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Tunisie : la stratégie pour booster les exportations en pleine crise

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L’enjeu stratégique de la troisième étape du programme de développement des Exportations consiste à réaliser des objectifs audacieux : améliorer la prestation des entreprises tunisiennes exportatrices afin de conquérir de nouveaux débouchés et saisir les opportunités qui s’offrent sur un marché en perpétuel évolution. Comment concrétiser ce projet ambitieux ?
Wajdi Khemakhem, Coordinateur général, vient de présenter les grandes lignes de ce programme samedi 11 juillet 2009 lors d’un point de presse tenu au siège du ministère du Commerce et de l’Artisanat. Il a également dressé le bilan de ce programme dans ses première et deuxième phases ainsi que ses perspectives sur la période (2010-2014).
«Les acquis de la Tunisie – comme en témoigne son dernier classement dévoilé par le rapport du forum de Davos quant à la simplification des procédures du commerce extérieur - sont le fruit d’une panoplie de politiques socio-économiques équilibrés», a souligné M. Khemakhem. Les différents programmes de réformes mis en place durant les deux dernières décennies traduisent les efforts colossaux déployés. Il fallait moderniser la trame économique, améliorer le climat d’affaires et doter l’économie tunisienne de toutes les conditions favorables à une insertion équilibrée dans l’espace régional et international.
Les résultats de la deuxième phase du programme de développement des exportations (2005-2009) ont permis un saut quantitatif et qualitatif en matière de consolidation et de diversification des exportations et leurs débouchés. Faut-il rappeler que les objectifs de cette deuxième phase consistaient à créer un environnement propice pour le développement des exportations et la simplification du commerce extérieur ?
Pour ce faire, les autorités publiques ont ciblé l’amélioration des performances de l’entreprise exportatrice pour conquérir de nouveaux marchés, le développement des potentiels durables à l’exportation au niveau de l’entreprise et les structures professionnels, le renforcement l’interactivité avec les exigences des accords de commerce internationaux, régionaux et bilatéraux.
A cela il faut ajouter les différents mesures prises pour faciliter l’accès des entreprises concernées au différents services fournis par la COTUNACE ainsi que le renforcement de l’efficacité du système de contrôle technique et la réduction des coûts de transactions commerciales et logistiques à travers la simplification des procédures douanières.
Les résultats satisfaisants de cette deuxième phase sont le fruit d’un travail continu et consenti par plusieurs instances et structures publiques, à savoir le ministère du Commerce et de l’Artisanat, la COTUNACE, la direction générale de la douane et l’INNORPI.
« Sur la base de ces réussites qui ont boosté l’image du pays, et pour renforcer ces acquis, son excellence le Président de la République a ordonné d’entamer les prépartifs de la troisième phase de ce programme qui va couvrir la période 2010-2014. », a précisé M. Khemakhem.
Il a identifié quatre facteurs stratégiques qui s’appuient sur les programmes sectoriels en relation avec le programme de développement des exportations: le FAMEX III, le DHAMEN Finance, l’amélioration de la qualité et la simplification des procédures du commerce extérieur et des formalités douanières.
En matière de financement, Hechmi Ben Henda, représentant du FAMEX, a énuméré les différentes interventions de son institution dans ce programme. Celui-ci s’adresse aux entreprises totalement ou partiellement exportatrices, aux structures professionnelles et aux conseillers à l’exportation pour renforcer leurs capacités à franchir les marchés extérieurs.
Le programme visait, au début, à apporter l’aide technique et financière à environ 500 entreprises et 40 structures professionnelles et la consolidation du métier du conseiller à l’exportation. Le 30 juin 2009, les résultats ont dépassé les objectifs escomptés, puisque 1263 projets ont été approuvés par le FAMEX avec un décaissement de 17 MDT soit 40% du montant total engagé par le conseil du fonds soit 44000 MDT.
