européens. La baisse de l’euro taxera des exportations tunisiennes, en valeur et en volume, la compétitivité de nos entreprises ainsi que les recettes de nos exportateurs", a-t-il précisé.
Justement, personne ne voit clair dans ce brouillard épais et personne ne peut prétendre avancer des prévisions prématurées sur l’ampleur et l’étendue de la récente crise. Quoi que certains experts soulignent que la crise de l'euro affectera directement trois secteurs de l'économie, soit les termes de l’échange (exportations, importations), le tourisme et l’agroalimentaire. En ce qui nous concerne, une chose est sûre. Les autorités publiques suivent de près ce dossier. En témoigne, la création d’une commission de suivi, sur instructions du Chef de l’Etat, pour renforcer la sécurité de l'économie nationale.
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