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Kaïs Saïed : la Tunisie n’est ni une ferme ni un verger !
29/04/2025 | 07:06
2 min
Kaïs Saïed : la Tunisie n’est ni une ferme ni un verger !

Dans un communiqué publié dans la nuit de lundi 28 avril à mardi 29 avril, à 2 heures, le chef de l’État, Kaïs Saïed, a dénoncé fermement les déclarations et communiqués émanant de certaines parties étrangères, qu’il a qualifiés de « totalement inacceptables » et d’« ingérences flagrantes dans les affaires intérieures tunisiennes ».

Recevant lundi 28 avril 2025, au palais de Carthage, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, le président Saïed a réaffirmé que « la Tunisie n’est ni une ferme ni un verger » pour quiconque souhaite s’y ingérer.

 

Réagissant aux critiques exprimées à l’international concernant l’absence de représentants étrangers [au procès de complot], Kaïs Saïed a ironisé : « si certains regrettent l’exclusion de leurs observateurs, alors la Tunisie pourrait aussi envoyer des observateurs chez ceux qui expriment une inquiétude prétendument sincère, et leur demander, à leur tour, de modifier leurs lois et de revoir leurs procédures ».

Le chef de l’État a enfin dénoncé « le deux poids deux mesures de ces mêmes parties étrangères », affirmant qu’« elles ne s’inquiètent que lorsqu’elles décident de s’inquiéter, mais ne perdent jamais le sommeil quand elles devraient plutôt s’interroger sur leur propre présent, avant même leur passé ».


La semaine dernière, les lourdes condamnations prononcées dans l’affaire de complot contre la sûreté de l’État ont suscité de vives inquiétudes internationales. Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l’Homme, Volker Türk, a dénoncé les violations du droit à un procès équitable et l'absence de transparence, en particulier l'exclusion des observateurs internationaux. L'Allemagne, la France et la Commission européenne ont également critiqué le non-respect des normes d’un procès équitable, soulignant l'impact de ces verdicts sur les relations avec la Tunisie, notamment en raison de l'implication de citoyens européens et de l’usage de lois antiterroristes floues pour cibler l’opposition politique.

R.B.H

29/04/2025 | 07:06
2 min
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Commentaires
Tahar
L'insolence qui frôle le pathétique
a posté le 30-04-2025 à 06:28
Bof, plus personne n'écoute ses paroles, il est cuit.
Mouatin
Question triviale
a posté le 29-04-2025 à 22:48
La souveraineté c'est bien. Ceci concerne les algériens et les italiens aussi?
Salma
Pas de gêne
a posté le 29-04-2025 à 21:58
Il ne se gêne même plus celui là!
Mourad Bou Bala
Permettez nous d'en douter
a posté le 29-04-2025 à 20:09
Lorsque je regarde l'état de ce que certains appellent encore là justice et les ravages de la famille au sahel je doute que la Tunisie n'est pas devenue une ferme privée. Ks comme d'habitude déclare et déplore le contraire de ce qu'il fait. ZERO crédibilité.
Chelbi
Encore le jeu du patriotisme
a posté le 29-04-2025 à 18:11
Son souci n'est pas la souveraineté nationale ou le rejet de l'ingérence étrangère dans 'notre cuisine interne'?' comme il le prétend. Son souci c'est la direction de ces 'ingérences'?': sont-elles en ma faveur ou contre?

Par exemple, il ne s'est pas indigné quand Tebboune invitait les tunisiens à voter pour le 'brouillon'?' appelé constitution en 2022, ni quand le ministre italien des AE défendait son autocratie tant qu'elle jette les 'islamistes'?' en prison, ni quand un député français de l'extrême droite a carrément appelé les tunisiens à voter pour lui lors des dernières mascarades appelées 'elections'?', ni aussi quand les petro monarchies du Golfe lui envoyaient des delegations pour le féliciter du succès de son putsch, etc.

Quelqu'un qui possède la moindre lucidité peut s'apercevoir qu'on a à faire avec des marchands du patriotisme: ils l'utilisent pour terroriser chaque avis opposé en l'accusant de traîtrise en attendant un mandat de dépôt pour 'complot contre l'Etat'?'. Mais quand la patrie souffre réellement sur tous les plans, ils s'en foutent pas mal. L'essentiel c'est que leur idéologie fasciste domine et c'est tout!
triki
cerceuil
a posté le 29-04-2025 à 15:10
la Tunisie est un tombeau malheureusement
Carthage Libre
Un Dictateur coupé de la réalité...et qui nous isole du monde
a posté le 29-04-2025 à 13:45
Vous êtes certains que ce type à "enseigner", un jour, le "Droit" ?

Après sa fin, la Tunisie paiera très cher ses élucubrations et ses conneries.

HONTE d'être tunisien sous son règne.
Tunisien inquiet
Kais Saied le marabout constitionnel
a posté le à 22:13
Oui, il a certainement étudié le droit et est expert de droit constitutionnel, sauf qu'il n'est pas intègre. Il utilise ce qu'il a apprit aux frais de nos parents contres nos intérêt. La honte sur ce profiteur de l'ignorance du peuple qui est sensé le protéger avec ses connaissances et son savoir.
Il n'est point intègre en gelant le parlement (en niant vouloir le dissoudre). Ensuite, six mois après il dissout profitant de la mémoire courte du pauvre citoyen qu'il a ensorcelé avec ses discours de marabout se comparant illicitement au compagnon du Prophète.
Puis ayant engagé des expert de droit constitutionnel pour lui rédiger une nouvelle constitution à sa taille en manipulant la loi électorale. Puis, il ne se content pas de la ratifier mais la modifie à volonté comme si elle n'est pas suffisamment sur mesure.
Ensuite, manipule à volonté l'appareil judicaire. Où va-t-on ?
Vers une monarchie ? En tout cas toute les bases sont là pour. Il cache son intention de se présenter de nouveau en 2029 jugeant que ce n'est pas le moment de le déclarer) et laisse sa machine d'ignares semi-instruits jouer le tombeur pour l'élire en 2034, sans bouger le petit doigt et se délectant de la situation !
Quelle honte !
A4
Comme le disait Coluche:
a posté le à 16:50
Il a fait quelques années de "droit" et maintenant il fait tout de "travers" !!!
elfribo
Symptomes revelateurs
a posté le 29-04-2025 à 13:35


