Dernières news
Heni : le projet de loi pour l’inclusion financière facilitera l’accès au financement aux plus vulnérables

Le député et vice-président de la commission des finances et du budget au sein de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Abdeljalil Heni, est revenu, jeudi 14 mars 2024, sur le projet de loi pour l’inclusion financière.
L’élu a indiqué, dans une interview téléphonique accordée à Hatem Ben Amara dans l'émission Sbeh El Ward sur Jawhara FM, que ce projet de loi est une initiative présidentielle, faite via le ministère des Finances. Il vise à lutter contre l’exclusion financière ou ce qu’on appelle la non-intégration financière des catégories les plus vulnérables et faibles.
Cette initiative a été réalisée suite une évaluation en 2018 du décret-loi n°2011-117 portant organisation de l'activité des institutions de microfinance, qui a essayé de garantir aux catégories vulnérables, les personnes à besoins spécifiques et les diplômés professionnels et de l’artisanat, un accès au financement de la part des institutions de microfinance, ne pouvant pas accéder aux banques.
Ce projet de loi veut ainsi parvenir à une meilleure intégration financière. Il comprend six axes, dont le développement du financement digital via mobile, développement de la micro-assurance pour permettre d’assurer les petits projets, l’élargissement des domaines d’intervention des institutions de microfinance notamment pour financer l’économie sociale et solidaire, le développement de la culture financière outre l’intégration des réseaux de télécommunication pour entrer dans cette stratégie d’inclusion financière. Et de spécifier qu’il donne des prérogatives plus importantes aux institutions de microfinance.
Abdeljalil Heni a, en outre, estimé que le quatrième axe est très important. En effet, un article de ce projet de loi précise que si l’État change la monnaie en circulation, la Banque centrale ne versera pas de fonds en espèces pour le changement mais les fonds seront versés sur des comptes bancaires.
Ainsi et selon lui, grâce à ce projet de loi, il n’y aurait plus d’exclus et toute personne le désirant pourra ouvrir un compte.
I.N.
Commentaires
Gg
Tres bien, mais...
a posté le 14-03-2024 à 10:53
Depuis longtemps, une dizaine d'années, je joue le rôle de financier pour de multiples micro-projets familiaux.
Mille euros ici, 2000 là, 3000 ailleurs ... et rien n'a été fait.
Soit parce que je me suis avoir par des renards fainéants, soit parce qu"eux mêmes se sont fait avoir. Certains ont ainsi acheté des commerces à des escrocs, des terrains ou des moutons qui n'appartenaient pas au vendeur etc...
C'est pourquoi je suis convaincu qu'il faut accompagner juridiquement les candidats de bonne volonté: toute transaction doit se faire devant un notaire ou un avocat à même d'exiger les actes nécessaires de la part du vendeur.
Par exemple, un quidam vend une maisonnette sur un bout de terrain, est-ce que le vendeur possède l'acte de propriété du bien qu'il vend?
Si on donne un accompte, cela ne se fait pas dans la rue ou au café, mais devant un notaire ou a la municipalité.
Dans chaque municipalité, il devrait y avoir un officier de droit civil, à même de conseiller et veiller a la légalité des transactions.
C'est d'autant plus important que la plupatt des nécessiteux de bonne volonté ne savent ni lire ni écrire, alors connaitre un minimum de lois et les précautions à prendre leur échappe complètement.
Mille euros ici, 2000 là, 3000 ailleurs ... et rien n'a été fait.
Soit parce que je me suis avoir par des renards fainéants, soit parce qu"eux mêmes se sont fait avoir. Certains ont ainsi acheté des commerces à des escrocs, des terrains ou des moutons qui n'appartenaient pas au vendeur etc...
C'est pourquoi je suis convaincu qu'il faut accompagner juridiquement les candidats de bonne volonté: toute transaction doit se faire devant un notaire ou un avocat à même d'exiger les actes nécessaires de la part du vendeur.
Par exemple, un quidam vend une maisonnette sur un bout de terrain, est-ce que le vendeur possède l'acte de propriété du bien qu'il vend?
Si on donne un accompte, cela ne se fait pas dans la rue ou au café, mais devant un notaire ou a la municipalité.
Dans chaque municipalité, il devrait y avoir un officier de droit civil, à même de conseiller et veiller a la légalité des transactions.
C'est d'autant plus important que la plupatt des nécessiteux de bonne volonté ne savent ni lire ni écrire, alors connaitre un minimum de lois et les précautions à prendre leur échappe complètement.