Le Musulman qui n'a pas visité les lieux saints à la Mecque et à Médine, n'a pas vécu les sentiments miraculeux de l'Islam. Ce qu'on a pleuré par des larmes diluviennes. Ce qu'on a senti, en marchant sur le même chemin suivant les mêmes pas faits par notre Cher Prophète Mohamed (sws). Ce qu'on a fait de va-et-vient "Safa wel Marwè", en imitation aux pas faits par l'épouse du Prophète Ibrahim ou Abraham (alayhi Salam), Hajèr (alayha Salam), cette merveilleuse femme illustrée par son tawakkul (confiance en Allah Sobhanou wè Taâla). Ce qu'on a joui de prières autour de la Kaaba. La résonnance paradisiaque de l'Adhan "appel à la prière" et des récitations du Coran. Ce qu'on a vécu de rencontres fraternelles avec des Musulmans des quatre coins du monde entier. Donc, ceux qui veulent entrelacer le Hajj et ses lieux saints de la Mecque et de la Médine, avec le pouvoir saoudien, sont des Sataniques plus sauvages que les juifs génocidaires de Gaza.
Qui est cette famille de tribus bédouines, les Saoudis, installés par les colonisateurs anglais de l'époque en 1932, puisque l'Islam est âgé de 1446 années!!!
Je dois raconter ma première expérience empirique lors de ma première visite à la Mecque. Une expérience inestimable, impossible à évaluer par l'argent. J'arrive à l'entrée de la Mosquée de la Mecque (al-Masjid al-haram), vers 19 heures du côté de la gouttière de la Kaaba. On m'a dit que ce fut l'heure où ils permettent aux porteurs, de prendre sur leurs épaules, des civières en bois, sur lesquelles ils font tourner les vieux Hajjis, femmes et hommes qui ne peuvent pas marcher, autour de la Kaaba. Je passe la partie couverte de la Mosquée et je me trouve devant un plan identique à celui qu'on regardait depuis l'enfance au cinéma de chez nous. Un grand écran avec plein de Hajjis qui font le tour de la Kaaba, parmi eux ces porteurs qui trottaient par quatre personnes, la civière sur les épaules. Je regarde et regarde et regarde encore la bouche bée, puis comme si j'étais au cinéma, je me lève de mon fauteuil pour entrer dans l'écran du cinéma, devenant moi-même acteur actif dans l'ensemble de cette scène, impossible à décrire aux non-musulmans.
Donc, je dirais à ceux qui parlent de choses qu'ils ne connaissent pas, de ne pas se faire trop ridiculiser. J'ai un frère mi-figue, mi-raisin, marié à une Belge catholique, qui a étudié chez les soeurs ou ce qu'ils appellent "Mission" à Tunis. Il est resté analphabète en arabe. A l'enterrement de notre mère Hassna (Allah yèrhamha wè innaâmhè), il s'est épuisé par la seule récitation de la Fatiha. Il a confié à mes enfants, qu'ils ont changé la Sourat El-Fatiha, parce qu'on la finit presque toujours par:"Allahommè salli wè sallèm aâlè Sayidinè Mohamed, wè ....".
L'émigration et ses côtés destructeurs pour l'âme de n'importe quel Tunisien!!!
Alhamdou Lillèhi aâlè Niimèti El-Islam, wè Allahou Akbar!!!