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Fitch Rating confirme la note de soutien de la BIAT, la BNA et la STB
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Dans un communiqué de presse publié lundi 24 août 2009, Fitch Ratings a confirmé la note de soutien extérieur de la Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT), la Banque Nationale Agricole (BNA) et la Société Tunisienne de Banque (STB) à ‘2’.
La note attribuée par Fitch à la BIAT traduit l’opinion de l’agence selon laquelle il est fortement probable que l’Etat tunisien apporte son soutien à cette banque en raison de son importance pour le système bancaire local.
La structure de l’actionnariat de la BIAT étant fortement fragmentée, Fitch estime que la banque ne peut pas compter sur son soutien. Néanmoins, Fitch considère qu'il existe une forte probabilité que l’Etat tunisien apporte son soutien à cette banque en cas de nécessité. Et le rapport d’ajouter que la BIAT est la troisième plus grande banque et le plus grand groupe bancaire dans le pays. Elle détenait à fin 2008 18% de parts de marché en dépôts collectés.
Les indicateurs de performance de la BIAT se sont améliorés en 2008 mais ils restent modestes, avec un retour sur capitaux propres moyens (ROAE) d'exploitation de 11%, reflétant le poids des provisions pour pertes sur prêts (62% du bénéfice d'exploitation avant dépréciation). Pour 2009, la Banque s'attend à améliorer sa rentabilité, notamment en activité de prêt, la baisse des charges de dépréciation des prêts et des révisions de prix, ce qui devrait compenser la baisse des taux d'intérêt locaux, bien que ces attentes puissent être contestées par un durcissement des conditions économiques.
Le risque de crédit reste important pour la banque, bien que la direction s'efforce d'améliorer la gestion des risques grâce à la mise en œuvre de structures indépendantes, de nouvelles procédures et d'outils ainsi que l’application de règles plus strictes en matière de gestion des crédits. Une baisse substantielle de du taux de créances douteuses et litigieuses a été enregistrée en 2008. Ce taux est passé à 13% contre 16% en 2007. En grande partie, cette baisse s’explique par une opération d’assainissement des crédits douteux. La BIAT a procédé à la vente la vente des créances douteuses à sa filiale de recouvrement des crédits. Ils représentaient 37% des capitaux propres à la fin de l’exercice 2008.
La liquidité continue de s’améliorer avec un ratio crédits /dépôts stable (68% à la fin de l’exercice 20088). Cette aisance de liquidité est conjuguée avec la détermination de la BIAT de renforcer sa capitalisation en améliorant la génération interne de capitaux.
Etant majoritaire dans les capitaux de la BNA et la STB, ce "rating " reflète une forte probabilité que l’Etat tunisien apporte son soutien à ces deux banques. Ces notes reflètent également l’importance stratégique des deux banques pour l'économie du pays. La BNA et la STB sont respectivement détenus à 67% et à 52,5% par l'Etat tunisien.
La BNA est la deuxième plus grande banque par les actifs, et détenait des parts de marché d'environ 14% des dépôts et près de 18% des prêts à la fin de 2008. La BNA détient son importance particulière du fait qu’elle est la seule banque utilisée par le gouvernement pour canaliser les fonds pour le financement du secteur agricole. Suite à la stratégie de diversification, lancé dans les années 1990, la contribution de la banque dans le financement du secteur agricole s’est réduite à 19% à la fin de 2008.
La STB est la plus grande banque de Tunisie par des actifs. A la fin de l’exercice 2008, elle détenait environ 17% du marché du crédit intérieur et 14% du marché des dépôts. Elle est dotée d’un réseau de 117 agences à l'échelle nationale. Elle est la deuxième plus vaste de la Tunisie. D’ailleurs, Il est le bras principal du gouvernement pour le financement du secteur privé. Les crédits aux PME et les entreprises ont représenté environ 80% du total des crédits accordés par la Banque à la fin de 2008. La STB effectue également des opérations bancaires de détail.
La note attribuée par Fitch à la BIAT traduit l’opinion de l’agence selon laquelle il est fortement probable que l’Etat tunisien apporte son soutien à cette banque en raison de son importance pour le système bancaire local.
La structure de l’actionnariat de la BIAT étant fortement fragmentée, Fitch estime que la banque ne peut pas compter sur son soutien. Néanmoins, Fitch considère qu'il existe une forte probabilité que l’Etat tunisien apporte son soutien à cette banque en cas de nécessité. Et le rapport d’ajouter que la BIAT est la troisième plus grande banque et le plus grand groupe bancaire dans le pays. Elle détenait à fin 2008 18% de parts de marché en dépôts collectés.
Les indicateurs de performance de la BIAT se sont améliorés en 2008 mais ils restent modestes, avec un retour sur capitaux propres moyens (ROAE) d'exploitation de 11%, reflétant le poids des provisions pour pertes sur prêts (62% du bénéfice d'exploitation avant dépréciation). Pour 2009, la Banque s'attend à améliorer sa rentabilité, notamment en activité de prêt, la baisse des charges de dépréciation des prêts et des révisions de prix, ce qui devrait compenser la baisse des taux d'intérêt locaux, bien que ces attentes puissent être contestées par un durcissement des conditions économiques.
Le risque de crédit reste important pour la banque, bien que la direction s'efforce d'améliorer la gestion des risques grâce à la mise en œuvre de structures indépendantes, de nouvelles procédures et d'outils ainsi que l’application de règles plus strictes en matière de gestion des crédits. Une baisse substantielle de du taux de créances douteuses et litigieuses a été enregistrée en 2008. Ce taux est passé à 13% contre 16% en 2007. En grande partie, cette baisse s’explique par une opération d’assainissement des crédits douteux. La BIAT a procédé à la vente la vente des créances douteuses à sa filiale de recouvrement des crédits. Ils représentaient 37% des capitaux propres à la fin de l’exercice 2008.
La liquidité continue de s’améliorer avec un ratio crédits /dépôts stable (68% à la fin de l’exercice 20088). Cette aisance de liquidité est conjuguée avec la détermination de la BIAT de renforcer sa capitalisation en améliorant la génération interne de capitaux.
Etant majoritaire dans les capitaux de la BNA et la STB, ce "rating " reflète une forte probabilité que l’Etat tunisien apporte son soutien à ces deux banques. Ces notes reflètent également l’importance stratégique des deux banques pour l'économie du pays. La BNA et la STB sont respectivement détenus à 67% et à 52,5% par l'Etat tunisien.
La BNA est la deuxième plus grande banque par les actifs, et détenait des parts de marché d'environ 14% des dépôts et près de 18% des prêts à la fin de 2008. La BNA détient son importance particulière du fait qu’elle est la seule banque utilisée par le gouvernement pour canaliser les fonds pour le financement du secteur agricole. Suite à la stratégie de diversification, lancé dans les années 1990, la contribution de la banque dans le financement du secteur agricole s’est réduite à 19% à la fin de 2008.
La STB est la plus grande banque de Tunisie par des actifs. A la fin de l’exercice 2008, elle détenait environ 17% du marché du crédit intérieur et 14% du marché des dépôts. Elle est dotée d’un réseau de 117 agences à l'échelle nationale. Elle est la deuxième plus vaste de la Tunisie. D’ailleurs, Il est le bras principal du gouvernement pour le financement du secteur privé. Les crédits aux PME et les entreprises ont représenté environ 80% du total des crédits accordés par la Banque à la fin de 2008. La STB effectue également des opérations bancaires de détail.
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