L'intolérance à la critique étrangère : symptôme d'un pouvoir autoritaire

Dans un monde interconnecté où les actions des dirigeants ont des répercussions au-delà des frontières, il est courant que la communauté internationale exprime son avis sur la gouvernance d'un pays, surtout lorsque des atteintes aux droits humains, à la démocratie ou à la justice sont en jeu. Pourtant, certains chefs d'?tat refusent catégoriquement toute forme de critique extérieure, qu'ils rejettent systématiquement comme une ingérence inacceptable. Cette posture, loin de refléter une volonté sincère de souveraineté, trahit souvent une forme d'autoritarisme déguisé.

Lorsqu'un président qualifie toute critique étrangère d'« ingérence », il cherche à disqualifier la légitimité même de ces observations, qu'elles viennent d'organisations internationales, de gouvernements étrangers ou de médias internationaux. Ce rejet global empêche tout dialogue et ferme la porte à la remise en question. La souveraineté nationale, bien qu'importante, ne doit pas servir de bouclier pour dissimuler des dérives antidémocratiques. Refuser toute critique extérieure, c'est souvent chercher à échapper à l'exigence de rendre des comptes.

Ce comportement révèle également une peur profonde de la transparence. Un président sûr de la légitimité de ses actes et du soutien de son peuple devrait pouvoir accueillir la critique, même sévère, avec maturité. '? l'inverse, celui qui la redoute ou l'attaque violemment trahit une fragilité politique : peur de l'opinion publique, perte de contrôle du récit national, crainte de la contestation interne encouragée par le regard international.

Qualifier toute critique d'« ingérence » est aussi une stratégie de propagande efficace. Elle permet de créer un ennemi extérieur, de détourner l'attention des vrais problèmes du pays, et de renforcer un nationalisme qui sert les intérêts du pouvoir. Ce réflexe autoritaire renforce l'isolement du pays sur la scène internationale et nuit à sa crédibilité. Il empêche également les citoyens d'entendre d'autres perspectives et de se forger leur propre opinion en connaissance de cause.

En définitive, un président qui refuse toute critique étrangère et la taxe d'ingérence ne défend pas la souveraineté de son peuple ; il défend surtout son pouvoir contre la lumière. Il est impératif que les sociétés, tout comme la communauté internationale, continuent à exercer une vigilance critique. La démocratie et les droits humains ne connaissent pas de frontières.

A4
Caligula
a posté le 29-04-2025 à 12:25
Dans la pièce de théâtre "Caligula" d'Albert Camus, le dictateur abusait à sa guise de tous ses "sujets". Sans aucune retenue. Sans aucune limite.
Albert Camus lui a choisi comme nom: "Caïus" ...
TunisienAussi
Souvent, le silence est d'or!
a posté le 29-04-2025 à 10:17
Kais Saied n'a pas les moyens socio-économiques afin de parler de cette façon provocatrice. Il n'a plus les pieds sur terre, il se prend pour le plus grand:)) Sur cette base, sa chute politique est très proche...
EL OUAFFY Y
C.est normale que ceux qui dénoncent le fait qu'ils ont des relations avec la Tuniy
a posté le 29-04-2025 à 09:50
Comment ce président il prendre les choses à la légère comme il n'est pas très compétent que Ben Ali lorce que il jugeait que le peuple la refuser il avait quitté le pouvoir volontairement pour éviter d'entrer dans une situation qui pourra impliqué sur la sécurité des citoyens dont la majorité sont hypnotisés médiatiquement la preuve ceux qui ont contesté l'existence de ce président ont regretté trop tard .Qui juge que la période de l'ancienne président Ben Ali n'a pas été acceptable malgré que l'étau était un peu serré dans l'intérêt des citoyens avec peu de ressources limitées dans une climat ou l'expression complot contre '?tat et Terrorisme inexistant peut être le complot contre l'intérêt d'un personne qui n'a rien de relation avec l'état mais c'est le résultat d'un pouvoir qui ne donne pas d'importance a ces spécialistes dans la gérance de l'Etat .
Gg
Puisque la France estt citée...
a posté le 29-04-2025 à 08:16
...parmi les ingérants, il est bon de faire remarquer au dictateur qu'il y a des observateurs étrangers dans tous les grands procès conduits par la justice française.
Avocats, journalistes députés européens...
Et c'est très bien.
EL OUAFFY Y
On peut abuser dans la relation d l'intérieur mai l'extérieur ?
a posté le à 10:14
Dans les relations de l'extérieur la logique pardonnable est inexistante c'est la pragmatique et autres intérêts qui comptent et surtout avec La France un partenaire traditionnel ( gagnant gagnant ) non parlons pas des ressortissants Tunisiens en France non négligeables .
Nephentes
ca va on connait le refrain
a posté le 29-04-2025 à 07:34
faut changer de comptine elle n'endort plus personne