Le colonel-major Chamseddine Adouani, chef du bureau de communication de l'Observatoire national de la sécurité routière, était, vendredi 19 juillet 2024, sur le plateau de la matinale de la Radio nationale.
Il a indiqué, au micro de Habib Jegham, que la Tunisie a enregistré, pour la deuxième année consécutive, une baisse de 23% des accidents de la route et de 22% en nombre de blessés.
« Malheureusement, le nombre de victimes de la route n’a pas autant chuté, il a baissé seulement de 10%. Nous avons mené des études et observé que les accidents impliquant des motocycles sont les seuls qui n’ont pas baissé mais qui, au contraire, ont augmenté (…) il est vrai de dire que les motocycles sont un tombeau ambulant sur nos routes (…) les conducteurs de motocycles n’ont pas les connaissances nécessaires du code de la route ajouter à cela qu’ils conduisent un véhicule vulnérable. Nous menons sur tout le territoire des sessions de formation et de sensibilisation adressées aux motards afin de lutter contre ces morts gratuites (…) tous les conducteurs de motos qui n’ont pas le permis sont désormais passibles de peines allant d’une amende de 500 dinars à six mois de prison » a déclaré le responsable.
Il a, en outre, affirmé que les chiffres montrent que les conductrices sont moins impliquées dans les accidents de la route que les conducteurs. « Les femmes font moins d’accidents que les hommes, c’est un fait avéré par les statistiques. Néanmoins, nous devrions creuser le sujet pour en comprendre les raisons » a-t-il conclu.
M.B.Z
Puis vient le comportement agressif, indiscutablement masulin :((
Honnêtement, je me reconnais bien dans l'étude citée dans mon com précédent.
Pas d'alcool, pas de joint, pas de téléphone, mais à la montagne je ne résiste pas à "me faire plaisir"!
Le virage approche, frein, seconde, accélérer fort dans la courbe, le cul glisse un peu,
trajectoire... la musique du moteur et la sensation de la voiture qui se colle sur ses appuis, wouaouh quel pied!
Résumé de l'étude d'une compagnie d'assurance:
"Le nombre total de conducteurs tués sur la route [...] les hommes représentent 85 % !
Le nombre des hommes présumés étant à l'origine d'un accident mortel est aussi supérieur à celui des femmes.
Si les hommes sont plus nombreux à perdre la vie dans un accident de la route, ils sont également plus nombreux à être à l'origine des accidents mortels (82,5%). Il s'agit d'une étude des statistiques sur un an et demi (2014-2015).
Quant aux infractions : en 2014, les conducteurs impliqués dans un accident mortel à cause de l'alcool au volant ont été à 92% des hommes. Les chiffres concernant la conduite sous l'emprise de stupéfiants sont très proches : 91 % des conducteurs ayant commis cette infraction ayant entraîné la mort, sont des hommes'?'Les hommes sont aussi largement en tête dans les cas d'excès de vitesse, de dépassement dangereux, d'inattention, ou encore de non-respect des distances de sécurité'?'
Une étude faite en 2013 (Marie-Axelle GRANIE, « Genre et rapport au risque : de la compréhension au levier pour l'action ») explique que si les hommes sont plus enclins à s'exposer à des risques pour le plaisir lors de la conduite (quatre fois plus que les femmes), ils enfreignent aussi plus facilement les règles."
Alors que presque toutes les centaines de milliers de camionnettes "bâchées", se trouvent aux mains des hommes ruraux, on ne trouve que très rarement une femme rurale dans ce domaine. N'en parlons pas des camions, des semi-remorques et des engins.
De quelle comparaison routière entre les deux sexes nous parle-t-il donc ce charmeur des femmes!!!
Les scooters ont envahi nos routes avec des camicase qui ne respectent rien.
Ni limite de vitesse ni casque ni rien.
Même chose pour beaucoup de conducteurs de véhicules, surtout les chauffeurs de bus.
Les remèdes d'urgence c est d'appliquer la loi sévèrement.
Il faut que les scooters
2. Ma 2ème question est qu il ne faut pas s arrêter à ces chiffres pour s en rejouir et passer à autre chose puisque rien que ces derniers jours plusieurs accidents mortels se sont produits aussi bien sur le grand Tunis qu ailleurs, laissant des veufs et orphelins ainsi que des familles toutes entières endeuillées. Par conséquent comment faire pour les réduire voire les éviter ? : sans rentrer dans le fatalisme habituel du Kadha et Kadar faut il appliquer plus sévèrement la loi ? a t on les moyens humains et logistiques pour augmenter les points de contrôle ? Doit on nous limiter aux campagnes classiques de sensibilisation dans les médias ? ou plutôt imaginer d autres formes et contenus de messages mieux ciblés et plus efficaces ?