Pour appuyer les entreprises tunisiennes dans la conquête des marchés extérieurs, le FAMEX a approuvé 61 projets avancés par les structures professionnelles, telles que les chambres de commerce, les chambres syndicales, etc. Alors que l’objectif de départ n’était que de recruter 40 de ces structures, cette augmentation traduit le rôle important qu’elles jouent quant à la fourniture des meilleurs services aux entreprises exportatrices ou l’exercice des effets d’entraînement profitables à tous les secteurs.
Maher Kharrat qui représentait les services de douane a mis en exergue les différentes mesures relatives à la simplification et au renforcement des procédures douanières, l’acquisition des équipements informatiques et des prologiciels, la rénovation de l’ordinateur central du système SANAD, l’entrée en vigueur d’un nouveau code de douane plus conforme aux standards internationaux, le suivi des délais de libération des marchandises et les déclarations douanières qui se font en ligne à 100%... La douane tunisienne s’est impliquée dans le programme de développement des exportations dans le souci de doter les entreprises tunisiennes des conditions nécessaires facilitant un acheminement rapide et moins coûteux vers les destinations extérieures.
A l’instar du FAMEX et de la douane, d’autres instances ont conjugué leurs efforts pour apporter l’appui indispensable au développement des exportations tunisiennes. Souhail Ennouri, représentant de DHAMEN Finance relevant de la COTUNACE, a précisé que 200 entreprises tunisiennes ont bénéficié des interventions de ce fonds, couvrant ainsi plus de 600 opérations d’exportations pour une enveloppe de 150 MDT dont 57 MDT sous forme de crédit. Les délais de traitement de dossiers a passé de 14 jours en 2007 à 8 jours actuellement. Il a précisé, en outre, que 42% des exportations sont assurées par DHAMEN Finance.
La qualité a été également au rendez-vous à travers les allocutions de Amara Zayani, représentant de l’INNORPI qui a présenté les résultats du point d’information de l’OTC et de Fathi Fadhli qui a mis le point sur les résultats relatifs à l’amélioration et l’intégration des procédures du contrôle technique.
La récolte tunisienne semble encourageante puisque les exportations maintiennent encore la forme malgré un fléchissement dû essentiellement à la crise économique internationale. La conjoncture actuelle pousse davantage la réflexion sur les moyens propices et qui sont à même de booster l’image du secteur. Les facteurs clefs de succès s’appellent conquête de nouveaux marchés, reconquête des marchés perdus, l’usage d’une communication très dense, concentration des efforts sur les marchés hautement prioritaires et à bon potentiel, ferme engagement dans des opérations B to B…
Wajdi Khemakhem, Coordinateur général, vient de présenter les grandes lignes de ce programme samedi 11 juillet 2009 lors d’un point de presse tenu au siège du ministère du Commerce et de l’Artisanat. Il a également dressé le bilan de ce programme dans ses première et deuxième phases ainsi que ses perspectives sur la période (2010-2014).
«Les acquis de la Tunisie – comme en témoigne son dernier classement dévoilé par le rapport du forum de Davos quant à la simplification des procédures du commerce extérieur - sont le fruit d’une panoplie de politiques socio-économiques équilibrés», a souligné M. Khemakhem. Les différents programmes de réformes mis en place durant les deux dernières décennies traduisent les efforts colossaux déployés. Il fallait moderniser la trame économique, améliorer le climat d’affaires et doter l’économie tunisienne de toutes les conditions favorables à une insertion équilibrée dans l’espace régional et international.
Les résultats de la deuxième phase du programme de développement des exportations (2005-2009) ont permis un saut quantitatif et qualitatif en matière de consolidation et de diversification des exportations et leurs débouchés. Faut-il rappeler que les objectifs de cette deuxième phase consistaient à créer un environnement propice pour le développement des exportations et la simplification du commerce extérieur ?
Pour ce faire, les autorités publiques ont ciblé l’amélioration des performances de l’entreprise exportatrice pour conquérir de nouveaux marchés, le développement des potentiels durables à l’exportation au niveau de l’entreprise et les structures professionnels, le renforcement l’interactivité avec les exigences des accords de commerce internationaux, régionaux et bilatéraux.
A cela il faut ajouter les différents mesures prises pour faciliter l’accès des entreprises concernées au différents services fournis par la COTUNACE ainsi que le renforcement de l’efficacité du système de contrôle technique et la réduction des coûts de transactions commerciales et logistiques à travers la simplification des procédures douanières.
Les résultats satisfaisants de cette deuxième phase sont le fruit d’un travail continu et consenti par plusieurs instances et structures publiques, à savoir le ministère du Commerce et de l’Artisanat, la COTUNACE, la direction générale de la douane et l’INNORPI.
« Sur la base de ces réussites qui ont boosté l’image du pays, et pour renforcer ces acquis, son excellence le Président de la République a ordonné d’entamer les prépartifs de la troisième phase de ce programme qui va couvrir la période 2010-2014. », a précisé M. Khemakhem.
Il a identifié quatre facteurs stratégiques qui s’appuient sur les programmes sectoriels en relation avec le programme de développement des exportations: le FAMEX III, le DHAMEN Finance, l’amélioration de la qualité et la simplification des procédures du commerce extérieur et des formalités douanières.
En matière de financement, Hechmi Ben Henda, représentant du FAMEX, a énuméré les différentes interventions de son institution dans ce programme. Celui-ci s’adresse aux entreprises totalement ou partiellement exportatrices, aux structures professionnelles et aux conseillers à l’exportation pour renforcer leurs capacités à franchir les marchés extérieurs.
Le programme visait, au début, à apporter l’aide technique et financière à environ 500 entreprises et 40 structures professionnelles et la consolidation du métier du conseiller à l’exportation. Le 30 juin 2009, les résultats ont dépassé les objectifs escomptés, puisque 1263 projets ont été approuvés par le FAMEX avec un décaissement de 17 MDT soit 40% du montant total engagé par le conseil du fonds soit 44000 MDT.
Pour appuyer les entreprises tunisiennes dans la conquête des marchés extérieurs, le FAMEX a approuvé 61 projets avancés par les structures professionnelles, telles que les chambres de commerce, les chambres syndicales, etc. Alors que l’objectif de départ n’était que de recruter 40 de ces structures, cette augmentation traduit le rôle important qu’elles jouent quant à la fourniture des meilleurs services aux entreprises exportatrices ou l’exercice des effets d’entraînement profitables à tous les secteurs.

A l’instar du FAMEX et de la douane, d’autres instances ont conjugué leurs efforts pour apporter l’appui indispensable au développement des exportations tunisiennes. Souhail Ennouri, représentant de DHAMEN Finance relevant de la COTUNACE, a précisé que 200 entreprises tunisiennes ont bénéficié des interventions de ce fonds, couvrant ainsi plus de 600 opérations d’exportations pour une enveloppe de 150 MDT dont 57 MDT sous forme de crédit. Les délais de traitement de dossiers a passé de 14 jours en 2007 à 8 jours actuellement. Il a précisé, en outre, que 42% des exportations sont assurées par DHAMEN Finance.
La qualité a été également au rendez-vous à travers les allocutions de Amara Zayani, représentant de l’INNORPI qui a présenté les résultats du point d’information de l’OTC et de Fathi Fadhli qui a mis le point sur les résultats relatifs à l’amélioration et l’intégration des procédures du contrôle technique.
La récolte tunisienne semble encourageante puisque les exportations maintiennent encore la forme malgré un fléchissement dû essentiellement à la crise économique internationale. La conjoncture actuelle pousse davantage la réflexion sur les moyens propices et qui sont à même de booster l’image du secteur. Les facteurs clefs de succès s’appellent conquête de nouveaux marchés, reconquête des marchés perdus, l’usage d’une communication très dense, concentration des efforts sur les marchés hautement prioritaires et à bon potentiel, ferme engagement dans des opérations B to B…
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